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Jean Fautrier. Matière et lumière

Peu exposé, cet artiste au parcours solitaire est aujourd’hui considéré comme le plus important précurseur de l’art informel et une figure majeure du renouvellement de l’art moderne après le cubisme.
Jean Fautrier est tout particulièrement lié à l’histoire des collections et de la programmation du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. En effet, en 1964, le musée présente sa première rétrospective, réalisée en étroite collaboration avec l’artiste suite à son importante donation. En 1989, une seconde rétrospective apporta un nouveau regard sur l’ensemble d’une œuvre riche, variée et particulièrement singulière.
La carrière du peintre débute en 1920. Sa peinture, alors figurative, est constituée de natures mortes, paysages et nus qui vont d’un réalisme cru et halluciné à une représentation faite d’une lumière sombre aux formes presque abstraites. Après une brève reconnaissance, la crise économique de 1929 a finalement raison de sa carrière d’artiste. Contraint à quitter Paris, il s’installe au début des années 1930 dans les Alpes où il vivra plusieurs années, travaillant comme moniteur de ski et gérant d’une boîte de jazz.
De retour à Paris en 1940, il retrouve ou rencontre des écrivains tels qu’André Malraux, Francis Ponge, Paul Eluard, Georges Bataille et surtout Jean Paulhan qui sera son plus fervent défenseur. Pendant les années de guerre, il développe une nouvelle forme de l’image dans laquelle la matière prend de plus en plus d’importance dans la représentation des objets, des paysages ou des corps.
Dans ses célèbres séries – Otages (1943-1945), Objets (1955), Nus (1956), Partisans (1957) – les effets de matière deviennent le sujet principal de l’œuvre. Jean Fautrier utilise une peinture à la colle qui mêle les masses de pigments aux encres transparentes ou opaques, d’où émergent des harmonies recherchées et lumineuses, créant ainsi des empâtements et des textures variés provoquant une certaine angoisse.
En 1960, il est célébré à la Biennale de Venise avec le Grand prix de peinture qu’il partage avec Hans Hartung. Fautrier meurt durant l’été 1964, peu après sa première rétrospective au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.


News
30 January 2018


Jean Fautrier est tout particulièrement lié à l’histoire des collections et de la programmation du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. En effet, en 1964, le musée présente sa première rétrospective, réalisée en étroite collaboration avec l’artiste suite à son importante donation. En 1989, une seconde rétrospective apporta un nouveau regard sur l’ensemble d’une œuvre riche, variée et particulièrement singulière.
La carrière du peintre débute en 1920. Sa peinture, alors figurative, est constituée de natures mortes, paysages et nus qui vont d’un réalisme cru et halluciné à une représentation faite d’une lumière sombre aux formes presque abstraites. Après une brève reconnaissance, la crise économique de 1929 a finalement raison de sa carrière d’artiste. Contraint à quitter Paris, il s’installe au début des années 1930 dans les Alpes où il vivra plusieurs années, travaillant comme moniteur de ski et gérant d’une boîte de jazz.
De retour à Paris en 1940, il retrouve ou rencontre des écrivains tels qu’André Malraux, Francis Ponge, Paul Eluard, Georges Bataille et surtout Jean Paulhan qui sera son plus fervent défenseur. Pendant les années de guerre, il développe une nouvelle forme de l’image dans laquelle la matière prend de plus en plus d’importance dans la représentation des objets, des paysages ou des corps.
Dans ses célèbres séries – Otages (1943-1945), Objets (1955), Nus (1956), Partisans (1957) – les effets de matière deviennent le sujet principal de l’œuvre. Jean Fautrier utilise une peinture à la colle qui mêle les masses de pigments aux encres transparentes ou opaques, d’où émergent des harmonies recherchées et lumineuses, créant ainsi des empâtements et des textures variés provoquant une certaine angoisse.
En 1960, il est célébré à la Biennale de Venise avec le Grand prix de peinture qu’il partage avec Hans Hartung. Fautrier meurt durant l’été 1964, peu après sa première rétrospective au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
Informations pratiques

Lieu : Musée de la Photographie
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
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