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Robert Doisneau. Sculpteurs et sculptures
L’atelier de Doisneau à Montrouge n’était pas éloigné du musée Rodin à Meudon où il aimait faire poser ses modèles, loin du tumulte parisien. Aussi, le 25 septembre 1993, il choisit la Villa des Brillants pour photographier le dessinateur Philippe Druillet avec qui il partageait un projet de bande dessinée, « Paris de fous ». Dernier portrait. Dernier projet. Il meurt six mois plus tard sans voir paraître l’ouvrage qui ne sera publié qu’en 1995.
Ces images ont été le point de départ de cette exposition. La familiarité de Doisneau avec le musée Rodin a suscité l’envie de montrer son œuvre à travers les liens qui l’unissaient aux sculpteurs et à la sculpture. Les trente tirages présentés, parmi lesquels des photographies devenues des icones côtoient des inédites, donnent un aperçu de la richesse de ce thème. A l’occasion de reportages, de commandes, de rencontres fortuites ou amicales, le photographe fréquenta, tout au long de sa carrière, de très nombreux ateliers de sculpteurs parmi lesquels Arp, Canonici, César, Giacometti, Hadju, Hernandez, Henri Laurens, Parpan, Tinguely, Niki de Saint-Phalle et enfin Voisin.
Hommes des villes, Doisneau aimait photographier la statuaire qui orne les places et les jardins publics. C’est l’occasion de prises de vue ludiques et pleines d’humour comme celles réalisées à l’improviste lors de l’installation des sculptures de Maillol dans le jardin des Tuileries. Méconnues mais plus piquantes sont celles où l’on voit Dina Vierny orchestrer les opérations.
Après la Seconde Guerre mondiale, le nom de Rodin ne connaissait pas l’engouement dont il bénéficie aujourd’hui et Doisneau, comme le public, ne retient de son œuvre que sa sculpture la plus emblématique le « Penseur ». L’histoire commence en 1950, à l’occasion d’un reportage à la fonderie Rudier où l’on voit, par une succession d’images, les formes de la ronde bosse émerger du moule avant d’être soulevée par un treuil pour être fixée sur sa base. Quelques années plus tard, le photographe réalise plusieurs prises de vue de la sculpture dans le jardin du musée avec les Invalides en arrière-plan. En 1993, c’est derrière le « Penseur » que Druillet, facétieux, prend la pose pour son ami Doisneau. Par un effet de perspective, le dessinateur, vêtu de noir semble à l’échelle du poète en bronze. La boucle est bouclée.
Accueillie au sein de l’atelier des antiques récemment rénové, cette exposition est la deuxième proposée au musée Rodin de Meudon. Elle témoigne du développement, tant sur le volet culturel que social, de cet endroit où vécut Rodin. A la fois demeure de l’artiste et atelier, le maître avait voulu en faire un lieu de création et de rencontre.


News
24 March 2015


Ces images ont été le point de départ de cette exposition. La familiarité de Doisneau avec le musée Rodin a suscité l’envie de montrer son œuvre à travers les liens qui l’unissaient aux sculpteurs et à la sculpture. Les trente tirages présentés, parmi lesquels des photographies devenues des icones côtoient des inédites, donnent un aperçu de la richesse de ce thème. A l’occasion de reportages, de commandes, de rencontres fortuites ou amicales, le photographe fréquenta, tout au long de sa carrière, de très nombreux ateliers de sculpteurs parmi lesquels Arp, Canonici, César, Giacometti, Hadju, Hernandez, Henri Laurens, Parpan, Tinguely, Niki de Saint-Phalle et enfin Voisin.
Hommes des villes, Doisneau aimait photographier la statuaire qui orne les places et les jardins publics. C’est l’occasion de prises de vue ludiques et pleines d’humour comme celles réalisées à l’improviste lors de l’installation des sculptures de Maillol dans le jardin des Tuileries. Méconnues mais plus piquantes sont celles où l’on voit Dina Vierny orchestrer les opérations.
Après la Seconde Guerre mondiale, le nom de Rodin ne connaissait pas l’engouement dont il bénéficie aujourd’hui et Doisneau, comme le public, ne retient de son œuvre que sa sculpture la plus emblématique le « Penseur ». L’histoire commence en 1950, à l’occasion d’un reportage à la fonderie Rudier où l’on voit, par une succession d’images, les formes de la ronde bosse émerger du moule avant d’être soulevée par un treuil pour être fixée sur sa base. Quelques années plus tard, le photographe réalise plusieurs prises de vue de la sculpture dans le jardin du musée avec les Invalides en arrière-plan. En 1993, c’est derrière le « Penseur » que Druillet, facétieux, prend la pose pour son ami Doisneau. Par un effet de perspective, le dessinateur, vêtu de noir semble à l’échelle du poète en bronze. La boucle est bouclée.
Accueillie au sein de l’atelier des antiques récemment rénové, cette exposition est la deuxième proposée au musée Rodin de Meudon. Elle témoigne du développement, tant sur le volet culturel que social, de cet endroit où vécut Rodin. A la fois demeure de l’artiste et atelier, le maître avait voulu en faire un lieu de création et de rencontre.
Informations pratiques

Lieu : Musée Félicien Rops
12 rue Fumal, 5000 Namur
Dates : Du 15 mars au 30 août 2015
Horaire : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.ropsfabre.be
12 rue Fumal, 5000 Namur
Dates : Du 15 mars au 30 août 2015
Horaire : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.ropsfabre.be
Galerie

Galery

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