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Art en général - - -
Gwendoline de Mûelenaere
La chute des idoles lors de la Fuite en Égypte.
Analyse iconologique d’un récit apocryphe
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Notes
Notes
Numéro | Note |
1 | Choné Paulette, « Pourquoi figurer la folle érection ? L’ironie de l’idole », dans Dekoninck Ralph et Watthée-Delmotte Myriam (dir.), L’idole dans l’imaginaire occidental, Paris, L’Harmattan, 2005, p. 184. |
2 | Réau Louis, Iconographie de l’art chrétien, tome II : Iconographie de la Bible, II : Nouveau Testament, Paris, PUF, 1957, p. 281. |
3 | Sur les nuances entre norme, intention, usages et rôle de l’image, voir l’introduction de l’ouvrage de Baschet Jérôme et Schmitt Jean-Claude (dir.), L’image. Fonctions et usages des images dans l’Occident médiéval (Cahiers du Léopard d’or, 5), Actes du 6e « International Workshop on Medieval Societies », Erice, Sicile, 17-23 octobre 1992, Paris, Éditions Le Léopard d’Or, 1996, p. 7-24. |
4 | Camille Michael, The Gothic Idol. Ideology and Image-making in Medieval Art (Cambridge Studies in New Art History and Criticism), Cambridge, Cambridge University Press, 1989 ; Falkenburg Reindert L., Joachim Patinir. Landschape as Image of the Pilgrimage of Life, traduit par Michael Hoyle, Amsterdam/Philadelphia, John Benjamins Publishing Company, 1988 ; Choné, op.cit. ; ainsi que Lafontaine-Dosogne Jacqueline, « Iconography of the Cycle of the Infancy of Christ », dans Underwood Paul A., The Kariye Djami, New York, Bollingen foundation, 1966-1975, vol. a, p.97-98, et vol. d, p. 226-229. |
5 | Saïd Suzanne, « ΕΙΔΩΛΟΝ. Du simulacre à l’idole. Histoire d’un mot », dans L’idolâtrie (Rencontres de l’Ecole du Louvre), Paris, la Documentation française, 1990, p. 11-13. |
6 | Dekoninck et Watthée-Delmotte, op.cit., p. 5-7. |
7 | Dekoninck Ralph, « Entre icône et idole : l’image comme utopie dans l’imaginaire moderne », dans Deproost Paul-Augustin et Coulie Bernard (dir.), L’utopie pour penser et agir en Europe (Structures et pouvoirs des imaginaires), Paris, L’Harmattan, 2002, p. 81. |
8 | Firmin Gilles, « Idoles et idolâtrie », dans Rey Alain et Morvan Danièle (dir.), Dictionnaire culturel en langue française, tome II, Paris, éd. Dictionnaires le Robert, 2005, p. 1799. |
9 | Muratova Xénia, « Idole », dans Barral I Altet Xavier (dir.), Dictionnaire critique d’iconographie occidentale (Art et Société), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003, p. 256. |
10 | Dekoninck, op.cit., p. 82. |
11 | Marchessault Guy, Médias et foi chrétienne. L’image à l’épreuve de l’idolâtrie, Ottawa, Novalis, 1998, p. 148 ; et Schmitt Jean-Claude, « Les idoles chrétiennes », dans L’idolâtrie, op.cit., p. 107, 113-114. Sur le problème de la vénération des images, voir également Boulnois Olivier, Au-delà de l’image. Une archéologie du visuel au Moyen Âge (Ve-XVIe siècle), Paris, Seuil, 2008, p.187-242. |
12 | Schmitt, op.cit., p. 108, 111 et 113. |
13 | Dufey-Haeck M. L., Le thème « Le repos pendant la fuite en Égypte » dans la peinture flamande du XV e siècle et au début du XVIe siècle, Mémoire de licence (promoteur P.Warzée), ULB, 1977, p. 4 et 9 ; et Dimier-Paupert Catherine, Livre de l'Enfance du Sauveur : une version médiévale de l'Évangile de l'Enfance du Pseudo-Matthieu (XIII e siècle), Paris, Cerf, 2006. |
14 | Amiot François, La Bible apocryphe. Évangiles apocryphes (Textes pour l'histoire sacrée), Paris, Fayard, 1952, p. 77. |
15 | Ibid, p. 93-94. |
16 | L’évangéliste a détourné cette parole de son sens premier : elle s’applique en réalité au peuple d’Israël délivré par Dieu de la servitude des Égyptiens, et ne concerne pas Jésus. Voir Dimier-Paupert, op.cit., p. 11-12. |
17 | Dufey-Haeck, op.cit., p. 29 ; et Réau, op.cit., p. 281. |
18 | Quéré France, Évangiles apocryphes, Paris, éditions du Seuil, 1983, p. 15. |
19 | Russo Daniel, La sainte Famille dans l’art chrétien au Moyen Âge. Étude iconographique, conférence des 5-7 septembre 2005 à Nevers, à l’occasion de la 62e session de la Sfem (Société Française d’Études Mariales). |
20 | Camille, op.cit., p. 355. |
21 | Le Miroir historial (Speculum historiale) présente l’histoire du monde depuis la création jusqu’en 1250. Il est l’une des trois parties du Speculum majus, encyclopédie latine rédigée par le dominicain Vincent de Beauvais. |
22 | La Légende dorée (Legenda aurea) est un ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain également. Il raconte la vie de 180 saints et martyrs chrétiens, ainsi que certains épisodes de la vie du Christ et de la Vierge. L’auteur s’est notamment inspiré du Protévangile de Jacques et du Miroir historial de Vincent de Beauvais. |
23 | Mâle Émile, L’art religieux du XIIIe siècle en France : étude sur l’iconographie du Moyen Âge et sur ses sources d’inspiration, Paris, Colin, 1948, p. 218 ; et Van Schoute Roger et de Patoul Brigitte (dir.), Les Primitifs flamands et leur temps, Tournai, La Renaissance du Livre, 2000, p. 188. |
24 | Que l’on identifie actuellement à un franciscain de San Gimigniano, Jean de Caulibus. Les Meditationes trouvèrent écho en dehors des milieux religieux, et illustrent bien la nouvelle spiritualité franciscaine, axée sur la contemplation de la vie terrestre du Christ. |
25 | Les méditations de la vie du Christ, par saint Bonaventure, traduit en français par Henri de Riancey, 3e partie, chap. XII : De la fuite du Seigneur en Égypte, Paris, de Gigord, 1900, p. 99. |
26 | L’évhémérisme, qui doit son nom au mythographe grec Évhémère, considère que l’histoire de Ninus, qui fabrique une statue de son père mort pour l’adorer comme un dieu, est à l’origine de l’idolâtrie. |
27 | Baschet Jérôme, « Images ou idoles ? (les images médiévales. Quatre notes critiques) », dans Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 46, n°2, 1991, p. 348. |
28 | Marchesin Isabelle, « Iconographie de l’idolâtrie dans les enluminures médiévales : les manuscrits de la Cité de Dieu », dans L’idolâtrie, op.cit., p.120. |
29 | Camille, op.cit., p. 5. |
30 | Camille, op.cit., p. 2. |
31 | Baschet, op.cit., p. 347. |
32 | Kris Ernst et Kurz Otto, Legend, Myth and Magic in the Image of the Artist: A Historical Experiment, New Haven, Yale University Press, 1979, p. 79-80. |
33 | Camille, op.cit., p. 24 et 115. |
34 | Ibid., p. 4-7. |
35 | Dekoninck et Watthée-Delmotte, op.cit., p. 5-7. |
36 | Marchesin, op.cit., p. 119. |
37 | Muratova, op.cit., p. 256-257. Voir Strickland Debra Higgs, Saracens, Demons & Jews. Making Monsters in Medieval Art, Princeton, Princeton University Press, 2003. |
38 | Buettner Brigitte, « Compte rendu : Michael Camille, The Gothic Idol. Ideology and Image-making in Medieval Art », dans Médiévales, vol. 10, numéro 20 : Sagas et chroniques du Nord, 1991, p. 119-121 et Camille, op.cit., p. 63-65. |
39 | Marchesin, op.cit., p. 119. |
40 | Dufey-Haeck, op.cit., p. 29; et Falkenburg, op.cit., p. 49. |
41 | Verougstraete Hélène, Un incunable flamand : le Speculum Humanae Salvationis, Mémoire de licence (promoteur R. Van Schoute), UCL, 1968, p. 52-54 ; Réau, op.cit., p. 281. |
42 | Verougstraete, op.cit., p. 124. |
43 | Didi-Huberman, op.cit., p. 62. |
44 | de Voragine Jacques, La Légende Dorée, traduit du latin par Jean-Baptiste Roze, Paris, Garnier-Flammarion, 1967, I, p. 69. |
45 | Camille, op.cit., p. 2. |
46 | Baschet, op.cit., p. 349 et Camille, op.cit., p. 203, 237. |
47 | Ringbom Sixten, De l’icône à la scène narrative, traduit de l’anglais par Patrick Joly et Laurent Milési, Paris, Gérard Monfort éditeur, 1997, p. 9-10, 32 et 58. |
48 | Mâle, op.cit., p. 218. |
49 | Russo, op.cit. |
50 | Calkins Robert G., Illuminated books of the Middle Ages, New York, Cornell University Press, 1983, p. 243-246. |
51 | C’est Hésiode (poète grec du VIIIe siècle av. J.-C.) qui a établi et promu l’image du chemin (dans Travaux, 287 ss). Il en distingue deux : la route plane, aisée à parcourir, mais qui mène au mal, et le chemin long et ardu qui mène au mérite. Hésiode encourage à travailler et à fournir des efforts, car c’est la seule manière d’arriver au bien et au succès. Voir Snell Bruno, La découverte de l’esprit : la genèse de la pensée européenne chez les Grecs, traduit de l’allemand par Marianne Charrière et Pascale Escaig, Paris, L’éclat, 1994, p. 316. |
52 | Falkenburg, op.cit., p. 100. |
53 | Van Schoute et de Patoul, op.cit., p. 188. |
54 | Mâle Émile, L’art religieux du XVIIe siècle. Italie-France-Espagne-Flandres, Paris, Colin, 1984, p. 205-206. |
55 | Lecercle François, « Des yeux pour ne point voir. Avatars de l’idolâtrie chez les théologiens catholiques au XVIe siècle », dans L’idolâtrie, op.cit., p. 35-38. |
56 | Bernand Carmen et Gruzinski Serge, De l’idolâtrie : une archéologie des sciences religieuses, Paris, Seuil, 1988, p. 48 ; et Muratova, op.cit., p. 255. |
57 | Dekoninck et Watthée-Delmotte, op.cit., p. 5-7 ; et Schmitt, op.cit., p. 107. |
58 | Dekoninck Ralph, « Querelle de l’image et image de la querelle », dans Dekoninck Ralph, Desmulliez Janine et Watthée-Delmotte Myriam, Controverses et polémiques religieuses. Antiquité-Temps Modernes, Paris, L’Harmattan, 2007, p. 171. |
59 | Lecercle, op.cit., p. 36. |
60 | Dekoninck, Entre icône et idole, op.cit., p. 86-87. |
61 | Lettre de Giovanni Dondi adressée à Fra Gugliemo Centueri da Cremona vers 1375. Voir Forero-Mendoza Sabine, Le temps des ruines : l'éveil de la conscience historique à la Renaissance, Seyssel, Champ Vallon, 2002, p. 57-58. |
62 | Camille, op.cit., p. 339-341. |
63 | Choné, op.cit., p. 185-186. |
64 | Philippe Nora, « La ruine », dans Filiation, Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne, avril-août 2003, p .2. |
65 | Onfray Michel, Métaphysique des ruines. La peinture de Monsu Desiderio, Bordeaux, Mollat, 1995, p. 25-30. |