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- - - - Didier Martens De l'art du réemploi au XIIe siècle Deux images de Notre-Dame de Liesse éditées à Paris par Jean Messager
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Reporticle : 212 Version : 1 Rédaction : 01/02/2017 Publication : 02/11/2017
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Notes

NuméroNote
1Voir, sur le pèlerinage de Liesse et la dévotion à Notre-Dame de Liesse, les ouvrages de Bruno MAES : Notre-Dame de Liesse. Huit siècles de libération et de joie, Paris, 1991 ; Le Roi, la Vierge et la nation. Pèlerinages et identité nationale entre Guerre de cent ans et Révolution, Paris, 2002 ; Notre-Dame de Liesse. Une Vierge noire en Picardie, Langres, 2009. Ces trois livres se répétant en partie, il sera exclusivement fait référence ci-après au plus détaillé, celui de 2002.
2Voir, à ce sujet, Comte DE HENNEZEL D’ORMOIS, Notre-Dame de Liesse. Sa légende, d’après le plus ancien texte connu, s.l., 1934.
3J. DE SAINT-PÉRÈS, Histoire miraculeuse de Nostre-Dame de Liesse, avec l’instruction pour les pèlerins qui vont rendre leurs vœux dans la sainte chapelle […], Paris, 1657, p. 76. Voir, sur cet ouvrage, B. MAES, op. cit., 2002, p. 225.
4Voir, à ce propos, le commentaire que donne Ernst H. GOMBRICH de la représentation de Notre-Dame de Paris dans une gravure de Matthäus Merian l’ancien remontant aux années 1630 (L’Art et l’illusion. Psychologie de la représentation picturale, Paris, 1987, p. 99).
5Voir, à ce sujet, Christina CEULEMANS, « Ontstaan en betekenis van geklede beelden », dans : Mechels houtsnijwerk in de eeuw van Keizer Karel (cat. d’exp.), Malines, Museum Schepenhuis, 2000, pp. 61-77.
6Voir, sur cette confrérie, rétablie en 1664, B. MAES, op. cit., 2002, pp. 431-432.
7Gravure sur cuivre ; 20 x 13 cm. La description est faite d’après l’exemplaire conservé à Paris, Bibliothèque nationale de France, Cabinet des Estampes, Série RC mat 20 - boîte folio (vocables en L). Cet exemplaire est reproduit dans les trois ouvrages de B. MAES, op. cit.
8Gravure sur cuivre ; 20 x 13 cm. La description est faite d’après l’exemplaire conservé à Paris, Bibliothèque nationale de France, Cabinet des Estampes, Série RC mat 20 - boîte folio (vocables en L). Cet exemplaire est reproduit dans les trois ouvrages de B. MAES, op. cit.
9Voir, sur ce rébus, B. MAES, op. cit., 2002, pp. 79, 87.
10C’est ce que démontrent, par exemple, ces rimes tirées des Satires de BOILEAU (1666) : 
« Si tu veux posséder ta Lucrèce à ton tour,
Attends, discret mari, que la belle en cornette
Le soir ait étalé son teint sur la toilette,
Et dans quatre mouchoirs, de sa beauté salis,
Envoie au blanchisseur ses roses et ses lis » (X, v. 196-200).
11Denis BRUNA, Musée national du Moyen Âge - Thermes de Cluny : Enseignes de pèlerinage et enseignes profanes, Paris, 1996, n°s 92, 93, 94. Voir aussi une médaille de pèlerinage remontant au XVe siècle reproduite dans : Légende et cantique de Notre-Dame-de-Liesse, Liesse-Notre-Dame, 1862, p. 18.
12Jacques BOSIUS, Histoire de Nostre Dame de Liesse […], Troyes, 1602.
13« Ave virgo gloriosa stella sole clarior mater fili [on lit hei] gratiosa favo / mellis dulcior, rubicunda plus quam rosa, lilio candidior, omnis / virtus te decorat [on lit dicorat], omnis sanctus te honorat Amen ». La personne qui a gravé l’inscription ne semble pas avoir possédé le latin. Voir, pour un texte quasi identique, attesté dès le XIVe siècle, Hermann Adalbert DANIEL, Thesaurus hymnologicus […], I, Halle, 1841, p. 348, n° DIII ; Ulysse CHEVALIER, Repertorium hymnologicum […], I, Louvain, 1892, p. 130, n° 2214. Je dois ces références au père Robert Godding (Bruxelles, Société des Bollandistes).
14Voir, sur ces trois œuvres, Didier MARTENS, « Modèle(s) et traduction(s) : autour de deux Primitifs brabançons du Museo de Zaragoza », dans : Annales de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles, 70, 2009-2011, pp. 19-24.
15Varsovie, Muzeum Narodowe w Warszawie, n° d’inv. M. Ob. 844 ; huile sur bois ; 55,5 x 34,5 cm.
16Saragosse, Museo de Zaragoza, n° d’inv. NIG 9205 ; huile sur bois ; 68 x 52 cm.
17Paris, collection duchesse de Talleyrand et Sagan, avant 1907 ; huile sur bois ; 105 x 75 cm.
18Voir, pour les copies d’après Jérôme Wierix éditées par Jean Messager, V. SELBACH, op.cit., p. 46, notes 56, 57. Cet auteur ne mentionne toutefois pas le lien existant entre les gravures de Jérôme Wierix et les deux représentations de Notre-Dame de Liesse produites dans l’officine parisienne.
19Gravure sur cuivre ; 12,7 x 8,5 cm. Voir, sur cette œuvre, Marie MAUQUOY-HENDRICKX, Les estampes des Wierix conservées au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque royale Albert Ier, Bruxelles, 1978-1983, I, n° 768 ; Zsuzsanna VAN RUYVEN-ZEMAN / Marjolein LEESBERG, The New Hollstein. Dutch & Flemish Etchings, Engravings and Woodcuts 1450-1700. The Wierix F amily, Rotterdam / Amsterdam, 2003-2004, V, n° 1009. Signature Hieronymus Wierx fecit et excud.
20Gravure sur cuivre ; 12,5 x 7,6 cm et 11,3 x 7,6 cm (deux versions).Voir, sur ces deux versions, M. MAUQUOY-HENDRICKX, op. cit., II, n° 1451, sous III, 1°, rép. A, B, C (voir repr. I, pl. 100) ; Z. VAN RUYVEN-ZEMAN / M. LEESBERG, op. cit., V, n°s 977, 978. Signatures Hieronymus Wierx fecit et excudit (version 1) et Hieron. Wierx fecit (version 2).
21Gravure sur cuivre ; 24 x 17,2 cm. Voir, sur cette œuvre, M. MAUQUOY-HENDRICKX, op. cit., II, n° 1451 ; Z. VAN RUYVEN-ZEMAN / M. LEESBERG, op.cit., VIII, n° 1736. Signature Hieron. Wierx fecit
22Voir, par exemple, Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, Cabinet des Estampes, SI 39947 MH 1451, III, 1.
23Il est possible que le graveur ait eu recours ici à un autre modèle gothique tardif. Je n’ai toutefois pas pu l’identifier.
24Voir, à ce sujet, Didier MARTENS, « Du Saint Luc peignant la Vierge à la copie des maîtres : la ‘norme en acte’ dans la peinture flamande des XVe et XVIe siècles », dans : Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 74, 2005, pp. 3-50.
25Gravure sur cuivre ; 12 x 7,2 cm. La description est faite d’après l’exemplaire signé conservé à Paris, Bibliothèque nationale de France, Cabinet des Estampes, Série RC mat 20a - boîte petit folio (vocables en L). Comme me le signale Vanessa SELBACH, conservateur à la Bibliothèque nationale de France (courriel à l’auteur, 17 août 2011), il existe deux états de cette gravure, l’un signé, l’autre non. Dans ce dernier, la signature a été grattée sur la plaque. Ces deux états sont représentés dans la série RC mat. 20a - boîte petit folio (vocables en L). L’exemplaire non signé est reproduit dans deux des trois ouvrages de B. MAES, op. cit. Dans le présent article, c’est l’exemplaire signé qui est illustré (fig. 11). Il porte en haut à droite la mention MAR. Ainsi que le précise Vanessa SELBACH (même courriel), « il ne s’agit pas du mois de ‘may’ qui serait gravé sur le premier état, mais d’un petit cachet ‘Mar’ imprimé jadis par nos soins en haut à droite de certaines estampes provenant de la collection de Michel de Marolles. Ce ‘Mar’ ne figure pas sur l’autre état sans nom d’éditeur ». « Ces petits cachets marquant le coin supérieur droit de certaines estampes ont été apposés à partir du XIXe siècle par la Bibliothèque nationale, lorsqu’on s’est mis à démonter de manière systématique les albums des collectionneurs, pour garder une trace de la provenance des pièces » (courriel de Vanessa SELBACH à l’auteur, 15 septembre 2011).
Michel de Marolles (1600-1681) rassembla une collection de plus de 120.000 estampes, dont une bonne part fut acquise en 1667 par Colbert pour le compte de Louis XIV. Cette collection se trouve à l’origine du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France. Voir, sur Michel de Marolles, Louis BOSSEBOEUF, Un précurseur : Michel de Marolles, abbé de Villeloin. Sa vie et son œuvre, Tours, 1911 ; Vanessa SELBACH, « ‘La Vierge aux yeux crevés’, une image miraculeuse ou superstitieuse ? Du bon usage de l’estampe dans la lutte contre l’iconoclasme protestant au XVIIe siècle », dans : L’estampe au Grand Siècle. Études offertes à Maxime Préaud (Matériaux pour l’Histoire publiés par l’École des Chartes, 9), Paris, 2010, pp. 168-172.
26Voir, sur cette confrérie, B. MAES, op. cit., 2002, pp. 116-117, 299, 410-411.
27Voir, à ce sujet, B. MAES, op. cit., 2002, p. 116.
28Gravure sur cuivre ; 9,4 x 6,5 cm et 9,1 x 6,4 cm. Voir, sur cette œuvre, M. MAUQUOY-HENDRICKX, op. cit., I, n° 756 ; Z. VAN RUYVEN-ZEMAN / M. LEESBERG, op.cit., V, n°s 993, 994. Signatures Hieronymus Wierx fecit et excud. et Hieron. Wierx fecit.
29Huile sur bois ; 86 x 70 cm. Voir, sur cette œuvre, Fine Old Master Paintings […] (cat. de vente), Londres, Sotheby Parke Bernet, 8 novembre 1978, n° 69.
30La sainte Bible selon la Vulgate. Traduction par l’abbé J.-B.Glaire […], Argentré-du-Plessis, 1992, p. 975.
31« Stirps Jesse virgam produxit, virgaque florem / Et super hunc florem requiescit Spiritus almus ; / Virgo Dei genitrix virga est, flos filius ejus ». Cité d’après Jacques-Paul MIGNE, Patrologiæ cursus completus […], CXLI, Paris, 1853, col. 345, n° XI. Voir, sur ce texte, Yves DELAPORTE, « Fulbert de Chartres et l’école chartraine de chant liturgique au XIe siècle », dans : Études grégoriennes, 1957, 2, pp. 55-56. Je dois ces références au père Robert Godding (Bruxelles, Société des Bollandistes).
32Voir, sur la fête de Notre-Dame de Liesse fixée au 8 septembre, B. MAES, op. cit., 2002, pp. 97, 102, 355.
33Voir, à ce propos, un poème de la seconde moitié du XVIe siècle reproduit dans Comte DE HENNEZEL D’ORMOIS, op. cit., 1934, p. 33 : 
« Bons pelerins qui avez devotions, […]
Vous verrez comme fut trouuee Lyesse
Dont la feste est le huictiesme de septembre
Et ce jour la, si est la dedicasse,
Tres grands pardons, ainsi que me remembre,
Donnes y sont, de tres grande efficace ».
34Voir, à ce sujet, Étienne-Nicolas VILLETTE, Histoire de Notre-Dame de Liesse. Seconde édition, revûë, corrigée & augmentée, Laon, 1728, pp. 37, 45.
35Voir, pour un exemple, Didier MARTENS, Peinture flamande et goût ibérique aux XVe et XVIe siècles, Bruxelles, 2010, pp. 89-90.
36Voir, sur cette œuvre, Leontine BUIJNSTERS-SMETS, Jan Massys, een Antwerps schilder uit de zestiende eeuw, Zwolle, 1995, n° 43.
37Voir, à ce sujet, Jacques THUILLIER, « André Félibien et les ‘anciens peintres’ », dans : Hommage à Michel Laclotte. Études sur la peinture du Moyen Âge et de la Renaissance, Milan / Paris, 1994, pp. 494-502.
38Voir, sur cette œuvre, V. SELBACH, L’activité de l’éditeur d’estampes, op. cit., pp. 35, 37. La gravure est signée « Messager fecit » sous les pieds de Marie et « Seb(astien) Gouyon ex(cudit) » dans l’angle inférieur droit.
39François DE HOLLANDE, De la Peinture : dialogues avec Michel-Ange (trad. par S. Matarasso-Gervais), Aix-en-Provence, 1984, p. 31.
40Voir, sur l’histoire de cette copie aux XVIe et XVIIe siècles, Véronique GÉRARD, De castillo a palacio. El Alcázar de Madrid en el siglo XVI, Madrid, 1984, p. 116 ; Jan-Karel STEPPE, « De echo van het Lam Gods van de Gebroeders Van Eyck in Spanje », dans : Het Lam Gods : een recent onderzoek met verrassende resultaten (RAM - Rapport, 4), Maaseik, 1990, pp. 31-37 ; Fernando CHECA CREMADES, notice, dans : Felipe II. Un monarca y su época. Un príncipe del Renacimiento (cat. d’exp.), Madrid, Museo nacional del Prado, 1998-1999, n° 146 ; Ana DIÉGUEZ RODRÍGUEZ, « Precisiones a la historia documental de las copias de Michiel Coxcie del Descendimiento de Roger van der Weyden en las colecciones reales », dans : Quintana, 9, 2010, pp. 111-112, 117.
41« Un retablo grande, que sirve en la capilla, que tiene dos hórdenes de historias de pintura, al hólio, con dos órdenes de puertas [...] ; puesto el d(ic)ho retablo sobre una peana de madera dorada, pintada al hólio […] ». Cité d’après Francisco Javier SÁNCHEZ CANTÓN, Inventarios reales. Bienes muebles que pertenecieron a Felipe II (Archivo documental español, 10), Madrid, 1956-1959, I, p. 21, n° 42. Voir aussi la référence dans le même inventaire à une copie que l’on imagine espagnole d’après la Vierge du retable de l’Agneau mystique de Coxcie : « Una ymagen de Nuestra Señora, de medio cuerpo ; el cavello tendido con una corona de flores, vestida de azul ; en lienzo, al ollio, retrato de la que está en el retablo del altar de la capilla de Palazio […] » (Ibidem, p. 29, n° 82).
42Voir, sur cette œuvre, D. MARTENS, op. cit., 2010, pp. 236-240.
43Voir, sur l’histoire de l’œuvre aux XVIe et XVIIe siècles, Lorne CAMPBELL, notice, dans : Rogier van der Weyden 1400-1464. De Passie van de Meester (cat. d’exp.), Louvain, Museum M, 2009, n° 62.
44« [El Mudo] copiò luego un crucifixo grande y excelentisimo, que esta en el altar de la misma sacristia, muy del natural, aunque nuestra Señora y san Juan tienen las ropas no mas que de blanco y negro ». Cité d’après Lorne CAMPBELL, « De nieuwe beeldtaal van Rogier van der Weyden », dans : Rogier van der Weyden 1400-1464. De Passie van de Meester (cat. d’exp.), Louvain, Museum M, 2009, p. 61, note 27.
45Voir, sur l’histoire de l’œuvre aux XVIe et XVIIe siècles, Aquilin JANSSENS DE BISTHOVEN / Marguerite BAES-DONDEYNE / Dirk DE VOS, Musée communal des Beaux-arts (Musée Groeninge) Bruges, I (Corpus de la peinture du XVe siècle dans les Pays-Bas méridionaux et la Principauté de Liège, 1), Bruxelles, 1983, p. 205.
46« Petro Claissins pictori 24 aprilis [15]99 et sequentibus aliquot mensibus pro pictura et restauratione tabule cum imaginibus olim date huic ecclesie per magistrum Georgium de Pala, et modo collocata in summo altari huius ecclesie, cum pictura duorum angelorum et aliorum dependentium […] ». Cité d’après A. JANSSENS DE BISTHOVEN / M. BAES-DONDEYNE / D. DE VOS, op. cit., Bruxelles, 1983, p. 225, n° 8. Voir aussi, Ibidem, n° 9.
47C’est en 1629 que fut consacré le nouveau maître-autel baroque de Saint-Donatien. Voir, sur cet autel, Jean Luc MEULEMEESTER, « Huyssens, Rubens, Van Mildert en het zeventiende-eeuwse hoofdaltaar van de Sint-Donaaskatedraal in Brugge », dans : Jaarboek Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen, 1986, pp. 173-204.
48Voir, sur cet achat, Marcel DE MAEYER, Albrecht en Isabella en de schilderkunst. Bijdrage tot de geschiedenis van de XVIIde-eeuwse schilderkunst in de Zuidelijke Nederlanden (Verhandelingen van de Koninklijke Vlaamse Academie [...]. Klasse der Schone Kunsten, 9), Bruxelles, 1955, pp. 62-63, 269-270.
49Voir, à ce sujet, Lorne CAMPBELL, notice, dans : L’homme, le mythe et la sensualité. La Renaissance de Jean Gossart. L’œuvre complet (cat. d’exp.), New York (…), The Metropolitan Museum of Art (…), 2010-2011, n° 8 et Maryan W. AINSWORTH, « Alternative Proposal : Jan Gossart, with the Collaboration of Gerard David », dans : Ibidem, pp. 148-149.
50« Digo yo, Joachim Denzenhear, guarda ropa y joyas del Serenisimo Señor Archiduque Alberto, que la pintura sobre tabla, al olio, de la Adoracion de los Tres Reyes Magos […], que su Altesa mando comprar por mano del pintor Grisbeque Benio, beçino de Brusselas, del abadia de Sant Andres[sans doute une erreur de transcription pour Adriano], que esta en camara de Gramont, en ocho mill y quatroscientos reales pagados por finanças […] en el mes de abril de mill y seiscientos y un años, que la dicha pintura hea de poner en la capilla real del palacio de Brusselas en el altar mayor de la dicha capilla […] ». Cité d’après M. DE MAEYER, op. cit., pp. 269-270, n° 22.
51Voir, sur l’histoire de l’œuvre aux XVIIe et XVIIIe siècles, Joseph DESTRÉE, « À propos d’une copie de l’Adoration des Mages de Jean Gossart dit Mabuse », dans : Annales de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles, 35, 1930, pp. 121-123.
52« 72. Una pintura sobre tabla al olio, que solia servir de retablo al altar del oratorio de Su alteza, de Nuestra Señora vestida de azul con manto roxo, sentado en un alto, besando al Niño desnudo ; y abaxo una mesa con un vidrio con vino, manteca, pan, y algunas frutas ; tiene su marco a modo de portada, pintado y dorado. N° 130 ». Cité d’après Maurits SMEYERS, « Schilderijen van Kwinten Metsys in het bezit der aartshertogen Albrecht en Isabella », dans : Miscellanea Jozef Duverger. Bijdragen tot de kunstgeschiedenis der Nederlanden, Gand, 1968, I, p. 140.
53Voir, sur cette œuvre, Larry SILVER, The Paintings of Quinten Massys with Catalogue Raisonné, Oxford, 1984, pp. 224-225, n° 37. Voir, pour l’identification, M. SMEYERS, op. cit., pp. 140-142.
54M. SMEYERS, op. cit., pp. 146-147.
55Voir, à ce sujet, Maria-Isabel POUSÃOU-SMITH, « Quinten Matsys and Seventeenth-Century Antwerp : An Artist and His Uses », dans : Jaarboek Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen, 2001, pp. 137-187 ; Ursula HÄRTING, « ‘Van Meester Quinten - Na Meester Quinten’. Die Wertschätzung der flämischen Altmeister im 17. Jahrhundert in Antwerpen », dans : Acta Historiæ Artium, 44, 2003, pp. 273-283.
56Voir, sur cette œuvre, Matías DÍAZ PADRÓN / Mercedes ROYO-VILLANOVA, David Teniers, Jan Brueghel y los gabinetes de pinturas (cat. d’exp.), Madrid, Museo nacional del Prado, 1992, n° 26. Voir, pour un commentaire de cette œuvre, Victor I. STOICHITA, L’instauration du tableau. Métapeinture à l’aube des Temps modernes, Paris, 1993, pp. 151-163 ; M.I. POUSÃOU-SMITH, op. cit., pp. 179-186.
57Voir, sur ce modèle, L. SILVER, op.cit., pp. 230-231, n° 50.
58Je dois la connaissance des deux exemples cités ci-après à Vanessa SELBACH (courriel à l’auteur, 2 septembre 2011).
59Paris, Bibliothèque nationale de France, Cabinet des Estampes, Réserve Ed -11 (A) - FOL ; gravure sur cuivre ; 16 x 17,5 cm. Signature Thomas de Leu ex.
60Voir, sur cette gravure, M. MAUQUOY-HENDRICKX, op. cit., I, n° 376. Voir, sur ce modèle, Dominique ALLART, La peinture du XVe et du début du XVIe siècle dans les collections publiques de Liège (Répertoire de la peinture des Pays-Bas méridionaux et de la Principauté de Liège aux XVe et XVIe siècles, 6), Bruxelles, 2008, n° 19.
61Paris, Bibliothèque nationale de France, Cabinet des Estampes, Ed - 27 (C, 1) - FOL ; gravure sur cuivre ; 23,5 x 17,8 cm. Monogramme ML ligaturés.
62Voir, sur ce modèle, Christiaan VOGELAAR, Netherlandish Fifteenth and Sixteenth Century Paintings in the National Gallery of Ireland. A Complete Catalogue, Dublin, 1987, pp. 65-66. Un exemplaire sans doute réalisé dans l’entourage immédiat de Van Orley a été récemment mis en vente. Voir Old Masters and 19th Century Art (cat. de vente), Amsterdam, Christie’s, 1er novembre 2011, n° 83.
63Paris, Bibliothèque nationale de France, Cabinet des Estampes, AA 3 (Honervogt, Jacques) ; gravure sur cuivre ; 31,5 x 16,5 cm. Voir, sur cette gravure, V. SELBACH, ‘La Vierge aux yeux crevés’, op. cit., pp. 157-161, 168-172.
64Voir, sur cette peinture et sa prodigieuse destinée, Olivier CHALINE, La bataille de la Montagne blanche (8 novembre 1620). Un mystique chez les guerriers, Paris, 2000 ; Klaus SCHREINER, « Maria victrix. Siegbringende Hilfen marianischer Zeichen in der Schlacht auf dem Weissen Berg (1620) », dans : Kloster - Stadt - Region. Festschrift für Heinrich Rüthing (Sonderveröffentlichung des Historischen Vereins für die Grafschaft Ravensberg, 10), Bielefeld, 2002, pp. 87-144.
65L’influence de la Nativité gravée par Schongauer est patente. Voir, sur cette œuvre, Albert CHÂTELET, notice, dans : Le beau Martin. Gravures et dessins de Martin Schongauer (vers 1450-1491) (cat. d’exp.), Colmar, Musée d’Unterlinden, 1991, n° G6.
66Le contraste est net, à cet égard, avec la représentation du panneau de Strakonitz figurant sur le portrait du père Dominique de Jésus-Marie dû au graveur Nicolas Auroux. Dans ce portrait, le drapé de Marie et de Joseph, comme l’habit des deux bergers, ont été modernisés. Voir, sur ce portrait, V. SELBACH, ‘La Vierge aux yeux crevés’, op. cit., p. 159.
67Voir, sur ce thème iconographique, Marie-Louise DUFEY-HAECK, « Le thème du Repos pendant la Fuite en Égypte dans la peinture flamande de la seconde moitié du XVe au milieu du XVIe siècle », dans : Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 48, 1979, pp. 45-75. On se reportera en particulier aux œuvres reproduites aux pp. 53, 55, 57 (fig. 6).
68Voir, sur cette œuvre, Hilde LOBELLE-CALUWÉ, Musée Memling. Hôpital Saint-Jean. Bruges, Fribourg, 1985, p. 94.
69Voir, sur cet épisode, B. MAES, op. cit., 2002, pp. 154-157.
70Voir, à ce sujet, B. MAES, op. cit., 2002, p. 74. « Et en signe de ce, la dite ymage est mise sur le maistre aoustel, au meillieu des deux autres Nostre-Dames […] » lit-on dans la plus ancienne version manuscrite du légendaire de Liesse (Comte DE HENNEZEL D’ORMOIS, op. cit., p. 62).
71Voir, sur ce type sculpté, Ilene H. FORSYTH, The Throne of Wisdom. Wood Sculptures of the Madonna in Romanesque France, Princeton, 1972 ; Annelies SCHUYTEN / Jan-Frans LEMMENS, Onze-Lieve-Vrouw van Diest in haar culturele en kunsthistorische context (Vrienden van de Sint-Sulpitiuskerk vzw. Jaarboek, 2002 -2003), Diest, 2003.
72Voir, sur René de Cériziers, Carlos SOMMERVOGEL, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, I : Bibliographie, Bruxelles / Paris, 1890-1898, II, coll. 993-999. Voir, sur son Image de Nostre Dame de Liesse. Ou son histoire authentique, B. MAES, op. cit., 2002, p. 227.
73Gravure sur cuivre ; 12 x 7,5 cm. La description est faite d’après l’exemplaire du livre conservé à Reims, Bibliothèque Carnegie, CR IV 499 P.
74Voir, sur ces images, Sophie CASSAGNES-BROUQUET, Vierges noires. Regard et fascination, Rodez, 1990 (l’exemplaire de Liesse est mentionné aux pp. 29, 197, 226-228) ; Gude SUCKALE-REDLEFSEN, « Schwarze Madonnen », dans : Schöne Madonnen am Rhein (cat. d’exp.), Bonn, LVR-Landesmuseum, 2009-2010, pp. 161-175.
75L’auteur associe l’idole au diable, reprenant ainsi à son compte un topos de la littérature chrétienne. Voir, à ce sujet, Jean-Marc VERCRUYSSE, « Voir le diable derrière l’idole à l’époque patristique », dans : L’idole dans l’imaginaire occidental, Paris, 2005, pp. 117-128.
76Voir, sur ce débat, Jean-Marie SANSTERRE, « Unicité du prototype et individualité de l’image : la Vierge Marie et ses effigies miraculeuses. Approche diachronique d’une croyance entre évidence, rejet et ambiguïté », dans : Image et prototype (Degrés, 39, n°s 145-146), Bruxelles, 2011 (sous presse). Cet auteur cite le père de Cériziers et analyse sa position.
77La chapelle fut reconstruite au XVIIIe siècle. Elle existe toujours à La Vallette sous le nom de Ta’Liesse church. Voir, sur cette chapelle, B. MAES, op. cit., 2002, pp. 252-254.
78La première édition remonte à 1708. Voir, sur cet ouvrage, B. MAES, op. cit., 2002, pp. 374-375, 381-382, 391-395, 438-439.
79Cette chapelle existe toujours à Fleury, sous le nom de Notre-Dame de Liesse.