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Peinture - Moyen Age - Belgique - Histoire de l'art Didier Martens, Corinne Van Hauwermeiren Autour de Hans Memling : La Madone de Béthune et la Madone Van Nieuwenhove Un nouvel examen
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Reporticle : 55 Version : 1 Rédaction : 01/05/2013 Publication : 29/04/2013
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1Voir, à ce sujet, E. GULDAN, Eva und Maria. Eine Antithese als Bildmotiv, Graz / Cologne, 1966.
2Voir, sur ce phénomène, The Luminous Image. Painted Glass Roundels in the Lowlands 1480-1560 (cat. d’exp.), New York, The Metropolitan Museum of Art, 1995.
3Bruges, Memlingmuseum – Sint-Janshospitaal ; n° O. SJ 178.1 ; 52,5 x 41,5 cm (chaque panneau). Voir, sur cette œuvre, en dernier lieu, J.O. HAND / C.A. METZGER / R. SPRONK, Prayers and Portraits. Unfolding the Netherlandish Diptych (cat. d’exp.), Washington […], The National Gallery of Art […], 2006-2007, n° 26.
4W.H.J. WEALE, Exposition des Primitifs flamands et d’Art ancien. Bruges, 1ère section : tableaux (cat. d’exp.), Bruges, Gouvernement provincial, 1902, n° 83.
5W.H.J. WEALE, Hans Memling, Londres, 1901.
6G. HULIN de LOO, Bruges 1902. Exposition de tableaux flamands des XIVème, XVème et XVIème siècles. Catalogue critique, précédé d’une introduction sur l’identité de certains maîtres anonymes, Gand, 1902, n° 83.
7M.J. FRIEDLÄNDER, « Die Brügger Leihausstellung von 1902 », dans : Repertorium für Kunstwissenschaft, 26, 1903, p. 83 : « Sorgfältige und genaue Schulkopie der Nieuwenhove-Madonna; drei Engel recht ungeschickt hinzugefügt ».
8M.J. FRIEDLÄNDER, Meisterwerke der niederländischen Malerei des XV. und XVI. Jahrhuderts auf der Ausstellung zu Brügge 1902, Munich, 1903.
9K. VOLL, Memling. Des Meisters Gemälde in 197 Abbildungen (Klassiker der Kunst in Gesamtausgaben, 14), Stuttgart / Leipzig, 1909, p. 174 : « Die Madonna Bethune geht auf die Madonna vom Porträt des Martin van Nieuwenhove zurück, nach der sie kopiert zu sein scheint ».
10Ibidem, pp. 68, 133.
11W. ROTHES, Hans Memling und die Renaissance in den Niederlanden (Die Kunst dem Volke, 59-60), Munich, 1926, p. 5 (commentaire), p. 26, fig. 23.
12M.J. FRIEDLÄNDER, Memling und Gerard David (Die altniederländische Malerei, 6), Berlin, 1928, n° 14a : « Kopie der Madonna [Van Nieuwenhove] mit ungeschickt hinzugefügten drei musizierenden Engeln […]. Schwache Nachahmung ».
13Exposition Memling organisée par la ville de Bruges […](cat. d’exp.), Bruges, Musée communal, 1939, n° 23.
14Voir la photographie publiée dans Le Patriote illustré, 2 juillet 1939.
15M.J. FRIEDLÄNDER, Hans Memling and Gerard David (Early Netherlandish Painting, VI, 1), Leyde / Bruxelles, 1971, pl. 49, fig. 14a.
16M. CORTI / G.T. FAGGIN, L’opera completa di Memling, Milan, 1969.
17B.G. LANE, Hans Memling. Werkverzeichnis, Francfort-sur-le-Main, 1980 ; eadem, Hans Memling. Master Painter in Fifteenth-Century Bruges, Londres / Turnhout, 2009.
18D. DE VOS, Hans Memling. Het volledige œuvre, Anvers, 1994.
19M. CORTI / G.T. FAGGIN, op. cit., n° 13 : « una copia di bottega, con l’aggiunta di tre angeli musicanti […] ».
20DE VOS, op. cit., n° 78 : « Op een vermoedelijk nog in de 15de eeuw geschilderde kopie van de Madonna [Van Nieuwenhove](Brussel, privé-verzameling) zijn drie musicerende engelen toegevoegd en vertonen de ramen achteraan vier medaillons […] ».
21J.O. HAND / C.A. METZGER / R. SPRONK, op. cit., n° 26.
22J.O. HAND / C.A. METZGER / R. SPRONK, op. cit., pp. 182, 184 (fig. 3a-3b), 292.
23A.P. de MIRIMONDE, Les anges musiciens chez Memling, dans : Jaarboek Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen, 1962-1963, pp. 48-49.
24R.H. MARIJNISSEN, The Masters’ and the Forgers’ Secrets. X-Rays Authentification of Paintings. From Early Netherlandish till Modern, Anvers, 2009, pp. 218-219 : « After Hans Memling […]. The painting technique is Flemish and traditional […]. The rendering of some details, such as the passemanterie of the décolletage and the embroidery of the cushion, is excellent. Aeras of lesser quality could be explained as being the result of later treatments […] ».
25H. VEROUGSTRAETE / R. VAN SCHOUTE, Examen d’une Vierge à l'Enfant avec anges musiciens, Louvain-la-Neuve, 2002. Rapport inédit.
26Nous paraphrasons ici le titre d’un article de T. LENAIN, « Perfect Fakes and the Modern Religion of Authenticity », dans : Das Double, Wolfenbüttel, 2007, pp. 47-58.
27J.L. PYPAERT, Early Netherlandish Painting XV ? Joseph Van der Veken, dans : Autour de la Madeleine Renders. Un aspect de l’histoire des collections, de la restauration et de la contrefaçon en Belgique dans la première moitié du XXème siècle (Scientia Artis, 4), Bruxelles, 2008, p. 246, n° 162. En réalité, les documents conservés par l’actuel propriétaire de l’œuvre feraient simplement état de contacts pris avec Van der Veken pendant la Seconde Guerre mondiale, en vue d’un enlèvement des vernis oxydés.
28W.H.J. WEALE, op. cit., 1902, n° 83. Dans le catalogue de l’exposition Memling à Bruges en 1939, il est précisé : « Ce tableau fut découvert par le baron de Béthune chez un meunier du Courtraisis qui s’en servait pour couvrir une caisse » (Exposition Memling, op. cit., n° 23).
29H. VEROUGSTRAETE / R. VAN SCHOUTE, op. cit. Les éléments techniques présentés ici rejoignent en partie ceux du rapport de 2002, tout en apportant quelques modifications et compléments d'information.
30
Voir, sur la méthode PIXE et la réflectographie infrarouge, www.culture.gouv.fr/culture/conservation/fr/methodes/pixe.htm ainsi que www.culture.gouv.fr/culture/conservation/fr/methodes/rif.htm.
31Le laboratoire du Professeur Maximiliaan Martens utilise une caméra infrarouge OSIRIS (Opus Instruments Ltd) dont la longueur d'onde s'étend de 900 à 1700 nm. L’œuvre a été scannée à une distance de 130 cm (distance caméra – peinture) à une focale de 27,3 mm pour une ouverture de diaphragme de f/16 sous une lumière indirecte de 1500 Lux fournie par deux réflecteurs de 2 x 300 W (Tungsten Halogen Elinchrom Scanlite 300).
32H.VEROUGSTRAETE, op. cit., p. 4. La première datation par dendrochronologie a été effectuée par J.M. Fletcher. Elle fut corrigée en 1986 par Jacques Vynckier (Bruxelles, Institut Royal du Patrimoine Artistique) suite aux conclusions des travaux de Pieter Klein (Université de Hamburg). Ce dernier effectua de nouvelles mesures en 2002 qui confirmèrent les précédents résultats.
33 Information transmise par Jean-Albert Glatigny (Bruxelles).
34J. O. HAND / C. A. METZGER / R. SPRONK, op.cit., p. 292-293.
35Voir, sur le dessin sous-jacent chez Memling, M. A. AINSWORTH, Hans Memling as a Draughtsman , dans : Essays. Hans Memling, Bruges, 1994, p. 78-88 ; C. PERIER-D'IETEREN, La technique de Memling et sa place dans l'évolution de la peinture flamande du XVe siècle, dans : Ibidem, Bruges, 1994, p. 67-77.
36La faible densité atomique du pigment noir utilisé pour peindre les plombs des vitraux ne permet pas son observation sous rayonnement X.
37H. VEROUGSTRAETE / R. VAN SCHOUTE, op. cit., complété des conclusions de Jacqueline Couvert concernant les analyses PIXE.
38R.H. MARIJNISSEN, op. cit., p. 218-219.
39A.P. de MIRIMONDE, op. cit ., p. 49.
40Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten ; n° d’inv. 779 ; 170 x 231,5 cm. Voir, sur cette œuvre, en dernier lieu, D. MARTENS, Peinture flamande et goût ibérique aux XVème et XVIème siècles, Bruxelles, 2010, pp. 100-107.
41Voir, à ce propos, M. WOUTERS, « Muziekinstrumenten ten tijde van Memling », dans : Hans Memling. Essays, Bruges, 1994, pp. 45-49.
42Voir, à ce propos, W. WILHELMY, Der altniederländische Realismus und seine Funktionen. Studien zur kirchlichen Bildpropaganda des 15. Jahrhunderts, Münster / Hambourg, 1993, pp. 41-132 ; D. MARTENS, « Autour des retables du jubé de l’église des chartreux de Cologne. Lumière réelle et lumière fictive dans la peinture flamande et allemande de la fin du Moyen Âge », dans : Wallraf-Richartz-Jahrbuch, 57, 1996, pp. 65-100.
43Anvers, Koninklijk Museum voor Schone Kunsten ; n° d’inv. 780; 170 x 231 cm.
44South Bend, Notre Dame University, The Snite Museum of Art, Fowles Bequest, n° d’inv. 71.18.1 ; huile sur bois ; 36, 5 x 26, 5 cm. Voir, sur cette œuvre, en dernier lieu, J.L. PYPAERT, op. cit., n° 233.
45D. DE VOS, Hans Memling. Het volledige œuvre, Anvers, 1994, p. 400, note 12.
46Voir, sur ce maître et son œuvre, D. DE VOS, op. cit., pp. 400-401, note 13.
47Voir, à ce sujet, F. BATÁRI, « The ‘Memling’ carpets », dans : Hans Memling. Essays, Bruges, 1994, pp. 63-66.
48R. FALKENBURG, « Hans Memling’s Van Nieuwenhove Diptych : The Place of Prayer in Early Netherlandish Devotional Painting  », dans : Unfolding the Netherlandish Diptych. Essays in Context, Cambridge (Mass.) / Londres, 2006, p. 102.
49Voir, à ce sujet, D. MARTENS, « Du Saint Luc peignant la Vierge à la copie des maîtres : la ‘norme en acte’ dans la peinture flamande des XVème et XVIème siècles  », dans : Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 74, 2005, pp. 14-23.
50Voir, pour un commentaire de ce trompe-l’œil memlingien, H. BELTING / C. KRUSE, Die Erfindung des Gemäldes. Das erste Jahrhundert der niederländischen Malerei, Munich, 1994, p. 258 ; R.L. FALKENBURG, op. cit., p. 96.
51Voir, à ce sujet, L. STEINBERG, The Sexuality of Christ in Renaissance Art and in Modern Oblivion, Chicago, 1997.
52Bruxelles, KIKIRPA, photo ACL 1971,214654B.