Né à Bruxelles, le 10 juin 1869, décédé à Watermael-Boitsfort, le 12 septembre 1955.
La critique d'art, expression d'un genre littéraire autonome, assure une survie aux créateurs, à leur métier et à la psychologie de leurs œuvres.
Ancien directeur de la Classe des Beaux-Arts, en l'année 1929, et président de l'Académie en 1938, Gustave Vanzype ne cessa d'être attentif à la sensibilité des génies de l'École Flamande, en la personne de Breughel et de Rubens. Durant toute son existence il se tint en contact avec les artistes de son temps, suivant leurs recherches et déterminant les caractères de chacun non sans rappeler chaque fois l'exemple des maîtres qui représentent les constantes de l'Art Belge.
Cet essayiste reste le plus bel exemple du critique désintéressé et objectif. Ses monographies sont des travaux définitifs. Après l'exposition du Centenaire, qui eut lieu au Cercle Artistique, Vanzype trace un panorama de L'Art Belge au XIXème siècle, ouvrage de synthèse, de nature encyclopédique valant par la justesse de ses observations.