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Picasso et l'exil. Une histoire de l'art espagnol en résistance
Actualités

5 Juillet 2019

Pablo Picasso, La Dépouille du Minotaure en costume d'Arlequin, Rideau de scène pour le 14 juillet de Romain Rolland, détrempe sur toile, 8,3x13,25m, don de l'artiste en 1965, collection les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse, Copyright JM Monthier / Succession Picasso 2019
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L’exposition explore comment le bouleversement historique et personnel de l’exil a touché Picasso, et aussi nombre d’artistes qui lui étaient contemporains.

En 1937, un an après le début de la guerre civile espagnole, alors qu’il travaille à la commande d’une peinture pour le Pavillon de la république espagnole de l’Exposition internationale de Paris, Picasso apprend le bombardement de Guernica et bouleverse son thème initial. En 1939, après trois ans de guerre, 500.000 espagnols traversent la frontière franco-espagnole avant de transiter par des camps de réfugiés aux conditions de vie effroyables. Suite à la Retirada, de nombreux Espagnols résidant à l’étranger, tel Picasso installé à Paris depuis 1900, deviennent de fait des exilés politiques.

La situation espagnole renforce l’engagement politique de Picasso contre le franquisme et pour la paix, tant dans son art que dans son soutien aux exilés espagnols, en particulier les artistes. Ils sont exposés ici à ses côtés, tels Oscar Domínguez, Luis Fernández, Pedro Flores, Carles Fontserè, Julio González, Joan Miró, Remedios Varo,… Créer alors qu’on est retenu dans un camp de réfugiés, comme Antoni Clavé ou J. Fín (Josefin Vilató) et Javier Vilató, neveux de Picasso, ou lorsqu’on y est soignante, comme la photographe Friedel Bohny-Reiter, est aussi évoqué.

L’exposition aborde ensuite le thème de la résistance culturelle, artistique et humaniste qui se produit dans l’après seconde Guerre mondiale, alors que s’organisent des expositions militantes d’artistes exilés de Paris à Prague en passant par Toulouse, et des comités de soutien, toujours en lutte contre le régime de Franco. Faisant le vœu de ne revenir que dans une Espagne libérée du franquisme, Picasso meurt en 1973 sans avoir revu sa terre natale. Existe-t-il alors une culture littéraire et picturale spécifique chez un artiste émigré par choix devenu un exilé malgré lui ? Picasso, nostalgique de l’Espagne, et qui a depuis longtemps compris son poids médiatique, met en scène son hispanité et puise dans l’histoire de l’art comme dans la tradition espagnole. Le débat sur le retour de Guernica en Espagne, dans les années 1970 et en 1980, souligne combien cette œuvre est devenue et demeure un symbole politique, qui en fait jusqu’à aujourd’hui une des œuvres les plus reproduites, filmées et réinterprétées.

Un volet contemporain, invitant un peu plus d’une vingtaine d’artistes, complète cette exposition. Ils témoignent de l’importance de Picasso dans le message de liberté artistique et individuelle tandis que d’autres s’attaquent au thème de l’exil aujourd’hui.

Informations pratiques

Lieu : Les Abattoirs / Musée - Frac Occitanie Toulouse
76 allées Charles de Fitte, 31300 Toulouse (France)
Dates : Jusqu'au 25 août 2019
Horaires : Accessible du mercredi au dimanche de 12h à 18h00, le jeudi nocturne jusqu'à 20h00
Lien : www.lesabattoirs.org

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