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Faune. Fais-moi peur!

S’ouvrant sur le monumental Faune de Paul Dardé, l’exposition Faune, fais-moi peur ! fait dialoguer des œuvres d’époques et techniques différentes et évoque les multiples facettes de cet être mystérieux : hybride, espiègle, érotique…
Figure mythologique, le faune apparaît sur les vases grecs au début du VIe siècle avant J-C. Doté d’un corps hybride, d’une sexualité débordante, cet être mystérieux a depuis toujours attiré les artistes. Dans la peinture des XVIIe et XVIIIe siècles, le couple formé d’une nymphe et d’un faune est une solution particulièrement exploitée pour traiter le thème du voyeurisme lubrique pendant le sommeil et celui de la poursuite sexuelle. Ce couple devient après le milieu du XVIIIe siècle le terrain d’expression privilégié pour mettre en scène une joie de vivre délivrée de tout souci et de toute convenance. Des scènes dédiées aux plaisirs simples et typiquement bachiques du vin, de la danse et de l’amour, interprétées dans un cadre pastoral le plus souvent intime, avec peu d’acteurs.
Les artistes du XIXe siècle ne s’intéressent pas simplement au caractère pastoral du mythe, mais voient dans le sujet, l’opportunité d’un traitement plastique du nu à la fois masculin et féminin. Certains artistes dont Paul Dardé, s’approprient cette figure pour la recréer au gré de leur imagination. Enfin, Picasso dessine des scènes mythologiques, faunes, centaures, nymphes, en particulier lorsqu’il séjourne à Antibes au mois d’août 1946 avec Françoise Gilot, sa jeune compagne d’alors.
La richesse du sujet est déployée au sein de trois grandes sections : « entre attraction et répulsion », « entre sauvagerie et civilisation », « quand le faune inspire l’art ». Chacune est ponctuée par les œuvres facétieuses de Picasso.


News
29 August 2018


Figure mythologique, le faune apparaît sur les vases grecs au début du VIe siècle avant J-C. Doté d’un corps hybride, d’une sexualité débordante, cet être mystérieux a depuis toujours attiré les artistes. Dans la peinture des XVIIe et XVIIIe siècles, le couple formé d’une nymphe et d’un faune est une solution particulièrement exploitée pour traiter le thème du voyeurisme lubrique pendant le sommeil et celui de la poursuite sexuelle. Ce couple devient après le milieu du XVIIIe siècle le terrain d’expression privilégié pour mettre en scène une joie de vivre délivrée de tout souci et de toute convenance. Des scènes dédiées aux plaisirs simples et typiquement bachiques du vin, de la danse et de l’amour, interprétées dans un cadre pastoral le plus souvent intime, avec peu d’acteurs.
Les artistes du XIXe siècle ne s’intéressent pas simplement au caractère pastoral du mythe, mais voient dans le sujet, l’opportunité d’un traitement plastique du nu à la fois masculin et féminin. Certains artistes dont Paul Dardé, s’approprient cette figure pour la recréer au gré de leur imagination. Enfin, Picasso dessine des scènes mythologiques, faunes, centaures, nymphes, en particulier lorsqu’il séjourne à Antibes au mois d’août 1946 avec Françoise Gilot, sa jeune compagne d’alors.
La richesse du sujet est déployée au sein de trois grandes sections : « entre attraction et répulsion », « entre sauvagerie et civilisation », « quand le faune inspire l’art ». Chacune est ponctuée par les œuvres facétieuses de Picasso.
Informations pratiques

Lieu : Musée de la Photographie
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
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