00:00:00 / 00:00:00


FRANCAIS - ENGLISH
Peinture - Epoque contemporaine - Espagne - Histoire de l'art Didier Martens Les Primitifs flamands de don José et l’histoire de l’art : les métamorphoses d’une collection à la lumière de l’évolution d’une discipline
Expert
Reporticle : 220 Version : 1 Rédaction : 05/12/2017 Publication : 12/01/2018
Notes
Notes

Notes

NuméroNote
1Le terme de ‘Primitifs flamands’ est pris ici au sens large, suivant l’usage introduit par Max J. Friedländer. On entendra donc par ce terme l’ensemble des peintres flamands, depuis Jean van Eyck (c. 1390 ? - 1441) jusqu’à Pierre Bruegel l’Ancien (c. 1525 - 1569).
2Voir, pour une histoire des collections de peintures de José Lázaro Galdiano, Carmen ESPINOSA MARTÍN, La colección pictorica de Lázaro. Nuevas aportaciones para su estudio, dans : Grandes Maestros del Museo Lázaro Galdiano (cat. d’exp.), La Corogne, Fundación Pedro Barrié de la Maza, 2003-2004, pp. 59-82.
3Voir, sur ces cartes, Juan Antonio YEVES ANDRÉS, Tarjetas postales con obras artísticas : proyecto editorial efímero en ’La España Moderna’ y primer catálogo de las colecciones de arte de Lázaro, dans : Correspondencia sin privacidad. Billetes, tarjetas postales y epístolas literarias en la colección Lázaro (cat. d’exp.), Madrid, Museo Lázaro Galdiano, 2013, pp. 173-182 ; Idem, Catálogo de cien obras artísticas del director de ‘La España Moderna’, señor Lázaro, dans : Ibidem, pp. 195-229.
4Voir, sur ce modèle, Jochen SANDER, notice, dans : Der Meister von Flémalle und Rogier van der Weyden (cat. d’exp.), Francfort-sur-le-Main (…), Städel Museum (…), 2008-2009, n° 6.
5Voir, sur ce modèle, Teresa POSADA KUBISSA, Cuadros de Quinten Massys y Jan Massys en el Museo del Prado. Actualización de las atribuciones, dans : Boletín del Museo del Prado, 32, 2014, n° 50, pp. 96-102.
6Voir, sur ce modèle, Larry SILVER, The Paintings of Quinten Massys with Catalogue raisonné, Oxford, 1984, p. 229.
7Paris, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris au Petit Palais, n° 2569, 42 x 30,5 cm. Voir, sur cette œuvre, offerte en 1930 à la Ville de Paris par Carlos Vicente Ocampo, Juliette LAFFON, Musée du Petit Palais. Catalogue sommaire illustré des peintures, Paris, 1981-1982, n° 803 ; Aquilin JANSSENS DE BISTHOVEN / Dirk DE VOS / Marguerite BAES-DONDEYNE, Musée Communal des Beaux-Arts (Musée Groeninge) Bruges (Corpus de la peinture des anciens Pays-Bas méridionaux au XVe siècle, 1), Bruxelles, 1983, p. 212 ; Didier MARTENS, Échos de la Madone au chanoine Van der Paele, en particulier dans l’œuvre du Maître brugeois de la Légende de sainte Ursule, dans : Mélanges Claire Dickstein-Bernard (Annales de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles, 63), Bruxelles, 1999, pp. 204-206. Le panneau a été acheté par Ocampo à J. Castevany le 12 octobre 1919 ; la facture est conservée dans les archives du musée (informations transmises par Maryline Assante di Panzillo, courriel à l’auteur, 2 octobre 2010).
8Voir, sur cette œuvre, Dirk DE VOS, Rogier van der Weyden. Het volledige œuvre, Anvers, 1999, n° 13.
9Voir, sur ces deux œuvres, Roger Henri MARIJNISSEN, The Masters’ and the Forgers’ secrets. X-Ray Authentication of Paintings. From Early Netherlandish to Modern, Anvers, 2009, pp. 117-119 ; Karl SCHADE, ‘Ad excitandum devotionis affectum’. Kleine Triptychen in der altniederländischen Malerei, Weimar, 2001, n° 110.
10Voir, sur ce modèle, Valentine HENDERIKS, Albrecht Bouts (1451/55-1549) (Contributions à l’étude des Primitifs flamands, 10), Bruxelles, 2011, pp. 213-226.
11« Los nombres de los autores son los que indican los proprietarios de las obras. Declinamos, pues, toda responsabilidad respecto a la exactitud de tales atribuciones ».
12Madrid, Biblioteca Lázaro Galdiano, I. 11907. L’exemplaire est dédicacé par un des auteurs, Édouard Michel : « À Monsieur et Madame José Lazaro témoignage de respectueuse sympathie Juillet 1927 ».
13Voir, à ce sujet, José Juan PÉREZ PRECIADO, ‘Restituir la paternidad de algunas tablas muy bellas’. Sobre las atribuciones históricas de la pintura neerlandesa antigua en el Museo del Prado (1819-1912), dans : Boletín del Museo del Prado, 32, 2014, n° 50, p. 25.
14Voir, à ce sujet, José ÁLVAREZ LOPERA, Don José Lázaro y el arte. Semblanza (aproximada) de un coleccionista, dans : Goya, 1997, n° 261, pp. 569-570.
15Ceci apparaît bien dans le commentaire laissé par Pierre Bautier : « Cher Monsieur Lazaro, Premier Belge admis aux honneurs de cet album laudatif […] ». Voir José LÁZARO GALDIANO, La colección Lázaro, de Madrid, I-II, Madrid, 1926-1927, n° 322.
16Voir, à ce sujet, Eva TAHON et alii, Impact 1902 Revisited. Tentoonstelling van Oude Vlaamsche Kunst. Brugge 15 juni tot 15 september 1902 (cat. d’exp.), Bruges, Arentshuis, 2002.
17Madrid, Biblioteca Lázaro Galdiano, I. 09172. Je dois la connaissance de ce document à Amparo López Redondo.
18Max J. FRIEDLÄNDER, Die Brügger Leihausstellung von 1902, dans : Repertorium für Kunstwissenschaft, 26, 1903, pp. 66-91, 147-175.
19Madrid, Biblioteca Lázaro Galdiano, I. 07890-07896.
20Dans son article consacré à la collection Lázaro, August Mayer mentionne toutefois une « Madone allaitante, qui est proche du Maître des Demi-Figures féminines » (« eine ‘säugende Madonna’, die dem Meister der weiblichen Halbfiguren nahesteht »). Voir August L. MAYER, Die Sammlung D. José Lazaro Galdeano [sic] in Madrid, dans : Der Cicerone, 2, 1910, n° 9, p. 309. Il pourrait s’agir du panneau MLG 3013, lequel se serait trouvé dès 1910 dans la collection. L’historien d’art allemand Mayer, avec lequel don José entretenait des relations amicales, a-t-il contribué à éveiller son intérêt pour l’anonyme ?
21On signalera en outre le dépôt en 1958, au Musée Lázaro Galdiano, par la Comisaría General del Patrimonio Artístico Nacional, d’un panneau du Maître des Demi-Figures féminines représentant la Vierge offrant deux cerises à l’Enfant (fig. 27). Comme l’a envisagé Amparo López Redondo (communication orale à l’auteur, septembre 2017), ce panneau, qui comporte un cadre baroquisant typique des œuvres ayant appartenu à don José – la fameuse moldura Lázaro – (voir, à ce sujet, Carmen ESPINOSA MARTÍN, La colección pictorica de Lázaro. Nuevas aportaciones para su estudio, dans : Grandes Maestros del Museo Lázaro Galdiano [cat. d’exp.], La Corogne, Fundación Pedro Barrié de la Maza, 2003-2004, p. 65), pourrait avoir été acquis par celui-ci après 1926-1927 – il n’apparaît pas dans les deux tomes du catalogue illustré. Ce cadre, qui constitue comme une ancienne marque d’appartenance, aurait été reconnu par le premier conservateur du musée, José Camón Aznar, lequel entretenait les meilleures relations avec le nouveau régime en place et était sans doute à même d’obtenir de celui-ci la mise en dépôt d’une œuvre sans apporter un véritable titre de propriété. Le tableau fut publié discrètement en 1962. Voir Jesús HERNÁNDEZ PERERA, Museo español del Maestro de las Medias Figuras, dans : Goya, 1962, n° 49, p. 4, fig. 2 ; p. 6.
22Jesús HERNÁNDEZ PERERA, Museo español del Maestro de las Medias Figuras, dans : Goya, 1962, n° 49, pp. 2-11. Cet article, souvent cité, accorde une large place aux six œuvres autographes du maître conservées au Musée Lázaro Galdiano.
23José LÁZARO GALDIANO, La colección Lázaro, de Madrid, I-II, Madrid, 1926-1927, n° 466. Dans l’angle du salon saisi par le photographe, on reconnaît sans difficulté les n°s MLG 3044 (Vierge à l’Enfant), 3012 (Adoration des Bergers) et 3007 (Vierge en prière), ainsi que le n° MLG 2684 (Repos pendant la Fuite en Égypte), que don José attribuait erronément à l’anonyme.
24Gustav F. WAAGEN, Die vornehmsten Kunstdenkmäler in Wien 1 : Die K.K. Gemälde-Sammlungen im Schloss Belvedere und in der K.K. Kunst-Akademie, die Privat-Sammlungen, Vienne, 1866, p. 324, n° 169. Voir, sur l’histoire des recherches sur le Maître des Demi-Figures féminines, Lorne CAMPBELL, National Gallery Catalogues. The Sixteenth Century Netherlandish Paintings with French Paintings before 1600, Londres, 2014, p. 508.
25Carl JUSTI, Altflandrische Bilder in Spanien und Portugal 3 : Gerhard David, dans : Zeitschrift für bildende Kunst, 21, 1886, p. 139 : « … der [Maler] mit den glatt gemalten koketten Halbfiguren (Meister der Magdalenen, Prado : Nr. 1858, die Magier ; Grablegung in der Sakristei zu Úbeda)… ». L’ancien n° 1858 du Prado correspond bien à l’actuel n° 1919.
26Max J. FRIEDLÄNDER, Die Brügger Leihausstellung von 1902, dans : Repertorium für Kunstwissenschaft, 26, 1903, p. 166.
27Franz WICKHOFF, Die Bilder weiblicher Halbfiguren aus der Zeit und Umgebung Franz. I von Frankreich, dans : Jahrbuch der Kunsthistorischen Sammlungen des Allerhöchsten Kaiserhauses, 22, 1901, pp. 239-245.
28Max J. FRIEDLÄNDER, Die Brügger Leihausstellung von 1902, dans : Repertorium für Kunstwissenschaft, 26, 1903, p. 166 : « Das auf allen Seiten angestückte, sonst aber gut erhaltene Bild, zeigt den Meister mit all seinen Schwächen und Vorzügen, der Unsicherheit der Zeichnung, die an jeder Verkürzung scheitert, der geringen Individualisierung, der sauberen emailartigen Ausführung ».
29Max J. FRIEDLÄNDER, compte-rendu, dans : Sitzungsberichte der Kunstgeschichtlichen Gesellschaft zu Berlin, 4, 1909, p. 25.
30Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XII, p. 27.
31Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XII, pp. 171-176.
32Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XII, p. 172, n° 61 : « Maria mit dem Kind, Halbfigur auf dunklem neutralem Grund. Solche Tafeln, in kleinem Formate, sind in großer Zahl aufgetaucht, zumeist in Spanien, von wo aus sie in den Pariser Kunsthandel gelangt sind. Ich nenne als Beispiele : Madrid, Sammlung Lázaro (mehrere) […] ».
33Voir notamment, pour les polémiques suscitées par l’attribution à des mains de la peinture attique des VIe et Ve siècles avant notre ère, Philippe ROUET, Approaches to the Study of Attic Vases. Beazley and Pottier, Oxford, 2001, pp. 109-123.
34Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, II, p. 111.
35Joseph LACOSTE, Referencias fotográficas de las obras de arte en España. Colección Lázaro […], Madrid, 1913, n° 11334.
36José LÁZARO GALDIANO, La colección Lázaro, de Madrid, I-II, Madrid, 1926-1927, n° 1033.
37W.H. James WEALE, Exposition des Primitifs flamands et de l’Art ancien. Première section : tableaux (cat. d’exp.), Bruges, Palais provincial, 1902, p. XXX.
38Max J. FRIEDLÄNDER, Die Brügger Leihausstellung von 1902, dans : Repertorium für Kunstwissenschaft, 26, 1903, pp. 66-91, 147-175.
39Madrid, Biblioteca Lázaro Galdiano, I. 09172.
40Georges HULIN DE LOO, Bruges 1902. Exposition de tableaux flamands des XIVe, XVe et XVIe siècles. Catalogue critique précédé d’une introduction sur l’identité de certains maîtres anonymes, Gand, 1902, pp. LXIII-LXVII.
41Antonius SANDERUS, De Brugensibus eruditionis fama claris Libri duo […], Anvers, 1624, I, p. 11 : « Adrianus Isebrandus Brugensis, Gerardi Davidis pictoris Veteraquensis discipulus fuit, in nudis corporibus, & vultibus humanis delineandis egregius ».
42Max J. FRIEDLÄNDER, Die Brügger Leihausstellung von 1902, dans : Repertorium für Kunstwissenschaft, 26, 1903, p. 89.
43Eberhard VON BODENHAUSEN, Gerard David und seine Schule, Munich, 1905, p. 208.
44Voir notamment Till-Holger BORCHERT, Adriaan Isenbrant, dans : Brugge en de Renaissance. Van Memling tot Pourbus. Catalogus (cat. exp.), Bruges, Memlingmuseum / Oud-Sint-Janshospitaal, 1998, p. 120. Tout récemment, Lorne Campbell a d’ailleurs proposé de reconnaître la main d’un autre peintre brugeois, Albert Cornelis, dans plusieurs œuvres attribuées jusqu’ici à Isenbrant, notamment le diptyque de la Vierge des Sept Douleurs. Voir Lorne CAMPBELL, National Gallery Catalogues. The Sixteenth Century Netherlandish Paintings with French Paintings before 1600, Londres, 2014, pp. 276-277, 285-287. Faut-il en conclure que l’Isenbrant de Hulin de Loo aurait usurpé l’identité d’Albert Cornelis pendant plus d’un siècle ?
45Madrid, Biblioteca Lázaro Galdiano, I. 11903.
46José LÁZARO GALDIANO, La colección Lázaro, de Madrid, I-II, Madrid, 1926-1927, n° 324.
47José LÁZARO GALDIANO, La colección Lázaro, de Madrid, I-II, Madrid, 1926-1927, n° 430.
48José LÁZARO GALDIANO, La colección Lázaro, de Madrid, I-II, Madrid, 1926-1927, n° 389 (MLG 3056) (« Quintin Metsis. La Virgen del Rosario. Siglo XV. La atribución a Metsis ha sido hecha por Hulin de Loo ») ; n° 433 (MLG 3009) (« La Virgen de Hulin de Loo, bautizada con este nombre por haber sido el eminente crítico el primero en verla »).
49Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, n°s 156, 174a.
50Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, n° 259.
51Amparo LÓPEZ REDONDO, Coleccionar para educar el gusto : José Lázaro Galdiano, dans : Espacio, Tiempo y Forma. Serie VII : Historia del Arte, 20-21, 2007-2008, pp. 310-311.
52Voir, à ce sujet, Amparo LÓPEZ REDONDO, Coleccionar para educar el gusto : José Lázaro Galdiano, dans : Espacio, Tiempo y Forma. Serie VII : Historia del Arte, 20-21, 2007-2008, p. 305.
53Carlos SAGUAR QUER, Eugenio Lucas Villamil, pintor de Cámara de don José Lázaro, dans : Goya, 2000, n°s 277-278, pp. 293-312.
54Amparo LÓPEZ REDONDO, Coleccionar para educar el gusto : José Lázaro Galdiano, dans : Espacio, Tiempo y Forma. Serie VII : Historia del Arte, 20-21, 2007-2008, p. 307.
55Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, pp. 10-14 : « Die Antwerpener Manieristen : Einleitung ».
56Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, p. 10 : « Manier ist Stil in Konservenform, ist Stil des ermüdeten, gealterten Schöpfers ».
57Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, p. 11 : « Nachahmend hört der Manierist keineswegs auf, neuerungssüchtig zu sein. Im Gegenteile : der Wille, es anders zu machen, regt sich gerade in dem Unselbständigen, der fürchten muss, als Kopist missachtet zu werden ».
58Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, p. 11 : « Demzufolge gehören zu den Merkmalen der Manier nicht allein Starrheit, Monotonie, Mangel an Einheitlichkeit und Konsequenz, vielmehr auch Häufung, Verzerrung, gesuchte Erstaunlichkeit und Übertreibung als billigste Eigenart ».
59Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, p. 14.
60Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, p. 11 : « Die kirchlich gebundene, in heimischer Erde wurzelnde niederländische Malerei trat in eine Krisis ein, als dunkle Kunde von andersartigem Schaffen, nämlich von der italienischen Renaissance, aufrührend zu wirken begann ».
61Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, p. 12 : « Gesellschaftliche und wirtschaftliche Umschichtung […] förderte Abkehr von der gediegenen und gewissenhaften Arbeitsweise ».
62Max J. FRIEDLÄNDER, Die altniederländische Malerei, Berlin / Leyde, 1924-1937, XI, p. 12 : « Indem der Meister sich nicht mehr dem Auftraggeber, einer Person oder einer Gemeinschaft, verantwortlich fühlte […], vielmehr den allgemeinen Geschmack der namenlosen und national gemischten Menge zu treffen hatte, wiederholte er ein Motiv viele Male, spezialisierte sich und wurde auf laute Effekte bedacht ».
63Max J. FRIEDLÄNDER, Essays über die Landschaftsmalerei und andere Bildgattungen, La Haye, 1947, pp. 284-285 : « Die verworrene, modisch wechselnde, durch Snobismus angetriebene, gegen die Vergangenheit revoltierende Bewegung äussert sich in mehreren Stilformen, die einander widersprechen, denen nur gemeinsam ist die krampfhafte Bemühung, Eigenes, Neues, Erstaunliches hervorzubringen. Mann kann etwa unterscheiden : […]
-Willkürlich naturfremde Form und Farbe. Die billigste Art von Originalität (Picasso)
-Bewusste Stilisierung, geometrische Verfestigung, Abbreviatur, Augen-Musik. Manet suchte die Natur und fand seinen Stil ; wer dagegen Stil sucht, findet Manier (nochmals Picasso)
 ».
64Max J. FRIEDLÄNDER, Die Antwerpener Manieristen von 1520, dans : Jahrbuch der Preussischen Kunstsammlungen, 36, 1915, pp. 65-91. Dans cet article, Friedländer définit déjà le Maniérisme gothique flamand comme une « mode » (p. 65).
65On retrouve une vision du Maniérisme gothique flamand encore très proche de celle de Friedländer dans Paul PHILIPPOT, La peinture dans les anciens Pays-Bas. XVe-XVIe siècles, Paris, 1998, pp. 127-131. Voir, pour une analyse critique récente des conceptions de Friedländer et Philippot sur le sujet, Annick BORN, Antwerp Mannerism : a fashionable Style ?, dans : Jaarboek Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen, 2004-2005, pp. 21-45 et eadem, Le Maniérisme anversois et les problématiques liées à cette appellation originelle, dans : Splendeurs du Maniérisme en Flandre 1500-1575 (cat. d’exp.), Cassel, Musée de Flandre, 2013, pp. 27-35.
66Voir, sur ce dernier faussaire, Didier MARTENS, Faux et simulacres à la flamande dans les collections du Musée Lázaro Galdiano, dans : Koregos. Voir, sur Joseph Van der Veken, Dominique VANWIJNSBERGHE (éd.), Autour de la ‘Madeleine Renders’. Un aspect de l’histoire des collections, de la restauration et de la contrefaçon en Belgique dans la première moitié du XXe siècle (Scientia artis, 4), Bruxelles, 2008.
67Voir, sur cet artiste, en dernier lieu, Marie GRAPPASONNI, Addenda à Marcellus Coffermans, peintre anversois archaïsant du XVIe siècle : œuvres inédites, œuvres méconnues, dans : Les Cahiers d’Histoire de l’Art, 14, 2016, pp. 7-15.