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Anne-Marie Schneider. Ritournelle
Œuvres anciennes et récentes, vidéos et sculptures de l’artiste ponctuent l’exposition et s’entremêlent aux dessins petits formats pour créer un ensemble cohérent et varié.
L’improvisation comme moteur de l’œuvre - Tout comme Victor Hugo, Michaux ou les surréalistes, Anne-Marie Schneider pratique le dessin en relation avec l’écriture. A l’image de l’écriture automatique, l’improvisation et la spontanéité sont les moteurs du travail de l’artiste. Le tracé prend une place centrale dans son œuvre. Par le biais de l’improvisation, il s’émancipe et prend le dessus sur le principe constructif. L’expérience émotionnelle de l’espace est orientée et structurée par l’écriture. Anne-Marie Schneider décrit elle-même ses dessins « comme des lettres flottantes ».
Recours au grotesque – L’œuvre de l’artiste est dominée par la pratique du dessin : crayon, encre de Chine, fusain, aquarelle et acrylique. Ces formes esquissées avec spontanéité s’apparentant à une écriture automatique constituent une sorte de journal intime peuplé de figures grotesques. L’artiste aborde avec une considération égale le monde de l’intime et celui de la sphère publique. Oscillant entre drames personnels et drames sociaux, ses dessins sont croqués tantôt avec une sensibilité fragile tantôt avec un humour caustique.
Un travail engagé – Ces traumatismes, c’est sur le corps, réceptacle des émotions, qu’ils s’abattent : il se voit torturé, déformé, tendu, étendu. Aux dessins qui évoquent les thèmes de l’intime répondent des dessins plus engagés qui traitent d’événements d’actualité. Il ne s’agit toutefois pas d’une attitude politique, mais bien d’une nécessité pour l’artiste de s’ancrer dans une réalité du monde extérieur. Images oniriques et fantasmes y côtoient une vision crue, parfois cruelle, du réel.
Importance du trivial – Anne-Marie Schneider se sert du trivial non pas comme un répertoire mais comme un moyen pour dépasser le beau et permettre les développements lyriques. Elle force le trait, à la manière des caricaturistes, elle fait grincer les couleurs. Elle cherche aussi les mouvements et, avec le mouvement, la réconciliation des couleurs.
News
19 October 2017
Œuvres anciennes et récentes, vidéos et sculptures de l’artiste ponctuent l’exposition et s’entremêlent aux dessins petits formats pour créer un ensemble cohérent et varié.L’improvisation comme moteur de l’œuvre - Tout comme Victor Hugo, Michaux ou les surréalistes, Anne-Marie Schneider pratique le dessin en relation avec l’écriture. A l’image de l’écriture automatique, l’improvisation et la spontanéité sont les moteurs du travail de l’artiste. Le tracé prend une place centrale dans son œuvre. Par le biais de l’improvisation, il s’émancipe et prend le dessus sur le principe constructif. L’expérience émotionnelle de l’espace est orientée et structurée par l’écriture. Anne-Marie Schneider décrit elle-même ses dessins « comme des lettres flottantes ».
Recours au grotesque – L’œuvre de l’artiste est dominée par la pratique du dessin : crayon, encre de Chine, fusain, aquarelle et acrylique. Ces formes esquissées avec spontanéité s’apparentant à une écriture automatique constituent une sorte de journal intime peuplé de figures grotesques. L’artiste aborde avec une considération égale le monde de l’intime et celui de la sphère publique. Oscillant entre drames personnels et drames sociaux, ses dessins sont croqués tantôt avec une sensibilité fragile tantôt avec un humour caustique.
Un travail engagé – Ces traumatismes, c’est sur le corps, réceptacle des émotions, qu’ils s’abattent : il se voit torturé, déformé, tendu, étendu. Aux dessins qui évoquent les thèmes de l’intime répondent des dessins plus engagés qui traitent d’événements d’actualité. Il ne s’agit toutefois pas d’une attitude politique, mais bien d’une nécessité pour l’artiste de s’ancrer dans une réalité du monde extérieur. Images oniriques et fantasmes y côtoient une vision crue, parfois cruelle, du réel.
Importance du trivial – Anne-Marie Schneider se sert du trivial non pas comme un répertoire mais comme un moyen pour dépasser le beau et permettre les développements lyriques. Elle force le trait, à la manière des caricaturistes, elle fait grincer les couleurs. Elle cherche aussi les mouvements et, avec le mouvement, la réconciliation des couleurs.
Informations pratiques
Lieu : Musée de la Photographie
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
11 avenue Paul Pastur, 6032 Charleroi
Dates : Jusqu’au 22 mai 2016
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00
Lien : www.museephoto.be
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