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Medardo Rosso
News
30 March 2018
L’histoire de l’Italie du XIXe siècle est marquée par la volonté politique de constituer un Etat-nation uni. Le Risorgimento (renaissance et par extension, résurrection), qui se manifeste par une série de révolutions successives, trouve son aboutissement avec la conquête du sud de l’Italie par Giuseppe Garibaldi en 1860. Victor-Emmanuel II est proclamé roi et Turin devient la première capitale de l’Italie. Après la conquête de la Vénétie en 1866 et celle de Rome en 1870, l’Italie est unifiée et le pouvoir central s’installe à Rome.
La pensée de Medardo Rosso (1858-1928) rejoint celle d’un groupe d’artistes et d’intellectuels qui, après un élan d’enthousiasme, ont perdu foi en ce Risorgimento. Avec Rome pour capitale, la nouvelle identité de la jeune nation se construit à l’image de la Rome antique. Ce retour au classicisme donne naissance au premier mouvement bohème italien : la Scapigliatura. Les scapigliaturi (les « échevelés ») ne cherchent pas à modeler l’identité italienne. Leur travail est universel et individualiste. Leurs sujets s’inspirent du quotidien et leur style s’apparente au vérisme.
L’exposition se concentre sur le processus créatif complexe par lequel les sculptures de Rosso ont vu le jour. Le fil conducteur est ici la manière dont il explore les limites de la forme et de la matérialité, créant des variations à l’infini sur ses propres œuvres.
Rosso n’est pas un sculpteur au sens classique du terme. Il ne travaille pas le bois ou la pierre, mais façonne des matières malléables comme l’argile et la cire. Celles-ci lui permettent d’obtenir des effets visuels éphémères et des formes subtiles. Sans cesse, il réétudie en détail ses œuvres antérieures et il fait des variations sur celles-ci, avec des formes différentes ou dans de nouvelles matières.
Dans son art, Rosso ne s’efforce pas seulement de saisir la fugacité du moment, mais il aborde aussi des idées universelles telles que l’abandon et le désespoir, la pauvreté et l’innocence. Ses œuvres sont comme l’abstraction de ces concepts. Rosso ne dramatise pas le moment, mais le capte, le prolonge et finit même, dans ses photos, par le défaire de tout environnement matériel. Il modèle certaines faces de ses sculptures, d’autres pas, et il joue sur la disposition des œuvres d’art dans l’espace. Il guide ainsi volontairement le spectateur dans son observation de la sculpture.
La pensée de Medardo Rosso (1858-1928) rejoint celle d’un groupe d’artistes et d’intellectuels qui, après un élan d’enthousiasme, ont perdu foi en ce Risorgimento. Avec Rome pour capitale, la nouvelle identité de la jeune nation se construit à l’image de la Rome antique. Ce retour au classicisme donne naissance au premier mouvement bohème italien : la Scapigliatura. Les scapigliaturi (les « échevelés ») ne cherchent pas à modeler l’identité italienne. Leur travail est universel et individualiste. Leurs sujets s’inspirent du quotidien et leur style s’apparente au vérisme.
L’exposition se concentre sur le processus créatif complexe par lequel les sculptures de Rosso ont vu le jour. Le fil conducteur est ici la manière dont il explore les limites de la forme et de la matérialité, créant des variations à l’infini sur ses propres œuvres.
Rosso n’est pas un sculpteur au sens classique du terme. Il ne travaille pas le bois ou la pierre, mais façonne des matières malléables comme l’argile et la cire. Celles-ci lui permettent d’obtenir des effets visuels éphémères et des formes subtiles. Sans cesse, il réétudie en détail ses œuvres antérieures et il fait des variations sur celles-ci, avec des formes différentes ou dans de nouvelles matières.
Dans son art, Rosso ne s’efforce pas seulement de saisir la fugacité du moment, mais il aborde aussi des idées universelles telles que l’abandon et le désespoir, la pauvreté et l’innocence. Ses œuvres sont comme l’abstraction de ces concepts. Rosso ne dramatise pas le moment, mais le capte, le prolonge et finit même, dans ses photos, par le défaire de tout environnement matériel. Il modèle certaines faces de ses sculptures, d’autres pas, et il joue sur la disposition des œuvres d’art dans l’espace. Il guide ainsi volontairement le spectateur dans son observation de la sculpture.
Informations pratiques
Lieu : Musée de la Photographie
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
Galerie
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