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- - - Arnaud Quertinmont La statuaire funéraire des dignitaires provinciaux de l’empire méroïtique
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Reporticle : 206 Version : 1 Rédaction : 01/05/2017 Publication : 16/08/2017

La statuaire funéraire des dignitaires provinciaux de l’empire méroïtique

Bien que la littérature scientifique relative aux nécropoles méroïtiques, royales ou privées, soit assez abondante, force est de constater qu’il n’existe que peu d’études portant sur la statuaire funéraire. Celle-ci est destinée tant aux défunts masculins que féminins. Son apparition semble se situer à l’aube du premier siècle de notre ère, époque à laquelle de profonds changements s’opèrent dans les conceptions funéraires méroïtiques. En témoignent les nombreuses modifications liées au matériel retrouvé associé à la chapelle funéraire ou à la descenderie menant au caveau (1).

Traditionnellement appelée statue-ba en écho aux représentations ailées égyptiennes, cette catégorie de ronde bosse diffère cependant de son homologue pharaonique (2). En effet, là où l’Égyptien optera pour une représentation stéréotypée, le Méroïte lui préférera une représentation plus familière où certains traits ethniques seront parfois représentés (scarifications) ainsi que certains éléments attestant du rang social du défunt (vêtements, bijoux, attributs…  ).

La statuaire funéraire méroïtique, hormis quelques rares exceptions, ne semble être attestée qu’entre la troisième et la première cataracte. Si, à l’origine, le défunt était simplement figuré sous la forme d’un oiseau, l’iconographie de la statue du défunt va se modifier jusqu’à ne conserver que l’image d’un humain doté d’une paire d’ailes. De taille et de forme variées, cette mise en scène triomphale du disparu le représente alors dans la gloire de son statut et vise à assurer son passage vers le monde de l’au-delà. On retrouve ces images à différents emplacements, au-dessus de la chapelle comme à Karanog (3), ou fichées en terre à proximité de la superstructure comme à Saï (4).

Bien que certaines fonctions exercées par les officiels de l’empire soient connues par l’épigraphie, elles demeurent obscures. En effet, qu’il s’agisse de charges religieuses ou administratives, comme beliloke (5) ou peseto (6), la signification de la plupart de ces titres et la réalité qu’elles recouvrent nous échappent encore partiellement.

Fig. 1 – Statue du peseto Maloton, grès peint, Karanog G 187, 2e-3e siècle ap. J.-C., Assouan, Musée de la Nubie (JE 40232).
Photo : Arnaud QuertinmontClose
Fig. 1 – Statue du peseto Maloton, Assouan, Musée de la Nubie (JE 40232).

Plusieurs témoins archéologiques constituent le corpus documentaire se rapportant à ces hautes fonctions. Ainsi, l’exemple le plus connu de statue de haut dignitaire est celle de Maloton (7), peseto d’Akin (Abina en méroïtique) dont la fonction est conventionnellement traduite par « vice- roi ». Datée des 2e-3e siècles de notre ère, elle fut découverte associée à la tombe G 187 de Karanog. Le défunt est figuré debout, doté d’une paire d’ailes. Ses coudes sont fléchis, les avant-bras tendus vers l’avant. Maloton est vêtu d’une longue tunique à plusieurs pans dont la partie inférieure recouvre un autre vêtement visible au niveau des chevilles. Les pieds sont chaussés d’une paire de sandales. Le torse du peseto est orné d’un collier à plusieurs rangs composés de grosses perles et d’un pendentif représentant le dieu Amon. Deux brassards sont également visibles au niveau des biceps. Le sommet de son crâne présente un orifice dans lequel devait s’insérer un disque solaire, symbole de son statut transfiguré. Les éléments autrefois présents dans ses mains ont disparu. Néanmoins, un fragment présent sur le socle tend à indiquer que le défunt tenait un bâton de commandement dans sa main gauche. Il est plus que vraisemblable qu’il devait également tenir un épi de sorgho dans cette main et une guirlande de fleurs dans l’autre (8). De nombreuses traces de polychromie sont encore visibles sur la pièce, notamment du jaune pour les bijoux et du rouge pour le bas de la tunique.

Les différents éléments qui caractérisent la haute fonction incarnée par Maloton (vêtement, bijoux…  ) permettent également d’identifier plusieurs autres statues de ces hauts dignitaires provinciaux. C’est du site de Karanog que provient la majeure partie des exemples de ce genre, essentiellement datées des 2e-3e siècles de notre ère.

Fig. 2 – Statue de défunt, grès, Karanog G 182, 2e-3e siècle ap. J.-C., Philadelphie, PennMuseum (inv. 7005) ; d’après WOOLLEY (Charles Léonard) et RANDALL-MACIVER (David), Karanog: the Romano-Nubian Cemetery, University Museum Philadelphia, Philadelphia (Eckley B. Coxe Junior Expedition to Nubia 3-4), 1910, pl. 51.
Photo : PennMuseumClose
Fig. 2 – Statue de défunt, Philadelphie, PennMuseum (inv. 7005).

Citons trois exemplaires provenant de ce même site et qui présentent tous des caractéristiques similaires. Il s’agit des statues issues des tombes G  182 (9), G  183 (10) et G  203 (11). Il est à noter que l’exemplaire provenant de G  182 a subi une restauration abusive, la pièce ayant été trouvée acéphale et les bras cassés. Le premier élément commun que l’on remarque est cette longue tunique à plusieurs pans dont la partie inférieure recouvre un autre vêtement visible au niveau des chevilles. Viennent ensuite le collier à larges perles ainsi que les fragments d’un bâton de commandement et/ou un épi de sorgho. Si les statues ne sont pas toutes chaussées de sandales, ces traits communs tendent à indiquer qu’elles représentent une même catégorie de personnages occupant un haut rang (peseto ?). Le collier à plusieurs rangs composés de grosses perles et d’un pendentif représentant le dieu Amon est un élément bien connu des regalia méroïtiques (12). La présence de ce bijou atteste assurément de l’importance de la fonction exercée par le défunt. Citons aussi un fragment découvert à Karanog présentant le bas d’un vêtement similaire (13).

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    Il existe d’autres pièces qui présentent également un vêtement long. Néanmoins, nous manquons de preuve pour attester qu’il s’agit également de dignitaires. Ainsi, une stèle cintrée découverte en surface du site d’Arminna Ouest présente un décor en relief dans le creux où l’on peut voir deux personnages masculins, debout sur une ligne de sol et se tenant par la main (14). Le plus grand occupe l’espace gauche de l’objet et est vêtu d’une longue tunique, à manches longues, décorée de deux bandes de tissus verticales allant de l’encolure jusqu’au bas du vêtement. Sa main droite tient un bâton arrivant à la hauteur de ses épaules. Sa tête est ornée d’un bandeau. Il donne la main gauche à un personnage plus petit, vêtu à l’identique et situé juste derrière lui. Ce vêtement, si spécifique, renvoie-t-il à une fonction hiérarchique ou n’est-il simplement qu’un habit ? La présence du bandeau semblerait indiquer le contraire comme nous le verrons plus loin.

    Fig. 5 – Statue de défunt, grès, Shablul 22B/24, 1er-3e siècle ap. J.-C., Philadelphie, PennMuseum (inv. 5005) ; d’après WOOLLEY (Charles Léonard) et RANDALL-MACIVER (David), Areika, University Museum Philadelphia, Philadelphia (Eckley B. Coxe Junior Expedition to Nubia 1), 1909, pl. 17/20.
    Photo : PennMuseumClose
    Fig. 5 – Statue de défunt, Philadelphie, PennMuseum (inv. 5005).

    La statue découverte entre les tombes 22B et 24 de Shablul pourrait également rejoindre ce corpus ; l’habit est cependant d’aspect moins élaboré (15). Vêtu d’une longue tunique recouvrant un autre vêtement, le défunt, les bras le long du corps, tient dans la main droite un textile (fragmentaire), tandis que la main gauche tient un bâton. Aucun bijou ne semble présent, à moins qu’ils n’aient été peints et aient disparu depuis. Il n’est en effet pas rare d’observer des restes de polychromie sur ces statues, comme l’attestent certains exemplaires de Nag Gamus et de Karanog.

    Fig. 6 – Statue de défunt, grès, Faras 1218, 2e-3e siècle ap. J.-C., localisation actuelle inconnue ; d’après GRIFFITH (Francis Llewellyn), « Oxford Excavations in Nubia, XXX-XXXIII », Liverpool Annals of Archaeology and Anthropology, 11e année, 1924, pl. LXVI/5.
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    Fig. 6 – Statue de défunt, localisation actuelle inconnue.

    Certains dignitaires se font également représenter sous un aspect plus hybride. C’est le cas de celui qui était inhumé dans la tombe 1218 de Faras. En effet, dans les débris de sa superstructure, on découvrit un oiseau acéphale, aux pieds humains chaussés de sandales. Au cou du défunt se trouve un collier à plusieurs rangs composés de grosses perles et d’un pendentif représentant le dieu Amon (16). Si la position occupée par ce personnage est indiquée par ce bijou si caractéristique, il l’est également par la présence des sandales. En effet, la majeure partie des statues conservées présentent le défunt pieds nus. Faut-il voir dans cet élément un discriminant social indiquant qu’il s’agit d’un personnage important ?

    La statue mise au jour à proximité de la tombe B 242 de Ballana (17) se présente sous la forme d’un oiseau doté de pieds humains et d’une tête humaine. Le sommet du crâne est percé d’un orifice circulaire pour recevoir un disque solaire. Le relevé de cette statue indique que les pieds étaient chaussés de sandales. Cette statue est typologiquement très proche de celle découverte à Faras et vue plus haut. Le relevé n’indique cependant aucune trace de collier. Celui-ci aurait-il pu être peint ?

    Si la présence de sandales pouvait s’avérer être un discriminant social, alors plusieurs fragments pourraient être reliés à des représentations de dignitaires. Par exemple, une base de statue de défunt mise au jour à proximité de la tombe 1 du site de Nelluah (Argin)  (18). Celle-ci ne comporte plus de la statue que les pieds chaussés de sandales et l’extrémité inférieure de la paire d’ailes dont elle était dotée. Plusieurs éléments statuaires furent retrouvés associés à la tombe 69 de Faras mais seuls les pieds furent publiés (19). Ceux-ci présentent un orifice circulaire à la base du gros orteil permettant d’y passer une sangle et d’ainsi matérialiser les sandales du personnage. Il nous faut cependant nuancer l’attribution systématique de pieds chaussés à des dignitaires. En effet, une statue féminine conservée au British Museum est également dotée de sandales (20). Faut-il, dès lors, établir un lien entre le personnage féminin représenté et haute fonction ou y voir un élément plus symbolique ?

    Un autre discriminant est peut-être à déceler dans le bandeau que l’on retrouve sur deux fragments de statues et également présent sur la tête de Maloton. La petite tête de grès provenant de la tombe WT 8 de Sedeinga présente en effet le défunt coiffé d’un diadème (21). Cet élément, inhabituel, trouve écho dans une autre pièce découverte à Serra Est, dans la chapelle de la tombe numéro 18 (22). Il s’agit de la partie gauche d’un visage humain dont le front est ceint d’un bandeau décoré de perles. Ce diadème ou bandeau n’est pas sans rappeler celui représenté sur la stèle d’Arminna Ouest vu précédemment.

    Reste enfin un cas unique et tout à fait particulier, un fragment particulièrement intéressant provenant de la tombe WT 8 de Sedeinga et dont des morceaux jointifs furent découverts en W 4 (23). Il s’agit de la partie centrale gauche d’un corps humain doté d’une paire d’ailes. Le départ de celle-ci est d’ailleurs clairement visible. Un pectoral en forme de naos surmonté d’une corniche décorée d’uraei est figuré sur la poitrine du défunt. Le bras gauche, partiellement visible sur la poitrine, était décoré d’un bracelet présentant deux cartouches malheureusement anépigraphes. Le texte était vraisemblablement peint. L’arrière de la pièce présente un décor dont l’identification reste malaisée. L’inventeur l’identifie, avec réserve, à une peau d’animal. La tête précédemment citée est-elle à rattacher à ce fragment ? Le pectoral est en tout cas à comparer avec celui présent sur certaines représentations de divinités comme Amon, Apédémak ou Sébioumeker (24). Cette iconographie particulière indiquerait-elle que le statut du défunt est à lier à la prêtrise ?

    Comme nous pouvons le voir, cette sélection de statues de défunts met en exergue la possibilité de déterminer des discriminants sociaux permettant d’identifier les hauts fonctionnaires de l’empire méroïtique. Même si l’identification de la fonction reste hasardeuse, les costumes et les attributs particuliers utilisés par ces individus permettent de les regrouper au sein d’un même ensemble, celui des responsables administratifs du nord du territoire méroïtique. La plupart des œuvres faisant partie de ce corpus semblent dater des 2e-3e siècles de notre ère et provenir de Karanog. Le site, qui présentait l’un des plus grands ensembles funéraires de Basse Nubie et l’un des mieux documentés, était également l’un des grands centres de pouvoir dans la région. Ces deux éléments pourraient en partie expliquer ce fait.

    Une étude plus globale portant sur ce type particulier de statuaire et permettant d’actualiser le corpus pourrait certainement apporter bon nombre d’éléments intéressants.

    Notes

    NuméroNote
    1Quertinmont (Arnaud), Aux abords de la sépulture méroïtique : Les approches du monument funéraire à l’époque méroïtique, thèse de doctorat inédite (Université Libre de Bruxelles – Université Charles-de-Gaulle Lille III, 2012). On consultera également Francigny (Vincent), « Preparing for the afterlife in the province of Meroe », Sudan & Nubia, 16e année, 2012, p. 52-59.
    2On retiendra notamment l’article de Francigny (Vincent), « Dans les mains du défunt », Beiträge zur Sudanforschung, 10e année, 2009, p. 75-80. Voir aussi Francigny (Vincent), « La statue-ba » dans Baud (Michel) (éd.), Méroé. Un empire sur le Nil, Paris, 2010, p. 259-261 ; Francigny (Vincent), « La tombe privée méroïtique », Lille, 2008, thèse de doctorat inédite.
    3Woolley (Charles Léonard) et Randall-MacIver (David), Karanog : the Romano-Nubian Cemetery, University Museum Philadelphia, Philadelphia (Eckley B. Coxe Junior Expedition to Nubia 3-4), 1910, p. 61, pl. 10.
    4Geus (Francis), « Sai 1998-1999 », Archéologie du Nil Moyen, 9e année, 2002, pl. XIb.
    5REM 277 : Leclant (Jean) et al., Répertoire d’Épigraphie Méroïtique. Corpus des Inscriptions publiées, Académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, 2000, p. 492-493.
    6REM 277 : Leclant (Jean) et al., Répertoire d’Épigraphie Méroïtique. Corpus des Inscriptions publiées, Académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, 2000, p. 492-493 ; Leclant (Jean) et Heyler (André), « Courte note sur les épitaphes méroïtiques du vice-roi Abratêye », dans Caquot (André) et Cohen (David) (éds.), Actes du premier Congrès International de linguistique sémitique et chamito-sémitique, Paris, 1974, p. 381-392 ; Török (László), « Economy in the Empire of Kush : A Review of the Written Evidence », Zeitschrift für Ägyptische Sprache und Altertumskunde, 111e année, 1984, p. 41-69.
    7Assouan, musée de la Nubie (JE 40232) : Grès, H. 74,1 - l. 22 - pr. 56,1 cm, Karanog, tombe G  187. Wenig (Steffen) (éd.), Africa in Antiquity, vol. 2, New York, 1978, p. 228-229 (cat. 153) ; Woolley (Charles Léonard) et Randall-MacIver (David), Karanog : the Romano-Nubian Cemetery, University Museum Philadelphia, Philadelphia (Eckley B. Coxe Junior Expedition to Nubia 3-4), 1910, p. 38, 47, pl. 1-2.
    8Pour une analyse de ces trois éléments cf. Francigny (Vincent), « Dans les mains du défunt », Beiträge zur Sudanforschung, 10e année, 2009, p. 75-80.
    9Woolley (Charles Léonard) et Randall-MacIver (David), Karanog : the Romano-Nubian Cemetery, University Museum Philadelphia, Philadelphia (Eckley B. Coxe Junior Expedition to Nubia 3-4), 1910, pl. 5/7005.
    10Ibid., pl. 3/7001.
    11Ibid., pl. 5/7000.
    12Lohwasser (Angelika), « Die Darstellung der koniglichen Frauen von Kusch », dans Schroer (Silvia) (éd.), Images and Gender. Contributions to the Hermeneutics of Reading Ancient Art, Fribourg (Orbis Biblicus et Orientalis 220), 2006, p. 281-294 ; Wildung (Dietrich), Soudan. Royaumes sur le Nil, Institut du Monde Arabe, Paris, 1996, p. 269.
    13Woolley (Charles Léonard) et Randall-MacIver (David), Karanog : the Romano-Nubian Cemetery, University Museum Philadelphia, Philadelphia (Eckley B. Coxe Junior Expedition to Nubia 3-4), 1910, pl. 8/7031.
    14Simpson (William Kelly), « The Pennsylvania-Yale Expedition to Egypt : Preliminary Report for 1963 : Toshka and Arminna (Nubia) », Journal of the American Research Center in Egypt, 3e année, 1964, pl. III/5.
    15Woolley (Charles Léonard) et Randall-MacIver (David), Areika, University Museum Philadelphia, Philadelphia (Eckley B. Coxe Junior Expedition to Nubia 1), 1909, p. 29, pl. 17.
    16Griffith (Francis Llewellyn), « Oxford Excavations in Nubia, XXX-XXXIII », Liverpool Annals of Archaeology and Anthropology, 11e année, 1924, pl. LXVI/5.
    17Williams (Bruce Beyer), Excavations between Abu Simbel and the Sudan Frontier, Part 8 : Meroitic Remains from Qustul cemetery Q, Ballana cemetery B, and a Ballana Settlement, The University of Chicago Oriental Institute (The University of Chicago Oriental Institute Nubian Expedition 8), Chicago, 1991, pl. 112a.
    18García Guinea (Miguel Angel) et Texidor (Javier), La Necropolis meroitica de Nelluah. Argin Sur, Sudan, Ministerio de asuntos exteriors, Madrid, 1965, p. 17, pl. XLa.
    19Griffith (Francis Llewellyn), « Oxford Excavations in Nubia, XXX-XXXIII », Liverpool Annals of Archaeology and Anthropology, 11e année, 1924, p. 176, pl. LXXVII/3.
    20Londres, British Museum, EA 53965 : Grès, H. 45,8 cm, Basse-Nubie (?), 2e-3e s. apr. J.-C. ; Baud (Michel) (éd.), Méroé. Un empire sur le Nil, Paris, 2010, p. 261 (n°350).
    21Leclant (Jean), « Fouilles et travaux en Egypte et au Soudan, 1969-1970 », Orientalia, 40e année, 1971, pl. XLIII/52.
    22Williams (Bruce Beyer), Excavations at Serra Est. Parts 1-5 : A-Group, C-Group, Pan Grave, New Kingdom, and X-Group Remains from Cemeteries A-G and Rock Shelter, The University of Chicago (The University of Chicago Oriental Institute Nubian Expedition 10), Chicago, 1993, pl. 40.
    23Leclant (Jean), « Fouilles et travaux en Égypte et au Soudan, 1964-1965 », Orientalia, 35e année, 1966, p. 162 ; Schiff-Giorgini (Michela), « Sedeinga, 1964-195 », Kush, 14e année, 1966, p. 257, pl. 30.
    24Baud (Michel) (éd.), Méroé. Un empire sur le Nil, Paris, 2010, cat. 245, 248, 249, 250, 254, 259.