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L’art Déco & Saint-Quentin. L’invention d’un style international
La Grande Guerre a irrémédiablement marqué et transformé Saint-Quentin. A partir du 28 août 1914 et pendant 31 mois, la ville sera occupée par les soldats allemands et ses habitants confrontés à l’exode puis à un retour dans une cité dévastée à près de 80%. Octobre 1918 : libération de la ville. Le reconstruction se met vite en place sous la houlette de l’architecte municipal Louis Guindez, qui fait appel à des architectes renommés tant sur le plan national, comme Paul Bigot et Urban Cassan qu’au niveau local avec des architectes tout aussi talentueux.
Les architectes, associés de décorateurs, sculpteurs et ferronniers tels que Raymond Sube et Edgard Brandt, reconstruisent la plus grande partie des bâtiments publics et privés dans le style Art déco, celui-ci s’imposant comme très novateur du point de vue technique, esthétique et culturel. C’est un art emblématique d’une époque avide de modernité à laquelle toutes les classes sociales aspirent.
Avec la reconstruction apparaissent de nouveaux architectes. Fernand Israël, Adolphe Grisel qui ponctuent la ville de salles de spectacle. Mais le grand architecte saint-quentinois de la reconstruction est sans conteste Louis Guindez qui, avec Jules Arduin, marqueront à jamais le paysage urbain.
En 1925, alors que se tient à Paris l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Moderne qui sera à l’origine de l’expansion mondiale du style Art déco, les édiles de Saint- Quentin inaugurent la salle du Conseil municipal réalisée par Louis Guindez, architecte municipal.
Aujourd’hui encore le centre-ville de Saint-Quentin conserve un ensemble d’édifices qui, même au niveau international, sont dignes de figurer parmi les plus représentatifs de ce style : la façade de l’ancien cinéma La Carillon, le hall de la Poste centrale, le Conservatoire de Musique et de Théâtre, le Buffet de la gare ou encore le pont d’Isle, la magnifique salle du Conseil municipal de l’Hôtel de Ville et, bien sûr, les anciennes Nouvelles Galeries où cette exposition est présentée. Ce lieu emblématique de la ville est ainsi ouvert au public après de nombreuses années en sommeil et constitue un écrin unique et original à cette rétrospective
News
28 January 2016
La Grande Guerre a irrémédiablement marqué et transformé Saint-Quentin. A partir du 28 août 1914 et pendant 31 mois, la ville sera occupée par les soldats allemands et ses habitants confrontés à l’exode puis à un retour dans une cité dévastée à près de 80%. Octobre 1918 : libération de la ville. Le reconstruction se met vite en place sous la houlette de l’architecte municipal Louis Guindez, qui fait appel à des architectes renommés tant sur le plan national, comme Paul Bigot et Urban Cassan qu’au niveau local avec des architectes tout aussi talentueux.Les architectes, associés de décorateurs, sculpteurs et ferronniers tels que Raymond Sube et Edgard Brandt, reconstruisent la plus grande partie des bâtiments publics et privés dans le style Art déco, celui-ci s’imposant comme très novateur du point de vue technique, esthétique et culturel. C’est un art emblématique d’une époque avide de modernité à laquelle toutes les classes sociales aspirent.
Avec la reconstruction apparaissent de nouveaux architectes. Fernand Israël, Adolphe Grisel qui ponctuent la ville de salles de spectacle. Mais le grand architecte saint-quentinois de la reconstruction est sans conteste Louis Guindez qui, avec Jules Arduin, marqueront à jamais le paysage urbain.
En 1925, alors que se tient à Paris l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Moderne qui sera à l’origine de l’expansion mondiale du style Art déco, les édiles de Saint- Quentin inaugurent la salle du Conseil municipal réalisée par Louis Guindez, architecte municipal.
Aujourd’hui encore le centre-ville de Saint-Quentin conserve un ensemble d’édifices qui, même au niveau international, sont dignes de figurer parmi les plus représentatifs de ce style : la façade de l’ancien cinéma La Carillon, le hall de la Poste centrale, le Conservatoire de Musique et de Théâtre, le Buffet de la gare ou encore le pont d’Isle, la magnifique salle du Conseil municipal de l’Hôtel de Ville et, bien sûr, les anciennes Nouvelles Galeries où cette exposition est présentée. Ce lieu emblématique de la ville est ainsi ouvert au public après de nombreuses années en sommeil et constitue un écrin unique et original à cette rétrospective
Informations pratiques
Lieu : Musée de la Photographie
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
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