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Bernard van Orley. Brussels and the Renaissance
Actualités
21 Février 2019
Bernard van Orley (1488-1541) est une des figures phare de la scène artistique bruxelloise durant la Renaissance. Très jeune, van Orley s’est retrouvé à la tête de l’un des principaux ateliers d’art du moment. Son style novateur a conquis l’élite de l’époque, ainsi que les cours de Marguerite d’Autriche, Marie de Hongrie et Charles Quint. Des commandes prestigieuses de vitraux, peintures et tapisseries luxueuses lui ont été passées.
Bernard van Orley est l’un des représentants les plus innovants de la peinture flamande du XVIe siècle. Il est parvenu à réunir différents courants artistiques en un nouveau langage visuel. Bernard van Orley s’appuyait sur la tradition des primitifs flamands, tout en y ajoutant de nouveaux éléments. Ses principales sources d’inspiration furent sa rencontre avec Albrecht Dürer en 1520, ainsi que l’art italien de la Renaissance, qu’il a découvert à travers les cartons de tapisserie d’artistes tels que Raphaël et Léonard de Vinci. Ces cartons circulaient à Bruxelles, centre mondial de la tapisserie au XVIe siècle.
Le style unique de van Orley s’est très vite fait remarquer dans les plus hautes sphères. Marguerite d’Autriche, régente des Pays-Bas qu’elle gouverne depuis sa cour à Malines, l’a nommé peintre de cour et lui a commandé quelques portraits qui ont définitivement lancé sa carrière. Il est ainsi entré en contact avec la cour cosmopolite de Charles Quint au Coudenberg à Bruxelles, à l’époque le centre du pouvoir en Europe. L’art de Bernard van Orley servait surtout à renforcer l’image des dirigeants. Progressivement, il a délaissé la peinture au profit de la conception de tapisseries et vitraux, plus convoités. Ses impressionnantes tapisseries, surtout, étaient de véritables joyaux. Leur grand format, leurs matériaux précieux (soie, fils d’or et d’argent) et leurs sublimes couleurs créaient un effet surprenant, soulignant le faste et le statut de la cour.
Outre les diverses commandes pour l’élite politique, Bernard van Orley comptait aussi parmi ses clients un large réseau d’ecclésiastiques influents et d’intellectuels humanistes. Pour répondre à l’importante demande, il gérait son atelier tel un artiste-entrepreneur. Plusieurs de ses élèves, comme Michiel Coxcie, Pieter Coecke van Aelst et Pieter de Kempeneer, se sont aussi fait un nom par après.
Malgré son impressionnant état de service et la présence de ses œuvres parmi les plus prestigieuses collections du monde, aucune grande exposition monographique ne lui avait été consacrée à ce jour. Cette exposition est une initiative des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, du Musée Art & Histoire de Bruxelles et de BOZAR.
Bernard van Orley est l’un des représentants les plus innovants de la peinture flamande du XVIe siècle. Il est parvenu à réunir différents courants artistiques en un nouveau langage visuel. Bernard van Orley s’appuyait sur la tradition des primitifs flamands, tout en y ajoutant de nouveaux éléments. Ses principales sources d’inspiration furent sa rencontre avec Albrecht Dürer en 1520, ainsi que l’art italien de la Renaissance, qu’il a découvert à travers les cartons de tapisserie d’artistes tels que Raphaël et Léonard de Vinci. Ces cartons circulaient à Bruxelles, centre mondial de la tapisserie au XVIe siècle.
Le style unique de van Orley s’est très vite fait remarquer dans les plus hautes sphères. Marguerite d’Autriche, régente des Pays-Bas qu’elle gouverne depuis sa cour à Malines, l’a nommé peintre de cour et lui a commandé quelques portraits qui ont définitivement lancé sa carrière. Il est ainsi entré en contact avec la cour cosmopolite de Charles Quint au Coudenberg à Bruxelles, à l’époque le centre du pouvoir en Europe. L’art de Bernard van Orley servait surtout à renforcer l’image des dirigeants. Progressivement, il a délaissé la peinture au profit de la conception de tapisseries et vitraux, plus convoités. Ses impressionnantes tapisseries, surtout, étaient de véritables joyaux. Leur grand format, leurs matériaux précieux (soie, fils d’or et d’argent) et leurs sublimes couleurs créaient un effet surprenant, soulignant le faste et le statut de la cour.
Outre les diverses commandes pour l’élite politique, Bernard van Orley comptait aussi parmi ses clients un large réseau d’ecclésiastiques influents et d’intellectuels humanistes. Pour répondre à l’importante demande, il gérait son atelier tel un artiste-entrepreneur. Plusieurs de ses élèves, comme Michiel Coxcie, Pieter Coecke van Aelst et Pieter de Kempeneer, se sont aussi fait un nom par après.
Malgré son impressionnant état de service et la présence de ses œuvres parmi les plus prestigieuses collections du monde, aucune grande exposition monographique ne lui avait été consacrée à ce jour. Cette exposition est une initiative des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, du Musée Art & Histoire de Bruxelles et de BOZAR.
Informations pratiques
Lieu : BOZAR - Palais des Beaux-Arts
23 rue Ravenstein, 1000 Bruxelles
Dates : Jusqu'au 26 mai 2019
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00, le jeudi jusqu'à 21h00. Fermé le lundi
Lien : www.bozar.be
23 rue Ravenstein, 1000 Bruxelles
Dates : Jusqu'au 26 mai 2019
Horaires : Accessible du mardi au dimanche de 10 à 18h00, le jeudi jusqu'à 21h00. Fermé le lundi
Lien : www.bozar.be
Galerie
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