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Valentine Pigeolet, Elise Gilles
Edgar Degas et Camille Claudel, une influence dès les années 1880 ?
Amateur
Notes
Notes
Numéro | Note |
1 | Femme accroupie, réalisée vers 1884-1885. Quatre versions sont recensées : un plâtre patiné, un bronze exposé en 1885, un bronze posthume et une pièce fragmentée. Gaudichon (Bruno), Camille Claudel : catalogue raisonné, 3ème édition revue et augmentée, Paris, Adam Biro, 2001. |
2 | La Porte de l’Enfer, réalisée entre 1880 et ca. 1890. Commande officielle qui marque un moment important dans la carrière de Rodin. Jamais terminée de son vivant, l’œuvre, pour laquelle il crée plus de deux-cent-cinquante figures, devient un véritable répertoire de formes pour l’ensemble de sa carrière future. http://enfer.musee-rodin.fr/ |
3 | Le Normand-Romain (Antoinette), Camille Claudel et Rodin : le temps remettra tout en place, Paris, Hermann/Musée Rodin, 2014. |
4 | Cette exposition a toute son importance dans l’histoire de la découverte de l’art japonais en Occident. Lors de cette manifestation, organisée par Tadamasa Hayashi, les partisans du japonisme comprennent que ce qu’ils admiraient jusqu’à présent, et dont ils s’inspiraient, appartient en fait à l’art populaire et moderne du Japon. En 1900, c’est l’art ancien, « digne des musées », qu’ils découvrent. Le Japonisme, Paris / Tokyo, Galeries nationales du Grand Palais / Musée national d’art occidental, 17 mai – 15 août 1988 / 23 septembre – 11 décembre 1988, p.27. |
5 | Le terme est inventé en 1872 par le critique d’art Philippe Burty (1830-1890). Nectoux (Jean-Michel), Harmonie en bleu et or. Debussy, la musique et les arts, Paris, Fayard, 2005, p.186. |
6 | Gabet (Olivier) (dir.), Japonismes, Paris, Flammarion, 2014, p.4. |
7 | Nectoux (Jean-Michel), op. cit., p.190. |
8 | Citons entre autres : Lambourne (Lionel), Japonisme. Échanges culturels entre le Japon et l’Occident, Paris, Phaidon, 2006 ; Gabet (Olivier) (dir.), op. cit. ; Le Japonisme, op. cit. |
9 | Pour une biographie complète, voir : Koyama-Richar (Brigitte) (dir.), Correspondance adressée à Hayashi Tadamasa, Tokyo, Institut de Tokyo, Institution Administrative Indépendante, Centre National de Recherche pour les Propriétés Culturelles, 2001. |
10 | La société Wakai-Hayashi est créée en 1884. En 1890, après s’être séparé de son associé Wakai Kenzaburô, Hayashi ouvre sa propre boutique : Objets d’art du Japon. Expertises et renseignements pour musées et collections, au numéro 65 de la rue de la Victoire à Paris. Le Japonisme, op. cit. p.96 et p.104. |
11 | Koyama-Richar (Brigitte) (dir.), op. cit., p.9. |
12 | Ibid., p.17. |
13 | La revue paraît de 1888 à 1891. Nectoux (Jean-Michel), op. cit., p.187. |
14 | À la suite de l’Exposition universelle de 1867. Le Japonisme, op. cit., p.28 |
15 | Ibid., p.39. |
16 | Gabet (Olivier) (dir.), op. cit., p.71 |
17 | Nectoux (Jean-Michel), op. cit., p.189 |
18 | Gabet (Olivier) (dir.), op. cit., p.4-7. |
19 | de Goncourt (Edmond), La Maison d’un artiste, Paris, G. Charpentier Éditeur (2 t.), 1881 ; Id., Outamaro. Le peintre des maisons vertes, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1891 ; Id., Hokousaï, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1896. |
20 | Il compose une collection de quatre-vingt-cinq estampes d’Utamaro, Shunshô, Hiroshige et Hokusai, une quinzaine de dessins et de nombreux albums. Le Japonisme, op. cit., notice biographique d’Edgar Degas. |
21 | Gabet (Olivier) (dir.), op. cit., p.46 |
22 | Le Japonisme, op. cit., p.31. |
23 | Koyama-Richar (Brigitte) (dir.), op. cit., p.16 |
24 | Des lettres de A. Portier à Tadamasa Hayashi, reproduites dans le même ouvrage, nous renseignent sur des acquisitions de dessins ou pastels de Degas par le marchand d’art. Ibid., p.299 et suivantes. |
25 | Lambourne (Lionel), op. cit., p.41. |
26 | Gabet (Olivier) (dir.), op. cit., p.43 |
27 | Littéralement, le terme ukiyo-e signifie « image du monde flottant » : ce sont des images des plaisirs quotidiens, superficiels et éphémères, en opposition aux images religieuses. Elles sont développées dans la gravure sur bois qui apparaît au Japon à la fin du XVIIe siècle et connaît son âge d’or au XVIIIe et durant la première moitié du XIXe siècle ; Loc. cit. |
28 | Le Japonisme, op. cit., p.43. Ces caractéristiques ont également été rapportées à la photographie, dont la pratique se généralise alors. Voir entre autres : Delmas (Julie), À l’épreuve du réel. Les peintres et la photographie au XIXe siècle, Lyon, Éditions Fage, 2012. |
29 | Le goût de Degas pour le thème des femmes dans leur intimité et son rapprochement des estampes japonaises est analysé par Jacques Bonnet : « Degas et Bonnard ou du peintre pourvoyeur au peintre-voyeur », in Bonnet (Jacques), Femmes au bain. Du voyeurisme dans la peinture occidentale, Paris, Hazan, 2006, p.167-191. |
30 | Utamaro est connu pour avoir comme sujet de prédilection les femmes, plus particulièrement celles des maisons closes du quartier Shin Yoshiwara d’Edo. Morena (Francesco), Ukiyo-e ou l’estampe japonaise. Sôtatsu, Andô, Utamaro, Hokusai, Hiroshige, Paris, Citadelles & Mazenod, 2008, p.60-114. |
31 | En septembre, selon ses correspondances. Rivière (Anne) et Gaudichon (Bruno) (éds.), Camille Claudel : correspondance, 3ème édition revue et augmentée, Paris, Gallimard, 2008, chronologie p.344. |
32 | Paris (Reine-Marie), Chère Camille Claudel : histoire d’une collection. Récit, Paris, Economica, 2012, p.46. Le catalogue de la manifestation organisée par Louis Gonse (1846-1921) est à ce jour perdu ; il est donc impossible de préciser les œuvres que Claudel a pu y voir. Sanchez (Pierre), Les expositions de la Galerie Georges Petit (1881-1934) : répertoire des artistes et liste de leurs œuvres, Dijon, L’Échelle de Jacob, 2011. |
33 | Claudel a exposé chez Hayashi. L’on possède aussi une lettre de décembre 1903, qu’elle lui envoie avec ses « sincères amitiés », lui demandant une avance de 300 francs pour la fonte de La Vague. Koyama-Richar (Brigitte) (dir.), op. cit., p.430. |
34 | Camille Claudel. Au miroir d’un art nouveau, Roubaix, La Piscine, 8 novembre 2014 - 8 février 2015, p.118. |
35 | Loc. cit. |
36 | Gabet (Olivier) (dir.), op. cit., p.48 |
37 | Claudel est passionnée par ce pays depuis l’enfance, ce qu’elle transmet à son petit frère, Paul. Ensemble, ils feuillettent de nombreux livres et admirent les estampes japonaises, peut-être chez le marchand Hayashi. Camille Claudel. Au miroir d’un art nouveau, op. cit., p.117. |
38 | Ibid., p.117-130. |
39 | Courbet, Millet, Zola, Castagnary, Duranty, qui écrit qu’« un dos révèle un tempérament, un âge, un état social ». Adhémar (Jean) et Cachin (Françoise), op. cit., s. p. |
40 | Loc. cit. |
41 | Loc. cit. |
42 | Loc. cit. |
43 | Loc. cit. |
44 | Paris (Reine-Marie), op. cit. |
45 | Un parallèle entre l’œuvre dessinée de Camille Claudel et les pastels d’Edgar Degas mériterait une étude approfondie. |
46 | Nectoux (Jean-Michel), op. cit., p.70-71. |
47 | Henri Lerolle est lui-même peintre ; il serait intéressant d’étudier son œuvre en regard de ceux de Degas et Claudel. |
48 | Comme le Torse de femme debout (1882-1885) et le Buste de Rodin (1888-1889). Lerolle fera l’acquisition d’autres œuvres de l’artiste au fil des années. Ibid., p.170-173. |
49 | Nectoux (Jean-Michel), op. cit. |
50 | Ayral-Clause (Odile), Camille Claudel, sa vie, Paris, Hazan, 2008, p.193. |
51 | Hayashi affirme en effet que Degas est le peintre qu’il respecte le plus. Koyama-Richar (Brigitte) (dir.), op. cit., p.25. |
52 | 14 décembre 1884 – 31 janvier 1885. Loyrette (Henry), Degas, Paris, Fayard, 1991, p. 458. |
53 | Sanchez (Pierre), op. cit., p.106. |
54 | Paris (Reine-Marie), op. cit. |
55 | Debussy (Claude), Lettres à deux amis : soixante-dix-huit lettres inédites à Robert Godet et G. Jean-Aubry, p.43. |
56 | Paris (Reine-Marie), op. cit. |
57 | Sur la biographie de celui-ci, voir : Roujon (Henry), Notice sur la vie et les travaux de M. Paul Dubois, par M. Henry Roujon, lue dans la séance publique annuelle du 3 novembre 1906, en ligne sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ |
58 | Ayral-Clause (Odile), op. cit. |
59 | Après le bain. Étude. Dessin, exposé au Salon impressionniste de 1874 (Paris), Femme se lavant le soir exposé au salon impressionniste de 1876 (Paris), Cabinet de toilette ; Femme prenant son tub, le soir ; Femme sortant du bain (Musée d’Orsay) ; Femme nue accroupie de dos, vers 1876 (Musée d’Orsay) exposés au Salon impressionniste de 1877, Portrait dans une baignoire à l’Opéra montré à l’exposition impressionniste de 1879, Toilette, pastel, à l’exposition impressionniste de 1880. Liste établie à partir des catalogues repris dans la base de données du Musée d’Orsay, http://salons.musee-orsay.fr/index/salons/all |
60 | Bona (Dominique), Camille et Paul : la passion Claudel, Paris, Grasset, 2008, p. 63. |
61 | Du 2 avril au 1er mai 1881, notice de la base de données du Musée d’Orsay, http://salons.musee-orsay.fr/index/salon/146 |
62 | Ayral-Clause (Odile), op. cit. |
63 | Asaro (Gabriella), « Degas sculpteur et le réalisme audacieux de la Petite danseuse de 14 ans », in Histoire par l'image, en ligne : http://www.histoire-image.org/etudes/degas-sculpteur-realisme-audacieux-petite-danseuse-14-ans |
64 | Sur le sujet, voir : Challet-Haas (Jacqueline), Terminologie de la danse classique, Paris, Amphora, coll. « Sports et loisirs », 1987. |
65 | Asaro (Gabriella), op. cit. |
66 | Cabanne (Pierre), Monsieur Degas, Paris, Jean-Claude Lattès, 1989, p. 186. |
67 | Ibid., p. 184 |
68 | Ibid., p. 185 |
69 | Loc. cit. |
70 | La commande émane de l’industriel Henri Fontaine, sur la recommandation d’Antoine Bourdelle (1861-1929). Notice du Musée La Piscine de Roubaix, http://www.roubaix-lapiscine.com/collections/sculptures/camille-claudel-1864-1943/ |
71 | Loc. cit. |
72 | Telle qu’exposée au Salon de 1881. La sculpture a été reproduite en bronze ultérieurement pour des raisons de conservation. Asaro (Gabriella), op. cit. |
73 | Adhémar (Jean) et Cachin (Françoise), op. cit., s. p |