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Art numérique - Epoque contemporaine - Monde - Histoire de l'art
Pierre-Yves Desaive
Ah Dieu ! que la cyberguerre est jolie !
Posture critique de l’art des médias numériques
Amateur
Expert
Résumé
Résumé
Résumé
Dans l'entretien qu’il nous a accordé à l’occasion de la préparation de cette exposition, Jacques Attali rejetait l’idée que sa vision de l’avenir puisse embrasser l’une ou l’autre option, toutes deux supposant selon lui une forme semblable d’inaction. Le fataliste pour qui le monde court de toute façon à sa perte, ou l’optimiste convaincu que quelque chose finira bien par arriver pour modifier cette funeste trajectoire, seraient unis dans une même attitude passive – constater et attendre, plutôt qu’agir. Cette question de l’engagement, transposée au domaine des arts plastiques, sert de fil conducteur à l’exposition que nous avons bâtie autour des thèses développées dans Une brève histoire de l’avenir.
Les œuvres que nous avons convoquées ne prétendent pas répondre au label « art engagé », et nous nous garderons bien de le leur imposer. Mais toutes témoignent d’une prise de conscience, parfois traitée sur le ton de la métaphore, de ce que Daniel Vander Gucht décrit comme « la responsabilité inaliénable de l’artiste », qui ne se limite pas « à savoir s’il produit un art à tendance révolutionnaire ou réactionnaire mais qui interroge les rapports sociaux au principe de la production de son art. »
Les œuvres que nous avons convoquées ne prétendent pas répondre au label « art engagé », et nous nous garderons bien de le leur imposer. Mais toutes témoignent d’une prise de conscience, parfois traitée sur le ton de la métaphore, de ce que Daniel Vander Gucht décrit comme « la responsabilité inaliénable de l’artiste », qui ne se limite pas « à savoir s’il produit un art à tendance révolutionnaire ou réactionnaire mais qui interroge les rapports sociaux au principe de la production de son art. »