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Notes
Notes
Numéro | Note |
1 | Exposition universelle de 1867 à Paris. Catalogue publié par la Commission impériale, Paris, 1867. |
2 | WEISBERG G.P., Philippe Burty and a Critical Assessment of Early Japonisme, dans Japonisme in Art. An International Symposium, Tokyo, 1980, p. 116 |
3 | ISOMI T., La Belgique et le Japon. Aperçu historique, s.l.n.d., p. 10 |
4 | LEJEUNE M., Rapport du 30 octobre 1866, dans le Recueil consulaire belge, tome XIII, Bruxelles, 1867, p. 175. |
5 | VAN DEN BORREN Ch., Michotte, dans Biographie nationale, tome XXXIII, supplément tome V, Bruxelles, 1966, col. 487. |
6 | Samuel Bing est né à Hambourg en 1838. En 1871, il s’installe à Paris où il obtient la nationalité française. En 1875, il effectue un voyage en Chine et au Japon. A son retour, il ouvre deux magasins spécialisés dans la vente d’objets d’art extrême-oriental. Il deviendra, dès 1878, l’un des marchands d’art japonais les plus en vue en Europe (voir KOCH R., Art nouveau Bing, dans Gazette des Beaux-Arts, tome LIII, mars 1859, p. 179). |
7 | Lettre d'Edmond Michotte à Eugène van Overloop, non datée, archives d'un quart de siècle, Michotte décide, en 1905, de vendre sa collection aux Musées royaux d'Art et d'Histoire. |
8 | Après s’être livré à sa passion de collectioneur d’art japonais pendant plus d’un quart de siècle, Michotte décide, en 1905, de vendre sa collection aux Musées royaux d’Art et d’Histoire. D’un seul coup, les Musées se trouveront pourvus de plus de 6 700 oeuvres japonaises dont 4 666 estampes ukiyo-e. |
9 | Tout au Japon, dans L’Art moderne, n°2, 1889, p. 11. |
10 | DU JARDIN J., Peinture, Le japonisme, dans La jeune fille, n°36, 1889, p. 561. |
11 | KOZYREFF Ch., La flambée du japonisme et l’histoire de la collection d’estampes des Musées royaux d’Art et d’Histoire, dans le catalogue d’exposition Estampes japonaises. Collection des Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles, Musées royaux d’Art et d’Histoire, 1989, p. 9. |
12 | Les Musées royaux d'Art et d'Histoire ont connu plusieurs appellations. C'est en 1889 qu'est décidé, par un arrêté royal, que les collections d'antiquités et d'ethnographie seraient transférées au Palais du Cinquantenaire et que ce nouvel ensemble prendrait le nom de Musées royaux des Arts décoratifs et industriels. En 1912, les Musées reçoivent le titre officiel de Musées royaux du Cinquantenaire, titre assez vague qui sera remplacé en 1929 par l'appellation actuelle de Musées royaux d'Art et d'Histoire (cf. Liber Memorialis 1835-1985. Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, 1985, p. 31 et 44). |
13 | L’exposition japonaise, dans L’Art moderne, n°20, 1889, p. 153-154. |
14 | Le terme ukiyo-e se traduit généralement par « image du monde flottant » et désigne à lui seul l'école artistique centrée essentiellement sur la production de livres illustrés et d'estampes qui se développe du XVIIe jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'expression ukiyo (monde flottant) apparaît dès le Moyen Âge pour désigner dans le vocabulaire bouddhique le monde de misère qu'est la vie humaine. Dès le XVIIe siècle, ce vocable perd l'essentiel de sa connotation de précarité pour prendre une résonance hédoniste, évoquant alors le monde flottant dans lequel « navigue » la bourgeoisie d'Edo. Investi de cette nouvelle signification, le terme ukiyo est, en 1680, pourvu du suffixe -e (image, représentation) pour nommer le mouvement artistique qui, nouvellement constitue, se spécialise dans la représentation des plaisirs éphémères auxquels s'adonne le société urbaine (voir notamment NEUER R., LIBERTSON H., YOSHIDA S., Ukiyo-e. 250 ans d’estampes japonaises, Paris, 1985 ; LANE R., L’estampe japonaise. Image d’un monde flottant, Fribourg, 1979 ; MITCHELL C.H., The Japanese Prints. Its Evolution and Essence, Tokyo et New York, 1982). |
15 | Le kabuki, signifiant « suivre le cours de la mode », a été créé par et à l'intention des bourgeois d'Edo du XVIIe siècle. Il s'agissait d'un théâtre populaire uniquement destiné à la classe urbaine. |
16 | Yoshiwara était le quartier luxueux des maisons de plaisirs de la ville d'Edo(Tokyo). |
17 | Catalogue de l'exposition 200 ans d'estampes japonaises. Image du monde mouvant, Liège, Générale de Banque, 1989, p. 5. |
18 | Plus qu'un artiste épris d'orientalisme, Gisbert Combaz a contribué à orienter l'étude des civilisations extrême-orientales vers une connaissance profonde de leurs arts, à une époque où le sens commun tendait encore à les confiner dans une simple séduction artistique. Sa compétence dans la connaissance des arts de l'Extrême-Orient lui vaudra en 1905 la chaire d'histoire de l'art de l'Extrême-Orient à l'Université Nouvelle de Bruxelles, laquelle deviendra en 1929 l'Institut des Hautes Études chinoises. Dès les années 1890, Combaz collectionnera des objets d 'art nippon (LAVACHERY, H. , Combaz, dans Biographie nationale, tome XXXIII, supplément tome V, fascicule 1, 1965, 1965, col. 169-173). Il fera don d’une estampe ukiyo-e de sa collection aux Musées royaux d’Art et d’Histoire en 1935 (archives MRAH, n°1498). L’oeuvre de Gisbert Combaz a été redécouvert par la Famille Wittamer-De Camps, et en particulier par Yolande Oosteens-Wittamer (Fin de siècle. Combaz, Jo, Livemont. La collection Wittamer-De Camps, Bruxelles, Caisse générale d’Epargne et de Retraite, 1991). Plus récemment, Jane Block a consacré un ouvrage à l’artiste (BLOCK J., Gisbert Gombaz (1869-1941) Fin de Siècle Artist, Anvers, 1999). |
19 | COMBAZ G., La Libre Esthétique. Les paysages japonais, dans L’Art moderne, n°14, 1910, p. 17. |
20 | Catalogue de l’exposition 200 ans d’estampes japonaises, op. cit., p. 33. |
21 | COMBAZ G., op. cit., p. 106. |
22 | Auguste Donnay s'est intéressé relativement tôt à l'art japonais. Dès 1887, des estampes japonaises décorent les murs de son atelier (MOCKEL A., Auguste Donnay. Souvenirs et réflexions ; Liège, 1922, p. 11) et en 1888, il dessine, pour l'hebdomadaire Caprice revue, un calendrier japonais (Caprice Revue, n° 5, 31 décembre 1887, p. 1). Sa collection d'art japonais, connue aujourd'hui par divers témoignages, montre l'intérêt qu'il portait particulièrement à l'égard d'Hokusai (BAWIN, J., Le japonisme en Belgique. L'influence de l'ukiyo-e sur l'affiche Art nouveau, mémoire de licence, Université de Liège, 1998-1999, p. 76-85, non publié). |
23 | Hokusai Manga (Deshin Kaishu), 15 volumes, Edo (Eirakuya Tôshirô), 1815 (sur la Manga d'Hokusai, voir notamment l'ouvrage de HILLlER J., The Art of Hokusai in Books Illustration, Londres, 1980). |
24 | Katsushika Hokusai (1760-1849). Hokusai est sans conteste l'une des person- nalités les plus extraordinaires de l'ukiyo-e. Résumer l'œuvre de cet artiste tient assurément de la gageure. L'éclectisme dont il fait preuve et la curiosité qu'il révèle pour tous les thèmes qu'il aborde dans tous les formats trouvent un écho dans le grand nombre de signatures dont use l'artiste ainsi que dans une production estimée à près de quarante mille peintures, dessins, estampes, surimono et livres illustrés. |
25 | DE GONCOURT E., L'art japonais du XVIIIe siècle. Hokousaï, Paris, 1896, p. 116. |
26 | DONNAY, A., cité par L'Œuvre. Préface pour le catalogue de l'exposition Donnay , Liège, 1911 , n°24, p. 121. |
27 | BRUNHAMMER Y., Le Japonisme et l'Art nouveau, dans Japonisme in Art. An International Symposium, Tokyo, 1980, p. 309. |
28 | PARISSE J., Auguste Donnay. Un visage de la terre wallonne, Liège, 1991, p. 126 et 129 ; archives de l'Académie royale des Beaux-Arts de Liège, vol. XXXXI. |
29 | COMBAZ G., op. cit., p. 106. |
30 | COMBAZ G., La Libre esthétique / [...], lithographie en couleurs, 1899, 74x43,5 cm, Paris, Musée de la Publicité, n°13931. |
31 | Notons que le principe sériel des Éléments rappelle celui des estampes japonaises du XIXe siècle (exemple : Série des Trente-six vues du Mont Fuji d'Hokusai, série des Cents vues célèbres d'Edo d'Hiroshige, etc.). |
32 | WICHMANN S., Japonisme, Paris, 1982, p. 127. |
33 | La femme décrite par Privat Livemont est une reine de charme et de rêve dont il traduit la sensualité par des parures onéreuses, des drapés extravagants et surtout par une interminable chevelure ondoyante. Le modèle féminin de Livemont, qui s'inscrit dans la lignée des icônes byzantines de Mucha, est très souvent associé au motif de la vague. Loin d'être le thème central de la composition, la vague est uniquement présente pour répondre au caractère ondoyant de la chevelure féminine. Son interprétation de la vague est donc essentiellement dictée par une conception décorative et symboliste (Fin de siècle. Combaz, Jo, Livemont. La collection Wittamer-De Camps, op. cit., p. 45-47, 48-61, 81-88). |
34 | À l'instar de Livemont, le style de Mucha se caractérise par des ornements floraux et par des visages féminins enveloppées dans un décor de cheveux ondoyants (SAINTON, R., Affiches et gravures Art nouveau, Paris, 1977 ; FAHR- BECKER, G., L'Art nouveau, Cologne, 1997, p. 89-90, 405). |
35 | DUCHESNE, J.-P., Affiches belges, Liège, 1981, p. 40. |
36 | COMBAZ G., Étude d'art décoratif, dans L'Art moderne, n°2, 1894, p. 10. |
37 | On ne sait que très peu de choses à propos d'Henri Meunier, si ce n'est qu'il est initié dès son plus jeune âge aux arts de la gravure par son propre père. Disposé à mener une carrière dans les Beaux-Arts, il fréquente l'Académie d'Ixelles avant d'être établi auprès de Blanc-Garin à Paris (DUCHESNE J.-P., Affiches belges, Liège, 1981, p. 48). Des quelques notes biographiques consacrées à l'artiste, aucun élément ne permet d'affirmer l'existence d’un intérêt particulier pour l'art nippon. Par contre, ses affiches constituent un témoignage suffisant pour prétendre à une incidence directe – sinon certaine, du moins probable – de l'ukiyo-e. |
38 | BAUWENS, M. et al., Les affiches étrangères illustrées, Paris, 1897, p. 104. |
39 | Kitagawa Utamaro (1753-1806). Utamaro est universellement reconnu comme l'un des plus grands dessinateurs de l'ukiyo-e. En tout cas, c'est lui, avec Hokusai, que les Occidentaux mirent au pinacle de la xylographie japonaise quand ils eurent la révélation de l'estampe japonaise. Utamaro a été influencé par Kiyonaga. Il lui doit le type particulier de ses mises en page et d'autres traits comme les effets de transparence des étoffes. C'est d'ailleurs au moment où Kiyonaga décline qu'Utamaro atteint sa maîtrise technique et artistique, ce qui lui assurera une prééminence incontestée dans l'école ukiyo-e durant les ères Kansei et Kyôwa (1789-1804). |
40 | LACAMBRE, G., Les milieux japonisants à Paris, dans Japonisme in Art. An International Symposium, Tokyo, 1980, p. 43. |
41 | Rassenfosse a évolué dans un milieu propice à développer une passion pour les arts extra-européens. Son père tenait un magasin, la Maison Rassenfosse-Brouet, spécialisé dans la vente d'objets orientaux et extrême-orientaux. A l'instar de son ami Auguste Donnay, il a également été un collectionneur d'art japonais. Ce que l'on peut connaître aujourd'hui de sa collection se caractérise par la présence de nombreux livres illustrés et par toute une série d'objets divers du Japon (sur le japonisme d'Armand Rassenfosse, voir BAWIN J., Le japonisme en Belgique à la fin du XIXe siècle. Le cas d'Armand Rassenfosse, dans Les actes du sixième congrès de l'association des cercles francophones d'histoire et d'archéologie de Belgique, tome IV, Mons, 2002, p. 883-897). |
42 | On le retrouve d'ailleurs également sur l'affiche d'Auguste Donnay (fig. 2). |
43 | MELOT M., Questions au japonisme, dans Japonisme in Art. An International Symposium, Tokyo, 1980, p. 256. |