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Mohamed Bourouissa. Urban Riders

Le plasticien franco-algérien, né à Blida en 1978, est aujourd’hui l’un des artistes majeurs de sa génération. Dès les premières séries photographiques Périphérie (2005-2008) et Temps mort (2008) se dégagent les principes de son travail : l’observation de la société par ses marges et les pratiques collectives où la dimension humaine occupe une place centrale.
L’exposition Urban Riders s’articule autour du film Horse Day réalisé à Philadelphie, dans le quartier de Strawberry Mansion, au nord-ouest de la ville et dont la réalisation a marqué une étape décisive dans l’évolution du travail de l’artiste.
Durant huit mois, il s’est intéressé aux écuries associatives de « Fletcher Street » qu’il a découvertes grâce aux images de Martha Camarillo, une photographe américaine. Territoire de réparation et de cristallisation des imaginaires, fondées par des cavaliers afro-américains, les écuries de « Fletcher Street » accueillent les jeunes adultes du quartier et offrent un refuge aux chevaux abandonnés. Sans pour autant documenter une réalité, l’artiste s’est emparé de l’histoire du lieu, de l’imagerie du cowboy et de la conquête des espaces.
Au fil des mois, Mohamed Bourouissa s’est attaché à créer des conditions d’échange et de partage avec la communauté locale. Il a imaginé un événement, Horse Day, « une journée du cheval », inspiré des concours de « tuning » de voitures, invitant des artistes de Philadelphie à concevoir et réaliser avec les cavaliers des costumes pour les chevaux. Le film, de facture cinématographique, retrace ce projet. Il rend compte avec force d’une utopie urbaine. Fasciné par l’histoire de la représentation des cowboys noirs, il synthétise des questionnements récurrents : l’appropriation des territoires, le pouvoir, la transgression.
Horse Day s’accompagne d’un corpus d’une centaine de pièces. Un ensemble d’œuvres graphiques traduit la liberté et la richesse du langage plastique de l’artiste. Croquis sur le vif, dessins préparatoires, story-board du film, collages, encres, aquarelles relatent l’origine du projet et son élaboration. En regard de cet ensemble, sont présentés des portraits de cavaliers et les costumes des chevaux. Prolongeant la métaphore du « tuning », des éléments de carrosseries sont agencés et deviennent le support des images du film.


News
14 February 2018


L’exposition Urban Riders s’articule autour du film Horse Day réalisé à Philadelphie, dans le quartier de Strawberry Mansion, au nord-ouest de la ville et dont la réalisation a marqué une étape décisive dans l’évolution du travail de l’artiste.
Durant huit mois, il s’est intéressé aux écuries associatives de « Fletcher Street » qu’il a découvertes grâce aux images de Martha Camarillo, une photographe américaine. Territoire de réparation et de cristallisation des imaginaires, fondées par des cavaliers afro-américains, les écuries de « Fletcher Street » accueillent les jeunes adultes du quartier et offrent un refuge aux chevaux abandonnés. Sans pour autant documenter une réalité, l’artiste s’est emparé de l’histoire du lieu, de l’imagerie du cowboy et de la conquête des espaces.
Au fil des mois, Mohamed Bourouissa s’est attaché à créer des conditions d’échange et de partage avec la communauté locale. Il a imaginé un événement, Horse Day, « une journée du cheval », inspiré des concours de « tuning » de voitures, invitant des artistes de Philadelphie à concevoir et réaliser avec les cavaliers des costumes pour les chevaux. Le film, de facture cinématographique, retrace ce projet. Il rend compte avec force d’une utopie urbaine. Fasciné par l’histoire de la représentation des cowboys noirs, il synthétise des questionnements récurrents : l’appropriation des territoires, le pouvoir, la transgression.
Horse Day s’accompagne d’un corpus d’une centaine de pièces. Un ensemble d’œuvres graphiques traduit la liberté et la richesse du langage plastique de l’artiste. Croquis sur le vif, dessins préparatoires, story-board du film, collages, encres, aquarelles relatent l’origine du projet et son élaboration. En regard de cet ensemble, sont présentés des portraits de cavaliers et les costumes des chevaux. Prolongeant la métaphore du « tuning », des éléments de carrosseries sont agencés et deviennent le support des images du film.
Informations pratiques

Lieu : Musée de la Photographie
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
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