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- - - Didier Martens En marge de l’exposition Amour au Louvre-Lens : la Chasteté de Hans Memling, un document historique de la fin du Moyen Âge ?
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Reporticle : 237 Version : 1 Rédaction : 22/11/2018 Publication : 13/12/2018
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1Paris, Musée Jacquemart-André, n° MJAP-P 857 ;huile sur bois ;38,3 x 31,9 cm. Le tableau est reproduit en pleine page dans : Zeev GOURARIER (éd.), Amour. Une histoire des manières d’aimer (cat. d’exp.), Louvre-Lens, 2018, p. 167, n° 40. Légende : “Hans Memling (vers 1435-1494), Allégorie de la Chasteté [...]”. Les dimensions indiquées (44,7 x 38 cm) comprennent étrangement l’encadrement moderne.
2Il s’agit de cristal de roche plutôt que d’améthyste, comme on le lit souvent. L’améthyste se signale en effet par une couleur violette, que l’on n’observe pas sur la montagne.
3Micheline COMBLEN-SONKES, Les Musées de l’Institut de France […] (Corpus de la peinture du XVe siècle dans les Pays-Bas méridionaux et la Principauté de Liège, 15), Bruxelles, 1988, n° 157. Voir, depuis lors, Dirk DE VOS, Hans Memling. Het volledige œuvre, Anvers, 1994, cat. n° 34 ;Barbara BAERT, The Allegory with a Virgin. Contributions to the Solution of an Iconographical Enigma, dans : Memling Studies. Proceedings of the International Colloquium (Bruges, 10-12 November 1994), Louvain, 1997, pp. 195-210 ;Barbara G. LANE, Hans Memling. Master Painter in Fifteenth-Century Bruges, Turnhout, 2009, cat. n° B 11.
4Micheline COMBLEN-SONKES, Les Musées de l’Institut de France […] (Corpus de la peinture du XVe siècle dans les Pays-Bas méridionaux et la Principauté de Liège, 15), Bruxelles, 1988, p. 82.
5Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Hans Memling. Het volledige œuvre, Anvers, 1994, cat. n° 23 ;Cyriel STROO / Pacale SYFER-d’OLNE, dans : The Dirk Bouts, Petrus Christus, Hans Memling and Hugo van der Goes Groups (The Flemish Primitives. Catalogue of Early Netherlandish Painting in the Royal Museums of Fine Arts of Belgium, 2), Bruxelles, 1999, n° 7.
6Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Hans Memling. Het volledige œuvre, Anvers, 1994, cat. n° 62 ;Micheline COMBLEN-SONKES / Philippe LORENTZ, Musée du Louvre, Paris, II (Corpus de la peinture du XVesiècle dans les Pays-Bas méridionaux et la Principauté de Liège, 17), Bruxelles, 1995, n° 182.
7Micheline COMBLEN-SONKES, Les Musées de l’Institut de France […] (Corpus de la peinture du XVe siècle dans les Pays-Bas méridionaux et la Principauté de Liège, 15), Bruxelles, 1988, p. 82.
8Micheline COMBLEN-SONKES, Les Musées de l’Institut de France […] (Corpus de la peinture du XVesiècle dans les Pays-Bas méridionaux et la Principauté de Liège, 15), Bruxelles, 1988, p. 77.
9Micheline COMBLEN-SONKES, Les Musées de l’Institut de France […] (Corpus de la peinture du XVesiècle dans les Pays-Bas méridionaux et la Principauté de Liège, 15), Bruxelles, 1988, p. 77.
10Voir, sur l’hyperrestauration, Hélène VEROUGSTRAETE / Roger VAN SCHOUTE / Till-Holger BORCHERT (éds.), Restaurateurs ou faussaires des Primitifs flamands? (cat. d’exp.), Bruges, Groeningemuseum, 2004-2005.
11Voir, sur cette œuvre et son auteur, Dominique VANWIJNSBERGHE (éd.), Autour de la Madeleine Renders. Un aspect de l’histoire des collections, de la restauration et de la contrefaçon en Belgique dans la première moitié du XXe siècle (Scientia Artis, 4), Bruxelles, 2008. Voir, sur l’hyperrestauration, le corpus d’œuvres rassemblées dans : Hélène VEROUGSTRAETE / Roger VAN SCHOUTE / Till-Holger BORCHERT (éds.), Restaurateurs ou faussaires des Primitifs flamands? (cat. d’exp.), Bruges, Groeningemuseum, 2004-2005.
12Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Hans Memling. Het volledige œuvre, Anvers, 1994, cat. n° 66.
13Comme le veut l’approche comparatiste en histoire de l’art, l’existence de motifs se retrouvant dans des œuvres certaines de Memling constitue a priori un argument en faveur de l’attribution du panneau du Musée Jacquemart-André à cet artiste. Ce type de raisonnement apparaît fort bien, de manière paradoxale, dans la rubrique F du texte de Micheline Comblen. Voir Micheline COMBLEN-SONKES, Les Musées de l’Institut de France […] (Corpus de la peinture du XVe siècle dans les Pays-Bas méridionaux et la Principauté de Liège, 15), Bruxelles, 1988, p. 82 : “Aucune œuvre peinte, dessinée ou gravée ne peut être mise en rapport direct avec l’Allégorie. Cependant, il existe des similitudes entre des détails de celle-ci et des tableaux normalement attribués à Memling […]”. Et l’auteure de citer notamment les liens existant avec le Diptyque du Cellier et le Martyre de saint Sébastien. En ce qui concerne cette dernière œuvre, elle signale toutefois le fait que l’ “élément de comparaison” se trouve dans une zone restaurée, ce qui pourrait lui enlever sa valeur probante. On a le sentiment que cette remarque a été rédigée a posteriori, après que l’auteure a reçu les photographies de détail mettant en évidence le réseau de craquelures suspect qui recouvre le haut du tableau.
14New York, Vente Sotheby’s, 6 juin 2012, n° 3 ;huile sur bois ;50,2 x 36,2 cm. La représentation est pourvue d’un commentaire en vers dans le bas : “Als sterckheit compt met huer ghewelt / So wort ionckheit ter neder gevelt” (“Quand la Force vient avec toute sa puissance, la jeunesse est jetée bas”).