Docteur en Histoire de l’art de l’Université François Rabelais de Tours, Laure Fagnart est chercheur qualifié du F.R.S.-FNRS/Université de Liège (Service d’Histoire et Technologie des Arts plastiques, Temps modernes) et maître de conférences dans la même université.
Ses recherches portent sur le goût pour l’art italien au nord des Alpes, une question qu’elle étudie à travers le prisme de l’émulation que suscitèrent, en France et dans les anciens Pays-Bas, les collections d’objets et d’œuvres d’art italiens. Lauréate du Premio Erminia Bretschneider per la Storia dell’arte, Roma (2007), elle a publié un livre, issu de sa thèse de doctorat, dédié à l’intérêt des Français pour les œuvres de Léonard de Vinci (Léonard de Vinci en France. Collections et collectionneurs. XVe-XVIIe siècles, Rome, 2009), et consacré quelques articles à la diffusion de motifs léonardesques dans les anciens Pays-Bas. Coéditrice, avec Elizabeth L’Estrange, d’un numéro spécial de la revue Le Moyen Âge, rassemblant des articles sur Le mécénat féminin en France et en Bourgogne (XVe-XVIe siècles). Nouvelles perspectives (t. 117, fasc. 3-4, 2011), elle a récemment dirigé, avec Jonathan Dumont, l’ouvrage collectif Georges Ier d’Amboise (1460-1510). Une figure plurielle de la Renaissance (Rennes, PUR, 2013). Actuellement, les travaux de Laure Fagnart se concentrent sur l’intérêt de Louise de Savoie pour les arts et, partant, sur le rôle que l’influente mère de François Ier a joué dans la vie artistique et culturelle française des trente premières années du XVIe siècle.
Avec Paola Moreno (porte-parole), Dominique Allart et Annick Delfosse, elle co-promeut le projet EpistolART, projet qui a obtenu le soutien de la Communauté française de Belgique (ARC).