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Jacqueline Delubac, le choix de la modernité. Rodin, Lam, Picasso, Bacon
En insistant sur l’audace des choix de Jacqueline Delubac, l’exposition présente à la fois la comédienne, la femme « la plus élégante de Paris », mais aussi et surtout l’amatrice d’art qui légua trente-huit œuvres de première importance au musée des Beaux-arts de sa ville natale en 1997. Pour l’occasion, ce bel ensemble est complété de nombreux prêts provenant des musées et de collections particulières français et étrangers. L’exposition est une invitation à parcourir une reconstitution de l’appartement de Jacqueline Delubac, pour retracer la carrière et la vie de la collectionneuse, à la rencontre de ses choix résolument modernes.
Jacqueline Delubac (Lyon, 27 mai 1907 – Paris, 14 octobre 1997) quitte Valence pour Paris dans les années 1920, où sa carrière théâtrale débute réellement en 1931 avec une pièce de Sacha Guitry (1885-1957). Devenue la troisième épouse de l’auteur en 1935, elle emménage dans son hôtel particulier et vit entourée d’œuvres d’art. A la scène comme à la ville, Jacqueline Delubac incarne alors l’élégance et l’avant-garde de la mode. Au fil de ses rôles, les spectateurs sont conquis par la comédienne, brune, piquante au jeu moderne « à l’américaine », et aux extraordinaires toilettes. Après avoir interprété vingt-sept rôles au théâtre et joué dans vingt-cinq films, Jacqueline Delubac, séparée de Sacha Guitry depuis 1939, interrompt sa carrière au début des années 1950. Elle entreprend aussitôt de constituer sa propre collection d’œuvres d’art et devient une figure du Tout-Paris. Entre 1955 et 1962, elle acquiert aussi bien des œuvres de Braque, Léger, Miro et Picasso que des toiles d’artistes alors moins reconnus comme Poliakoff ou Fautrier. Elle partage sa nouvelle passion avec son compagnon Myran Eknayan (1892-1985), lui-même collectionneur. Après avoir acquis des œuvres de Lam ou de Brauner, elle achète la « Carcasse de viande et oiseau de proie » de Francis Bacon en 1982 puis, un peu plus tard, la violente « Etude pour une corrida, n°2 » qu’elle n’hésite pas à accrocher dans sa salle à manger.
Dès 1993, l’ancienne comédienne avait décidé de transmettre au musée des Beaux-Arts de Lyon trois sculptures de Rodin et trente-cinq tableaux et pastels de Monet, Manet, Renoir, Degas, Bonnard, Vuillard, Léger, Braque, Picasso, Miro et Bacon… Ce legs exceptionnel, qui comprend les œuvres ayant appartenu à Myran Eknayan, fut révélé au public en 1998 dans les salles du musée tout juste rénové. Il permet depuis au musée des Beaux-Arts de Lyon de présenter la première collection impressionniste hors de Paris, tandis que les œuvres modernes et contemporaines offrent des grands jalons de l’art du 20e siècle.


Actualités
15 Janvier 2015


Jacqueline Delubac (Lyon, 27 mai 1907 – Paris, 14 octobre 1997) quitte Valence pour Paris dans les années 1920, où sa carrière théâtrale débute réellement en 1931 avec une pièce de Sacha Guitry (1885-1957). Devenue la troisième épouse de l’auteur en 1935, elle emménage dans son hôtel particulier et vit entourée d’œuvres d’art. A la scène comme à la ville, Jacqueline Delubac incarne alors l’élégance et l’avant-garde de la mode. Au fil de ses rôles, les spectateurs sont conquis par la comédienne, brune, piquante au jeu moderne « à l’américaine », et aux extraordinaires toilettes. Après avoir interprété vingt-sept rôles au théâtre et joué dans vingt-cinq films, Jacqueline Delubac, séparée de Sacha Guitry depuis 1939, interrompt sa carrière au début des années 1950. Elle entreprend aussitôt de constituer sa propre collection d’œuvres d’art et devient une figure du Tout-Paris. Entre 1955 et 1962, elle acquiert aussi bien des œuvres de Braque, Léger, Miro et Picasso que des toiles d’artistes alors moins reconnus comme Poliakoff ou Fautrier. Elle partage sa nouvelle passion avec son compagnon Myran Eknayan (1892-1985), lui-même collectionneur. Après avoir acquis des œuvres de Lam ou de Brauner, elle achète la « Carcasse de viande et oiseau de proie » de Francis Bacon en 1982 puis, un peu plus tard, la violente « Etude pour une corrida, n°2 » qu’elle n’hésite pas à accrocher dans sa salle à manger.
Dès 1993, l’ancienne comédienne avait décidé de transmettre au musée des Beaux-Arts de Lyon trois sculptures de Rodin et trente-cinq tableaux et pastels de Monet, Manet, Renoir, Degas, Bonnard, Vuillard, Léger, Braque, Picasso, Miro et Bacon… Ce legs exceptionnel, qui comprend les œuvres ayant appartenu à Myran Eknayan, fut révélé au public en 1998 dans les salles du musée tout juste rénové. Il permet depuis au musée des Beaux-Arts de Lyon de présenter la première collection impressionniste hors de Paris, tandis que les œuvres modernes et contemporaines offrent des grands jalons de l’art du 20e siècle.
Informations pratiques

Lieu : Musée des Beaux-Arts de Lyon
20 Place des terreaux, 69001 Lyon (France)
Dates : Jusqu’au 16 février 2015
Horaires : Accessible tous les jours sauf les mardis de 10 à 18h00. Vendredi de 10h30 à 18h00
Lien : www.mba-lyon.fr
20 Place des terreaux, 69001 Lyon (France)
Dates : Jusqu’au 16 février 2015
Horaires : Accessible tous les jours sauf les mardis de 10 à 18h00. Vendredi de 10h30 à 18h00
Lien : www.mba-lyon.fr
Galerie

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