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- - - Roland Van der Hoeven Variations sur des thèmes crocodiliens et espiègles La vie musicale bruxelloise vue par les animateurs des Joyeux, du Crocodile et de l'Uylenspiegel.
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Reporticle : 62 Version : 1 Rédaction : 01/02/2013 Publication : 12/07/2013
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NuméroNote
1En ce milieu de XIXe siècle, la critique spécifiquement musicale est un genre littéraire relativement récent, elle ne prend son véritable essor qu'après les révolutions de 1830 (Cfr J.-M. Bailbé, La critique musicale au Journal des Débats in Coll. La musique en France à l'époque Romantique 1830-1870, Paris, Flammarion, 1991, pp. 271-294. Dans l’Uylenspiegel, on compte une moyenne de 2 colonnes de critique musicale sur un total de 10 colonnes et ce dès le premier numéro, nonobstant la Chronique dramatique de Victor Hallaux qui apparaît au numéro 7. Les illustrations consacrées à la musique s'inscrivent dans cette proportion (pour l'année 1856, nous dénombrons plus de 20 illustrations touchant au domaine musical sur un total de 110 illustrations).
2Le XIXe siècle consacre la primauté absolue de l'opéra en France comme partout ailleurs en Europe (cfr J. Harding, Paris : Opera Reigns Supreme in J. Samson (éd.) The Late Romantic Era from the mid-19th century to World War I, Londres, The Macmillan Press Ltd, 1991, pp. 99-125. La musique de chambre y est plus que discrète et le répertoire instrumental, par le biais des pots-pourris ou des variations brillantes se réduit bien souvent à n'être que le prolongement de l'art lyrique.
3Le Théâtre de la Monnaie dispose d'une troupe de Comédie moderne, Drame et Vaudeville sérieux jusqu'à la saison 1852-53, le directeur exploitant bien souvent cette maison parallèlement au théâtre du Parc (dit Petit Théâtre). Outre le programme de la Monnaie, le Crocodile donne, les comptes rendus de spectacles du Théâtre Saint-Hubert et du Vaudeville. L'Uylenspiegel n° 30, 20 juillet 1855 détaille la programmation du Théâtre Lyrique, digne concurrent, selon lui, du Théâtre Royal. Cet établissement offre en effet un répertoire digne des meilleures scènes de l'époque : Le barbier de Séville, Lucie de Lamermoor, Le chalet, Le maître de chapelle, Le postillon de Longjumeau, Ricquet la Houppe, et la création bruxelloise du Toréador. À partir de mai 1856, les salles de spectacles se multiplient à Bruxelles; ainsi le Théâtre des nouveautés présente des œuvres lyriques (Franchonette, Le chien du jardinier, Le billet de Marguerite, Marco Spada). Les Bouffes bruxellois, le Paradis des Roses (rue de Brabant), le théâtre du Vaudeville, les Variétés amusantes, les Galeries dramatiques d’Ixelles rivalisent en activités musicales avec les concerts du Waux-Hall, ceux du Jardin zoologique ou encore ceux du Casino. Sur les différentes scènes bruxelloises on consultera avec vigilance L. Renieu, Histoire des théâtres de Bruxelles depuis leur origine jusqu'à ce jour, Paris, Ducartre et Van Buggenhoudt, 1928 (reprint Bruxelles, Editions Culture et Civilisation, 1974).
4Sur la Monnaie J. Isnardon, Le théâtre de la Monnaie depuis sa fondation jusqu'à nos jours, Bruxelles, Schott frères, 1890 et, dans une moindre mesure, J. Salès, Théâtre royal de la Monnaie 1856-1970: Précédé d'un résumé historique de 1700 à 1855, Nivelles, Éditions Havaux, 1971. La plupart des informations concernant les rapports du théâtre et de la ville sont issues des archives de l'Instruction Publique conservées aux Archives de la Ville de Bruxelles et seront mentionnées sous l'abréviation IP.
5Pour l'exploitation de la Monnaie de 1853 à 1864, nous disposons de cahiers des charges pour le 30 mars 1847 (IP 2928), un projet manuscrit de cahier des charges pour 1848 (IP 2928), un cahier des charges édité pour le 30 mai 1857 (IP 2919), un pour le 23 janv. 1864 (IP 2919), et enfin un pour le 26 nov. 1866 (IP 2921). Tous ces cahiers des charges sont liés par une étonnante continuité rédactionnelle et une constance inflexible des desiderata communaux.
6Art. 24 du cahier des charges de 1847.
7La ville accorde un subside qui évoluera sans cesse au cours du siècle allant de 48.000 fr. dans les années 1850 (le subside à l’université de Bruxelles est de 30.000 fr., celui de la Grande Harmonie s’élève à 2.000 fr.) à 140.000 fr. en 1899. À partir de 1859 « La Liste Civile réduit successivement son subside de 50.000 fr. jusqu’ici alloué à la direction de ce théâtre […] la réduction serait de dix mille francs pour chacune des trois années théâtrales qui vont suivre à partir de celle qui finit le 1er juin prochain. À partir de l’année théâtrale 1862-63, la Direction toucherait vingt mille francs par an » (IP 2919). À cela il convient d'ajouter les subsides exceptionnels votés par la Ville ainsi que les subsides d'encouragement à la création octroyé par le Ministère de l'Intérieur.
8Selon le Dictionnaire crocodilien, Bruxelles, Imprimerie et lithographie de P.-A. Parys, 1857.
9La classification complexe des emplois ne peut être abordée ici, rappelons succinctement, qu'un chanteur ayant débuté dans un emploi d'opéra-comique ne peut chanter le grand opéra, de même qu'il ne peut prétendre à tenir un registre autre que celui pour lequel il a été plébiscité (un second ténor par exemple ne peut accepter les rôles de premier ou de troisième ténor). Pour une définition des emplois cfr A. Pougin, Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s’y rattachent, Paris, Firmin-Didot, 1885.
10Le Crocodile, n°2, 8 janvier 1854.
11Uylenspiegel, n°39, 30 septembre 1855 (Chronique musicale).
12Cfr. H. Berlioz, Les soirées de l'orchestre, Paris, Michel Lévy Frères, 1854, Reprint Stock 1980, pp. 101-125 (7è soirée).
13Le Crocodile, n° 3, 15 janvier 1854.
14Uylenspiegel, n° 45, 11 novembre 1855 (Chronique musicale). « Nous ne discuterons pas le mode d’appréciation des artistes mis en vigueur par notre administration; l’expérience l’a déjà condamné; l’infime minorité qui prend part au vote, est la meilleure preuve que nous puissions invoquer contre lui. D’ailleurs, on ne juge mieux du mérite d’un chanteur que lorsqu’on se trouve encore sous l’impression du moment, tandis que pour ce vote après coup, on se laisse souvent entraîner par des considérations de personne et de position auxquelles il faut que le public demeure complètement étranger », Uylenspiegel, n° 33, 14 septembre 1856 (Chronique musicale).
15Intervention justifiée par le règlement communal concernant les spectacles à Bruxelles : « Art. 19 Il est défendu aux acteurs en scène d’adresser la parole au public sous quelque prétexte que ce soit. Art. 20 Il est également interdit au public d’interpeller ou d’apostropher les artistes ou de troubler le spectacle. Les signes d’improbations, quand ils ne sont que l’expression d’une minorité, ne peuvent se répéter ni se prolonger après un avertissement d’un officier de police. Art. 21 La toile sera baissée devant une manifestation non équivoque de la majorité des spectateurs, à moins qu’il ne soit fait droit à leurs griefs. Art. 22 Pour l’exécution des articles [précédents...] une place de stalle ou de parquet est spécialement réservée à la police, dans chaque théâtre », Bulletin Communal, Bruxelles, Bols-Wittouck, 1852, I, 22 juin 1852.
16Uylenspiegel, n°5, 1er mars 1857 (Chronique musicale).
17Uylenspiegel, n°40, 2 novembre 1856 (Zig zags).
18Ibidem.
19La salle de 1852 contient 1.415 places (sur base de 6 places pour certaines loges) ou 1.285 (sur base de 4 places par loges), celle de 1856 environ 1.700. L. Fontaine a dénombré pour saison 1861-62 : sur les 173 stalles il y a 125 abonnés, pour les 23 loges de première (= plus de 100 places) il y a 88 abonnés, pour les 10 loges de secondes de face (= plus de 40 places) il y a 32 abonnés, pour les 25 loges de rez-de-chaussée (= plus de 100 places) il y a 86 abonnés, pour les 107 places de balcon il y a 20 abonnés, pour les 146 du parquet, il y a 50 abonnés et pour les 16 loges de secondes (= plus de 64 places) il y a 4 abonnés. À cela s'ajoute les remplisseurs qui se composent de 100 militaires, 30 abonnés sans place fixe et 30 abonnés au mois. Cfr L. Fontaine, Révision du Cahier des Charges du Théâtre Royal de la Monnaie, Uylenspiegel, Bruxelles, Ve Parent et fils, 1862 : on peut déduire qu’un petit tiers de la jauge maximale de la salle est composé d’abonnés – proportion que l’on retrouvera de manière constante jusqu’en 1914, où les pièces financières conservées font apparaître qu’un tiers de recettes par représentation est réalisé par la ventilation comptable des abonnements.
20Uylenspiegel n°16, 17 mai 1857 (Chronique musicale).
21La population de Bruxelles s’élève le 1er janvier 1846 à 119.076 habitants, les communes avoisinantes (Etterbeek, Forest, Anderlecht., Laeken, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Ixelles et Molenbeek) totalisent 59.806 habitants. L’université compte 1.099 inscrits et l’Académie des Beaux-arts 735. Les nouveaux chiffres de population clôturés le 31 déc. 1852 nous donnent : Bruxelles l 151.984; SaintN’y a-t-il pas un chiffre de trop ?-Josse 20.152; Ixelles 19.333; Molenbeek 16.484; Schaerbeek 9.611; Anderlecht 8.011; Saint-Gilles 5.478; Laeken 5.121; Etterbeek 5.506 soit 239.680 habitants. Cfr Bulletin communal Année 1853 II, Bruxelles, Bols-Wittouck, 1854.
22En 1857 les places modestes sont proposées aux prix suivant : Parterre, amphithéâtre et quatrième : 1,50 fr. Paradis bourgeois : 0,85 fr. Paradis militaire : 0,45 fr. Parterre : 2,50 fr. Secondes places, rez-de-chaussée et parquet : 1,75 fr. Troisièmes : 1,10 fr. Parterre et quatrièmes : 0,80 fr. Les étudiants acquittent un minerval de 215 fr. en 1854. Le crocodile de 1855 coûte 2,50 fr. par trimestre soit 10 à 12 n° soit 0,25 fr. Les bals des Crocodiles sont accessibles à 1,50 fr pour un cavalier et 0,50 pour une dame. Un numéro du Crocodile se vend 0,25 fr. un de l'Uylenspiegel 0,40 fr. en 1857 et il faut débourser 1,00 fr. pour se procurer l'Almanach Crocodilien de 1856. Au Théâtre lyrique les places sont proposées à 0.75 fr. pour les premières et 0,50 fr. pour les secondes.
23Cfr J.Isnardon, op. cit., p.421.
24Uylenspiegel n° 19, 7 mai 1854 (Chronique musicale).
25Uylenspiegel, n° 48, 1er janvier 1860 (Les prédictions pour l’année 1860).
26Uylenspiegel n° 2, 10 février 1856 (Chronique musicale).
27Uylenspiegel n° 3, 17 février 1856 (Chronique musicale).
28Uylenspiegel, n° 7, 21 mars 1858 (Chronique musicale) à propos d’Hermold le Normand, le livret de Michaëls d'après Scribe, musique d'Agniez. Les prédictions pour l'année 1858 de l'Uylenspiegel (n° 49, 3 janvier 1858) annonce que « Le comité de lecture du Grand Théâtre continuera à se signaler par la justice de ses arrêts. Le nombre de ses membres sera augmenté par l’adjonction d’un habitué des stalles qui a donné des preuves de son aptitude en protégeant depuis vingt ans des danseuses maigres ».
29L. Fontaine, op.cit., citons, pour exemple Sainte-Claire, ouvrage royalement protégé, musique du Duc de Saxe-Cobourg sur un livret de Gustave Oppelt (cible privilégiée des Crocodiles) et qui échoua sans appel suite « à la monotonie résultant à la fois du défaut de mélodies et des situations sépulcrales que le librettiste a outrageusement prolongées », en fait le livret est incompréhensible « un sphinx d’honneur à qui comprend », Uylenspiegel, n° 14, 9 mai 1858.
30Ibidem.
31Uylenspiegel n° 4, 24 février 1856 (Chronique musicale).
32Le Crocodile, n° 40, 1er octobre 1854 et n° 53, 31 décembre 1854.
33Almanach d'Uylenspiegel pour 1861, Bruxelles, Office de Publicité, 1861, p. 58.
34Le Crocodile, n° 42, 16 octobre 1854.
35L'œuvre est chantée par Audran, Depoitier, Carman, Barielle, Mermand, Dobré (Le Crocodile, n° 12, 25 mars 1855).
36Uylenspiegel n° 43, 23 nov 1856 (Chronique Dramatique de Bénédict).
37Ibidem.
38Uylenspiegel, n° 52, 24 janvier 1858 (Chronique musicale), il s'agit alors d'une nouvelle mise en scène et d'une version révisée par le maître italien, deux ans auparavant la pièce était tombée après deux représentations. Rops participera à sa façon à la querelle qui oppose rossiniens et verdistes dans l'Uylenspiegel n° 1, 7 février 1858.
39À l'Association des artistes musiciens - c'est-à-dire les musiciens de la Monnaie - sous la direction de C.-L. Hanssens, le 10 décembre 1853. Cfr E. Evenepoel, Le wagnérisme hors d'Allemagne, Bruxelles et la Belgique, Bruxelles, Schott Frères, 1891, pp. 23-42.
40Cette campagne dirigée par le critique parisien Escudier se base sur un concert au Théâtre italien où Wagner a fait jouer quelques fragments d’œuvres. Elle ouvre la voie à la «cabbale» de Tannhauser qui fit tomber l’œuvre lors de sa création parisienne – l’épisode est suffisamment connu pour ne pas être ici détaillé.
41Uylenspiegel, 18 mars 1860 (Chronique musicale), cfr également E. Evenepoel, op. cit., p. 46.
42Le Crocodile, n° 31, 20 août 1854 repris dans le Dictionnaire crocodilien in Almanach d'Uylenspiegel pour 1861, op. cit., p. 126. La légèreté des mœurs des danseuses est un topique repris par Rops (Fosse aux lions, in Uylenspiegel, n° 39, 26 octobre 1856) ou dans les légers propos de Zigs zags (Uylenspiegel, n°13, 26 avril 1857).
43Uylenspiegel, n° 4, 24 février 1856 (Chronique musicale).
44Uylenspiegel, n° 5, 1er mars 1857 (Chronique musicale). Par ailleurs, Bénédict souligne, lors de la reprise de Guillaume Tell et de l’opérette Spadillo le Tavernier « le succès prodigieux obtenu par M. Ruby, notre excellent danseur comique dans la pantalonnade des Meuniers, et le remarquable talent que Mlle Duppin déploie dans la création du rôle d’Ondine, dans le ballet de ce nom, qui a le très grand tort d’être uni par les liens d’une parenté trop intime à la Sylphide » Uylenspiegel, n°13, 26 avril 1857 (Chronique musicale).
45Uylenspiegel, n° 39, 25 octobre 1857 (Chronique musicale).
46Uylenspiegel, n° 32, 6 septembre 1857 (Chronique musicale).
47Uylenspiegel, n° 1, 3 février 1856 (Chronique musicale).
48Uylenspiegel, n° 42, 14 novembre 1856 (Chronique musicale).
49Uylenspiegel, n° 37, 11 octobre 1857 (Chronique musicale).
50Pour une biographie de Léon Jouret (Ath, 17 oct 1828 - Bruxelles 6 juin 1905) cfr F.-J. Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, 1er supplément, Paris, 1884, pp. 31-32, R. Vannes, Dictionnaire de musiciens (compositeurs), Bruxelles, Larcier, sd, p.218. On trouvera également de précieux renseignements in L.-L. Sosset, Introduction à l'œuvre de Charles De Coster, Bruxelles, Palais des Académies, 1937, H. Liebrecht, La vie et le rêve de Charles De Coster, Bruxelles, Éditions du Hibou, 1927, R. Trousson, Charles De Coster ou La vie est un songe, Bruxelles, Labor, 1990.
51Nous tenons à remercier ici Paul Raspé, conservateur à la Bibliothèque du Conservatoire Royal de Bruxelles qui m'a autorisé à dépouiller le fonds non inventorié Léon Jouret. Ce fonds, une vingtaine de fardes contenant principalement des manuscrits, est répertorié sous la côte globale XY 11.812.
52Ici aussi, c'est Paris qui donne le ton. Les quadrilles de Philippe Musard et de son fils Alfred font le tour de l'Europe. Sur les bals de l'Opéra (de Paris) cfr. D. Pistone, L'opéra de Paris au siècle romantique in Revue internationale de musique française, n° 4, janvier 1981, pp. 25-27.
5320 Mai 1846, le collège vote un crédit de 10.000 fr. pour les fêtes populaires à l’occasion de l’inauguration du chemin de fer français (Paris-Bxl), Lille et Paris ont fait de même. Ces fêtes seraient constituées d’un bal à la station nord et un banquet dans la salle du Grand-Concert. Le conseil demande des détails sur ces fêtes refusant de cautionner des orgies mais voulant des projets éducatifs comme à Munich ou à Berlin, on propose aussi de fonder une crèche plutôt que de faire des fêtes.
54Almanach crocodilien 1856, op. cit., p. 19.
55Loc. cit., p. 29.
56Le Crocodile, n° 1 février 1853.
57Le Crocodile, n° 21, 27 mai 1855.
58Ibidem
59À savoir : 1 petite flûte, 1 grande flûte, 2 hautbois, 1 clarinette en siB, des bassons, 1 cornet en siB, des trompettes en miB, des cors en miB, 2 trombones, 1 trombone basse, des timbales en siB et miB, 1 grosse caisse, 1 triangle, des violons I et II, des altos, des violoncelles, des contrebasses et 1 ophicléide en siB.
60R. Trousson, op. cit., p.125.
61Uylenspiegel, n° 5, 1er mars 1857. Ce surnom a sans doute incité Jouret écrire La sirène de Blankenberg, légende en 1 acte Romance de Jonas, de Pellaert et A. Guillaume, BC XY 11.812.
62Uylenspiegel, n° 20 19 juin 1859 (Ceslaw Karski).
63Correspondance de Léon Jouret à Charles De Coster, Musée de la Littérature ML 3712/20,21,22.
64Camille en 2 actes et en vers sera remaniée et deviendra Jeanne, comédie en 2 actes, publiée en 1863 (cfr H.Liebrecht, op. cit., p. 12). En octobre de la même année, Jouret achève une mélodie sur un texte de De Coster La savoyarde.
65L’œuvre peut être adaptée pour un Orphéon. Dans une lettre du 26 septembre 1865, Jouret annonce à De Coster que l’œuvre est terminée et qu’il lui faut transmettre ses amitiés à Rops (ML 3712/22).
66H.Fierens-Gevaert, Figures et sites de Belgique, Bruxelles, 1907, p. 27.
67Comme en témoignent les partitions conservées en BC XY 11.812 : Le songe du jeune Scipion, cantate avec accompagnement de chœurs 1849 et Marie Stuart « scène lyrique de De Jouÿ, musique de Léon Jouret, cantate copiée à la bibliothèque Royale de Paris et qui fut mise en musique par les aspirants au Grand Prix de Rome, achevée le Jeudi 13 déc 1850 ».
68Opéra-comique en 1 acte, manuscrit chant et piano BC XY 11.812.
69R. Trousson, op. cit., p. 42.
70Manuscrit chant et piano, partiellement orchestré BC XY 11.812.
71Cette œuvre n'est pas reprise in E. Rouir, Félicien Rops, catalogue raisonné de l'œuvre gravé et lithographié, Tome I, Claude Van Loock, Bruxelles, 1987, qui reproduit cependant l'affiche du spectacle (p. 249).
72Opéra légende en 1 acte paroles de Bénédict (= F. Coveliers) et Jonas, musique de Léon Jouret dédié à Marie, Adélaïde, Thérèse et Sophie Cornélis (les premières interprètes), novembre 1863, manuscrit du livret et des parties séparées, l'œuvre est créée à Ath au Théâtre Cornélis le vendredi 4 décembre 1863.
73Comédie de Théophile Gautier et Siraudin, arrangée en opéra-comique par F. Coveliers, musique de Léon Jouret. Manuscrit du livret; manuscrit chant et piano et parties pour 2 pianos, 1 harmonium, 1 violoncelle, 1 contre basse et chant, on retrouve une formation orchestrale identique pour la musique de scène et chœur pour Esther de Racine (8 avril 1892). Tous ces documents se trouvent en BC XY. 11.812.
74Eliane Gubin et Roland Van der Hoeven, « Les premières manifestations wagnériennes à Bruxelles » in M. Couveur (dir.), La Monnaie wagnérienne, Bruxelles, cahier du Gram, 1998, pp. 11-12.
75Un cahier des charges revu et corrigé sera également publié dans l'Almanach d'Uylenspiegel (op. cit., p. 11) « Au lieu de s'abonner par mois et pour toutes les soirées, on devra s'abonner par acte. Il y aura ainsi les abonnés du 1er, du 2e, du 3e acte, etc. La salle se renouvelant plusieurs fois par soirée offrira un coup d'œil animé qui stimulera les chanteurs. Le spectacle se trouvant diminué, le prix des places sera naturellement augmenté. […] Les appointements des chanteurs seront doublés, moyennant quoi ils auront le droit de siffler le public lorsqu'ils seront mécontents ».
76Révision du cahier des charges du Théâtre de la Monnaie, Imprimerie Ve Parent et fils, Bruxelles, 1862. Cette brochure reprend les articles de L. Fontaine paru dans l’Uylenspiegel de 1862 en les étoffant du vrai cahier des charges de 1862 et d’une longue dissertation sur le subside royal.
77Uylenspiegel, n° 4, 24 février 1856 (Chronique musicale). Mêmes propos in Uylenspiegel, n° 12, 20 avril 1856 (Chronique musicale) : « Parmi les nouveaux décors qui servent à la mise en scène de Jérusalem et qui sont en général assez bien peints, nous avons remarqué la toile de fond des jardins de l’émir, laquelle représente les jardins de Fontainebleau, de Versailles ou de quelque autre résidence royale. Cette architecture, si bien appropriée aux lieux et à la situation, ces nombreux bédouins et autres moricauds qui marchent sans trop savoir pourquoi, à la suite de l’armée des Croisés; ces odalisques qui conservent dans le harem de l’émir, au troisième acte, le même costume qu’elles portaient au premier, lorsqu’elles sont grandes dames à la cour du Comte de Toulouse, tout cela donne à la mise en scène de cet opéra une couleur locale des plus réjouissantes et surtout des plus propres à donner l’intelligence du livret à ceux qui ne la connaissaient point ».
78Uylenspiegel, n° 6, 9 mars 1856 (Chronique musicale).
79Uylenspiegel, n° 8, 22 mars 1857 (Chronique musicale).
80Jouret terminera sa carrière entre les instituions dans son pays natal, son cour de chant d'ensemble au Conservatoire de Bruxelles et la composition de musique religieuse.