Historienne de l’art et doctorante à l’Université libre de Bruxelles, Emilie Berger effectue actuellement une thèse portant sur les stratégies d’émergence et de visibilité des peintres belges dans la seconde moitié du XIXe siècle. Par le biais de l’étude des trajectoires individuelles des membres de la Société libre des Beaux-Arts (1868-1876), première société d’artistes créée en marge du système académique, elle tente d’appréhender l’émergence du « système marchand-critique » et de la figure de « l’artiste indépendant » en Belgique. Son intérêt pour le fonctionnement du monde artistique au XIXe s’est aiguisé au sein du musée Félicien Rops où elle a collaboré au projet d’édition de la correspondance de l’artiste. L’art monumental est également au cœur de ses préoccupations. Son mémoire consacré à l’étude des peintures murales de Géo De Vlamynck (1897-1980) a été publié dans les Annales d’Histoire de l’Art et d’Archéologie de l’ULB (2010).