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- - - Didier Martens Gérard Garouste, entre tradition artistique occidentale et subversion juive de l'iconographie chrétienne
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Reporticle : 191 Version : 1 Rédaction : 01/09/2016 Publication : 21/12/2016
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1Voir, pour un commentaire récent de ce panneau, Pantxika Béguerie-De Paepe, Philippe Lorentz, « Le retable d’Issenheim », dans Grünewald et le retable d’Issenheim. Regards sur un chef-d’œuvre( cat. exp. Colmar, musée Unterlinden, 8 décembre 2007 – 2 mars 2008 ), Colmar / Paris, musée Unterlinden / Somogy, 2007, p. 71.
2Sébastien Harosteguy, La Référence à l’art ancien dans la peinture de Gérard Garouste et Martial Raysse. Référence, dialogue, émulation, rejet ( thèse de doctorat ), Bordeaux, université Michel de Montaigne – Bordeaux 3, 2008, t. I, p. 397.
3Michel Onfray, « La peinture en vérité. Le sous-main, l’âne et la figue», dans Gérard Garouste, Paris, Skira-Flammarion, 2009, p. 7-17 ( p. 14 ).
4Voir, à ce propos, M. Onfray, op. cit., p. 12-14.
5M. Onfray, op. cit., p. 14. Dans l’Ancien Testament de la Pléiade, publié en 1959 sous la direction d’E. Dhorme, Isaïe, vii, 14 est traduit comme suit : « ( … ) voici que la jeune femme va être enceinte et va enfanter un fils ; tu lui donneras pour nom Emmanuel. »
6Voir, à ce sujet, Didier Martens, « Rayonnement d’un modèle. Emprunts méconnus à la “ Messe de saint Grégoire ” flémallienne dans la peinture et la tapisserie bruxelloises », dans Annales d’Histoire de l’Art et d’Archéologiede l’Université libre de Bruxelles, vol. 23, 2001, p. 25-59 ( p. 43-44 ).
7Ce dessin est reproduit dans : Hortense Lyon, « Les carnets. Notes et croquis, le laboratoire de l’artiste », dans Gérard Garouste. En chemin ( cat. exp. Saint-Paul de Vence, Fondation Marguerite et Aimé Maeght, 27 juin – 29 novembre 2015 ), Paris, Flammarion, 2015, p. 16-112 ( p. 74 ).
8Ce témoignage est reproduit dans : Gérard Garouste, op. cit., p. 265.
9Voir, dans le même sens, le commentaire du diptyque par S. Harosteguy, qui s’achève par ces mots : « En associant dans un même tableau l’évocation de sa propre histoire à une réflexion sur les difficultés de la traduction, Garouste revendique la nécessité pour le peintre et la peinture de sonder respectivement leurs racines, biographiques et textuelles. » ( op. cit., p. 398. )
10Ce dessin est reproduit dans : H. Lyon, op. cit., p. 77.
11Ce témoignage est reproduit dans : Gérard Garouste, op. cit., p. 257.
12Voir, sur cette chapelle, Marie-Francine Jourdan, « Notre-Dame du Pilier », dans Mgr Michel Pansard ( éd. ), Chartes, Strasbourg, coll. « La Grâce d’une Cathédrale », 7, 2013, p. 416-418.
13Ce dessin est reproduit dans : H. Lyon, op. cit., p. 36.
14On citera ici l’ouvrage d’après la deuxième édition augmentée : Michel Pastoureau, Rayures. Une histoire des rayures et des tissus rayés, Paris, éd. du Seuil, 1995, p. 5.
15M. Pastoureau, op. cit., p. 116.
16La Vierge noire, 2007. Ce tableau est reproduit dans : Gérard Garouste, op. cit., p. 240.
17Voir, sur ce labyrinthe, Gilles Fresson, « Le labyrinthe dévoilé ? », dans M. Pansard ( éd. ), Chartres, op. cit., p. 293-297. Voir, sur les relations entre Garouste et le labyrinthe de Chartres, H. Lyon, op. cit., p. 76.
18Hortense Lyon, Garouste à Talant, Paris, 2006, p. 106-107.
19Selon Pierre Cabanne, la Sainte Thérèse d’Avila aurait été commandée « par le Comité national d’Art sacré pour une exposition commémorant le quatrième centenaire de cette illustre religieuse réformatrice de son ordre » ( Gérard Garouste, Paris, coll. « Classiques du xxie siècle », 5, 1988, p. 27 ).
20L’œuvre a été rapprochée, à mon sens de manière peu pertinente, de l’art du Greco et du maniérisme. Voir, à ce sujet, P. Cabanne, op. cit., p. 28 ; S. Harosteguy, op. cit., p. 156, 256.
21Selon Pierre Cabanne, Garouste aurait « très sérieusement étudié Thérèse d’Avila, lu ses œuvres » et se serait « documenté sur le Carmel et les carmélites » ( op. cit., p. 28 ).
22Voir, sur ce tableau, Edeltraud Klueting, « Ikonen der Spiritualität des Karmel : Pieter Paul Rubens’ Darstellungen Teresas von Avila und ihre Vorbilder », dans Carmelus, 60, 2013, fasc. 1, p. 47-100 ( p. 48-49 ).
23S. Harosteguy, op. cit., p. 255.
24Voir, à ce sujet, Joseph Pérez, Thérèse d’Avila, Paris, 2007, p. 12-17.
25J. Pérez, op. cit., p. 23-24. Cet auteur se montre toutefois très critique vis-à-vis de telles lectures.
26Voir, sur cette œuvre, E. Klueting, op. cit., p. 56-57.
27Voir, sur l’iconographie du Serpent d’airain, Ursula Graepler-Diehl, « Eherne Schlange », dans Lexikon der christlichen Ikonographie, Rome ( … ), 1994, t. I, col. 583-586.
28Voir, sur cette chapelle, Janet Cox-Rearick, Bronzino’s Chapel of Eleonora in the Palazzo Vecchio,
29On trouvera une reproduction complète du cycle dans Laurent Busine ( éd. ), Saint Georges et le dragon. De la légende au mythe, dépliant entre les p. 31-32.
30Voir, sur cette œuvre, Jürg Meyer Zur Capellen, Raphael. A Critical Catalogue of His Paintings II : The Roman Religious Paintings ca. 1508-1520, Landshut, 2005, no 60.
31Voir, sur cette œuvre, Max J. Friedländer, Early Netherlandish Painting XII : Jan van Scorel and Pieter Coeck van Aelst, Leyde / Bruxelles, 1975, no 157.
32Le vitrail est reproduit dans : H. Lyon, op. cit. ( 2006 ), p. 73.
33Voir, sur cette œuvre, Alfonso Pérez Sánchez, notice, dans : Ribera 1591-1652 ( cat. exp. Madrid, Museo Nacional del Prado, 2 juin – 16 août 1992 ), Madrid, Museo del Prado, 1992, n° 95.
34Christian Heck, L’Échelle céleste dans l’art du Moyen Âge. Une histoire de la quête du ciel, Paris, Flammarion, 1999, p. 224-225.
35Düsseldorf, Universitätsbibliothek, no C 26, fol. 165 vo.
36Voir, sur sainte Waudru, François De Vriendt,« Le dossier hagiographique de sainte Waudru, abbesse de Mons ( ixe-xiie siècles ) », dans Mémoires et Publications de la Société des Sciences, Arts et Lettres du Hainaut, vol. 98, 1996, p. 1-37.
37Voir, sur l’architecture de Sainte-Waudru, Klaus Jan Philipp, « Sainte-Waudru in Mons ( Bergen, Hennegau ). Die Planungsgeschichte einer Stiftskirche 1449-1450 », dans Zeitschrift für Kunstgeschichte, vol. 51, 1988, p. 372-413.
38Voir, sur les reliquaires de Sainte-Waudru et sur le Car d’or, François De Vriendt, « Les reliques de Waudru au Moyen Âge », dans Gérard Bavay ( éd. ), La Collégiale Sainte-Waudru. Rêve des chanoinesses de Mons, Bruxelles / Mons, éd. Racine, 2008, p. 136-141.
39Le lien unissant les deux chars a également été relevé par S. Harosteguy, qui note : « Par la répétition d’un bout à l’autre de la fresque ( sic ) du motif du chariot, associé respectivement à la procession du Car d’or et au motif du char divin d’Ézéchiel, Garouste s’intéresse au passage entre une image réelle et une image rêvée, entre une scène vécue et une vision imaginaire. » ( op. cit., p. 296, voir aussi p. 294. ) Cette interprétation diffère toutefois assez nettement de celle développée dans le présent texte.
40Voir, dans le même sens, S. Harosteguy, op. cit., p. 295 : « Représenté à terre, dans l’instant de son terrassement, le monstre s’éloigne de l’image traditionnelle du dragon de la légende. Il renvoie davantage à l’imagerie du diable ( ou de Satan ). »