Avant-propos
Cela fait au moins 2.700 ans que les sirènes fascinent les hommes. Sans doute cette séduction, qui ne s’est jamais démentie depuis Homère, n’est-elle pas étrangère à l’intérêt que la présente étude a suscité depuis sa publication, fin 1997. Quasi épuisée à l’heure actuelle, après un retirage en 2000, elle n’aurait plus pu continuer à faire revivre leur histoire séculaire, si Hervé Hasquin, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Belgique, n’avait pas eu la généreuse idée de proposer de la mettre en ligne. Après donc avoir bénéficié de l’appui de la prestigieuse institution pour la publication de cette étude sous forme de livre, j’ai donc l’immense privilège de bénéficier à nouveau de son soutien pour sa diffusion gratuite sur la toile. Qu’elle en soit chaleureusement remerciée, de même que l’initiateur du projet à qui j’exprime ici ma reconnaissance émue.
Mais il serait injuste de ne pas associer à ces remerciements, toute l’équipe de Koregos, et plus particulièrement son président, Marc Seminckx, sans oublier Anthony Spiegeler, qui s’est acquitté avec autant d’efficacité que de diplomatie de la tâche délicate d’intermédiaire entre l’auteur et la société multimedia en charge du projet. Et il en fallait de l’entregent, l’entreprise s’apparentant par maints côtés, à un travail de Titan ! C’est pourquoi, ma reconnaissance lui est également acquise, comme à toute l’équipe d’Organica, qui a assumé la tâche plus qu’ingrate de scanner l’ouvrage et de débarrasser la nouvelle version des innombrables scories inhérentes à ce type de procédé, avant de la transformer en un instrument de travail performant, doublé d’un support de lecture extrêmement confortable. Ainsi, les notes de bas de page fonctionnent-elles de manière « interactive », en étant intégrées au texte au moindre clic. Dans un même esprit, le Supplément illustré a été conçu de manière dynamique par l’adjonction d’une fonction « diaporama ». Il est également devenu possible de comparer plusieurs illustrations entre elles. À cet égard, nous attirons l’attention du lecteur sur le remplacement d’une certain nombres de photos N/B par des clichés en couleur– ce qui confère indéniablement à l’ensemble un caractère plus vivant.
Parée de toutes ces qualités, la présente version en ligne, nous semble susceptible de faire rêver encore longtemps aux sirènes. Puisse le lecteur, tel Ulysse, être charmé par leur chant, tout en n’y succombant pas !
Septembre 2014