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FRANCAIS - ENGLISH
- - - - Didier Martens Un emprunt à Rogier de le Pasture dans l'oeuvre de Bernart de Aras « Pintor vecino de la cuidat de Huesca »
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Reporticle : 115 Version : 1 Rédaction : 01/01/2008 Publication : 22/12/2014
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1C.R. POST, A History of Spanish Painting, VIII, 1: The Aragonese School in the Late Middle Ages, Cambridge (Mass.), 1941, pp. 380-387.
2Barcelone, MNAC/MAC, n°d’inv. 122461, Couronnement de la Vierge, 147 x 112,5 cm ; n°d’inv. 122462, Décollation de saint Jean-Baptiste, 103 x 78,2 cm ; n°d’inv. 122463, Martyre de saint Sébastien, 103 x 78 cm ; n°d’inv. 122464, Saint Sébastien, 157 x 78,5 cm (informations transmises par Rosa Manote, courriel du 18 février 2004). Voir, sur ce retable, en dernier lieu, A. NAVAL MAS, Patrimonio emigrado, Huesca, 1999, pp. 112-114.
3Huesca, Museo de Huesca, n°d’inv. 107, Saint Vincent, 164 x 114 cm ; n°d’inv. 108, Calvaire, 165,5 x 115 cm. Voir, sur ce retable, en dernier lieu, M.C. LACARRA DUCAY, dans Signos. Arte y cultura en el Alto Aragón medieval (cat. d’exp.), Jaca, Catedral/ Museo Diocesano et Huesca, Sala de Exposiciones/ Sala Carderera, 1993, p. 434.
4Pompién n’est plus, à l’heure actuelle, qu’un lieu-dit dépendant de la commune de Monflorite-Lascasas (A. ZAPATER, Aragón pueblo a pueblo, Saragosse, 1986, VI, p. 1423).
5Voir notamment J. GUDIOL RICART, Ars Hispaniæ, IX : Pintura gótica, Madrid, 1955, p. 305 ; J. CAMÓN ÁZNAR, Summa Artis, XXII : Pintura medieval española, Madrid, 1966, p. 475 ; J. GUDIOL RICART, Pintura medieval en Aragón, Saragosse, 1971, pp. 57, 82-83 ; F. MAÑAS BALLESTÍN, Pintura gótica aragonesa, Saragosse, 1979, p. 144 ; M.C. LACARRA DUCAY, « Pintura gótica en el Alto Aragón », dans Signos. Arte y cultura en el Alto Aragón medieval (cat.d’exp.), Jaca, Catedral/ Museo Diocesano et Huesca, Sala de Exposiciones/ Sala Carderera, 1993, pp. 181-182. Je laisse ici de côté deux attributions hypothétiques de Post au Maître de Pompién, qui n’ont pas été retenues par les auteurs postérieurs (POST, op.cit., pp. 382-387).
6Voir, pour le Maître de la Légende de sainte Ursule et celui de la Légende de sainte Lucie, une tentative récente d’identification, qui demeure extrêmement hypothétique : A. JANSSENS, « De Meesters van de Luciaen de Ursulalegende. Een poging tot identificatie », Handelingen van het Genootschap voor Geschiedenis, 141, 2004, pp. 278-314. Voir, sur le Maître du Retable de saint Barthélémy, R. BUDDE/ R. KRISCHEL (éds.), Genie ohne Namen. Der Meister des Bartholomäus-Altares (cat.d’exp.), Cologne, Wallraf-Richartz-Museum, 2001. Les organisateurs de cette exposition ont prudemment laissé de côté la question de l’identité du peintre.
7Huesca, Archivo Histórico Provincial, acte n°2546 du notaire Tomás Bonifante, 1461, fol. 1-5. R. del ARCO y GARAY, « Nuevas noticias de artístas altoaragoneses », Archivo español de Arte, 20, 1947, p. 219. Voir, pour une édition commentée du contrat, idem, « Documentos inéditos del arte aragonés », Seminario de Arte aragonés, 4, 1952, pp. 56- 58 ; M.C. LACARRA DUCAY, « Sobre dibujos preparatorios para retablos de pintores aragoneses del siglo XV », Anuario de Estudios medievales, 13, 1983, pp. 555-557, 573-574. La découverte du contrat sera saluée par C.R. POST (A History of Spanish Painting, X : The Early Renaissance in Andalusia, Cambridge (Mass.), 1950, pp. 399-402). Voir aussi idem, A History of Spanish Painting, XIII : The Schools of Aragon and Navarre in the Early Renaissance, Cambridge (Mass.), 1966, pp. 49-50, 52-53.
8LACARRA DUCAY, op.cit., 1983, pp. 555-556 ; F. BALAGUER SÁNCHEZ, « El pintor Bernat de Ara», Argensola, 104, 1990, pp. 249-250; LACARRA DUCAY, « Pintura gótica en el Alto Aragón », op.cit., 1993, pp. 181-182.
9Il pourrait s’agir d’un retable conservé au Museo Diocesano de Huesca et provenant de Tardienta. Voir, sur cette œuvre, M.C. LACARRA DUCAY/ C. MORTE GARCÍA, Catálogo del Museo Episcopal y Capitular de Huesca, Saragosse, 1984, pp. 75-78.
10Voir, sur cette église aujourd’hui désaffectée et appartenant à un particulier, R. del ARCO y GARAY, Catálogo monumental de España : Huesca, Madrid, 1942, pp. 166- 169 ; A. NAVAL MAS/ J. NAVAL MAS, Inventario artístico de Huesca y su provincia, II : Partido judicial de Huesca (Banaries-Yequeda), Madrid, 1980, pp. 172-174 ; J.L. ARAMENDÍA, El Románico en Aragón, IV : Cuencas del Isuela y Gállego, Saragosse, 2002, pp. 21-23.
11Del ARCO y GARAY, op.cit., 1942, p. 168.
12Voir, sur cet usage héraldique appliqué aux représentations de saints, D. MARTENS, « Autour des retables du jubé de l’église des chartreux de Cologne : lumière réelle et lumière fictive dans la peinture flamande et allemande de la fin du Moyen Âge », Wallraf- Richartz-Jahrbuch, 57, 1996, pp. 73-77 ; idem, « Le Maître aux Madones joufflues. Essai de monographie sur un anonyme brugeois du XVIème siècle», Wallraf-Richartz- Jahrbuch, 61, 2000, p. 113. Voir aussi, pour une évaluation critique de l’influence de cet usage héraldique sur la peinture de la fin du Moyen Âge, L. CAMPBELL, « Diptychs with Portraits », Essays in Context : Unfolding the Netherlandish Diptych, Cambridge (Mass.), 2006, pp. 36-41.
13Au XIXème siècle, selon le fameux Diccionario geográfico-estadístico-histórico de España y sus posesiones de Ultramar de Pascual Madoz (Madrid, 1845-1850), l’église de Pompién était placée sous le vocable de sainte Anne (P. MADOZ, Diccionario geográfico-estadístico-histórico de Aragón : Huesca, Saragosse, 1985, p. 295). En revanche, dans une description de 1792, elle est mentionnée comme consacrée à « Nuestra Señora de los Ángeles » (Descripción topográfica de la Ciudad de Huesca y todo su partido en el Reyno de Aragón, por el Dr.D. Pedro Blecua y Paul, Año 1792, Saragosse, 1987, p. 148). Est-ce un hasard, si ce second vocable correspond parfaitement à la représentation figurant sur le tableau médian du retable ? Nul ne sait quand le patrocinium de saint Jean-Baptiste a disparu.
14M.-L. LIEVENS-DE WAEGH, « Quelques symboles fondamentaux chez les ‘Primitifs flamands’», Miscellanea Henri Pauwels (Bulletin des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 38-40, 1989-1991, n°s 1-3), Bruxelles, 1992, p. 149.
15Madrid, Museo Nacional del Prado, n°d’inv. 2722, 100 x 52 cm. Voir, sur cette œuvre, D. de VOS, Rogier van der Weyden. Het volledige œuvre, Anvers, 1999, n°5; A. CHÂTELET, Rogier van der Weyden. Problèmes de la vie et de l’œuvre, Strasbourg, 1999, n°AC 47; M.P. SILVA MAROTO, Museo del Prado. Guía. Pintura flamenca de los siglos XV y XVI, Madrid, 2001, pp. 82-83.
16Voir, sur cette tradition, R. TEFNIN, Le regard de l’image. Des origines jusqu’à Byzance, Gand/ Anvers, 2003.
17Voir, à ce propos, H. BELTING, Bild und Kult. Eine Geschichte des Bildes vor dem Zeitalter der Kunst, Munich, 1990, p. 491.
18J.R.J. VAN ASPEREN DE BOER/ J. DIJKSTRA/ R. VAN SCHOUTE, Underdrawing in Paintings of the Rogier van der Weyden and Master of Flémalle Groups ( Nederlands Kunsthistorisch Jaarboek, 41, 1990), Zwolle, 1992, p. 235.
19Voir, par exemple, sur l’influence des gravures de Schongauer sur les peintres aragonais, M.C. LACARRA DUCAY, « Influencia de Martin Schongauer en los Primitivos aragoneses », Boletín del Museo e Instituto Camón Áznar, 17, 1984, pp. 15-25.
20Voir, à ce sujet, J. VAN GRIEKEN, « La copie mise en contexte : enquête sur les copies et les gravures d’après les maîtres anciens des Pays-Bas, à partir de leur réception dans la deuxième moitié du XVIème siècle », L’estampe : un art multiple à la portée de tous ?, Villeneuve-d’Ascq, 2008, pp. 29-45.
21Voir, sur les échos suscités par la Madone Durán, R.A. KOCH, « Copies of Roger van der Weyden’s Madonna in Red », Record of the Art Museum, Princeton University, 26, 1967, pp. 46-58; E. BERMEJO MARTÍNEZ, La pintura de los Primitivos flamencos en España I, Madrid, 1980, pp. 112-114; M.P. SILVA MAROTO/ M. GARRIDO, « Contribution du dessin sous-jacent à l’identification et à la connaissance des peintres hispano-flamands castillans », Le dessin sous-jacent dans la peinture. Colloque IX, 12-14 septembre 1991, Louvain-la-Neuve, 1993, pp. 131-133; D. MARTENS, « Le rayonnement européen de Rogier de le Pasture (vers 1400-1464), peintre de la Ville de Bruxelles », Annales de la Société royale d’Archéologie de Bruxelles, 61, 1996, pp. 58-77 ; idem, « Un témoin méconnu de la peinture bruxelloise de la fin du Moyen Âge : le triptyque de saint Hippolyte au Musée des Beaux-Arts de Boston », Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 79, 2000, pp. 74-79 ; A. SIMON, Österreichische Tafelmalerei der Spätgotik. Der niederländische Einfluss im 15.Jahrhundert, Berlin, 2002, pp. 274-276; M.P. SILVA MAROTO, « Pintura hispanoflamenca castellana. De Toledo a Guadalajara: el foco toledano », La pintura gótica durante el siglo XV en tierras de Aragón y en otros territorios peninsulares, Saragosse, 2007, pp. 310-316 ; C. REYNOLDS, « Netherlandish Patterns in Fifteenth-Century Paris. Campin, Van der Weyden and the Bedford Workshop », Von Kunst und Temperament. Festschrift für Eberhard König, Turnhout, 2007, pp. 217-218; D. MARTENS/ C. DUMORTIER, « Le vitrail des Petitdé à la cathédrale de Moulins, une oeuvre de conception flamande? », Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 76, 2007, pp. 13-24.
22Voir, sur cette œuvre, Old Master Paintings. Including Pictures from the Gutzwiller and Bürgenstock Collections (cat. de vente), Londres, Sotheby’s, 11 décembre 1996, n°8. Le terminus ante quem de 1479 suggéré par la combinaison des armoiries des Mendoza et des Quiñones semble difficilement compatible avec les caractéristiques stylistiques de l’œuvre, que l’on hésitera à situer avant 1500. On notera en outre que Marie se détache sur un fond noir, qui a dû être copié de la Madone Durán dans son état ‘restauré’. Seule la copie de Princeton nous a conservé le souvenir de la surface concave de la niche primitive.
23Voir, sur cette œuvre, MARTENS, op.cit. , 1996, pp. 67-70 ; J. GÓMEZ FRECHINA, dans La clave flamenca en los Primitivos valencianos (cat. d’exp.), Valence, Museo de Bellas Artes, 2001, p.191; idem, dans La pintura gótica hispanoflamenca : Bartolomé Bermejo y su época (cat. d’exp.), Barcelone (...), Museu Nacional d’Art de Catalunya (...), 2003, p. 207.
24Voir, sur cette œuvre, B. PIQUERO LÓPEZ, dans Ysabel, la Reina Católica. Una mirada desde la Catedral primada (cat.d’exp.), Tolède, Catedral, 2005, n°36.
25Voir, pour une édition commentée de ce contrat, J.B. SOBRÉ, Behind the Altar Table. The Development of the Painted Retable in Spain 1350-1500, Columbia, 1989, pp. 318- 331.
26de VOS, op.cit., p. 191.
27POST, op. cit., 1966, p. 52 (« the incapable painter of the Late Middle ages, Bernardo de Aras »).
28Voir Enciclopedia universal ilustrada europeo-americana, V, p. 1229 ; Enciclopedia universal ilustrada europeo-americana, apéndice, I, p. 755.
29POST, op.cit., 1941, p.380. Voir, pour une analyse plus récente du style de Bernart de Aras, R. ALCOY, San Jorge y la Princesa. Diálogos de la pintura del siglo XV en Cataluña y Aragón, Barcelone, 2004, pp. 170-171.
30Voir, sur cette œuvre, M.C. LACARRA DUCAY, dans Signos. Arte y cultura en el Alto Aragón medieval (cat.d’exp.), Jaca, Catedral/ Museo Diocesano et Huesca, Sala de Exposiciones/ Sala Carderera, 1993, pp. 456-457 ; NAVAL MAS, op.cit., pp. 209-214.
31Voir, sur cette œuvre, GUDIOL RICART, op.cit., 1971, n°C.395. Voir, pour d’autres échos du même modèle, POST, op.cit., 1941, pp. 21-25 et C.R. POST, A History of Spanish Painting, XII, 2 : The Catalan School in the Early Renaissance, Cambridge (Mass.), 1958, pp. 695-697.
32Voir, pour la présence d’œuvres flamandes à Valence, J. GÓMEZ FRECHINA, « Algunas pautas flamencas en la pintura valenciana del siglo XV », dans La clave flamenca en los Primitivos valencianos (cat. d’exp.), Valence, Museo de Bellas Artes, 2001, pp. 63-76.
33Voir, sur cette œuvre, E. BERTAUX, Exposición retrospectiva de Arte.-1908, organizada bajo los auspicios del Excmo.Sr.Arzobispo de Zaragoza, Saragosse/ Paris, 1910, p. 93 ; S.H. GODDARD, The Master of Frankfurt and His Shop, Bruxelles, 1984, n°22.
34Voir, sur cette œuvre, GODDARD, op.cit., n°102; C. MORTE GARCÍA, dans Aragón y la pintura del Renacimiento (cat.d’exp.), Saragosse, Museo e Instituto Camón Áznar, 1990, n°45 ; C. MORTE GARCÍA, dans El espejo de nuestra historia. La diócesis de Zaragoza a traves de los siglos (cat.d’exp.), Saragosse, San Juan de los Panetes/ Lonja/ Palacio arzobispal, 1991-1992, p. 526 ; M.L. HERRERO, dans Reyes y mecenas. Los Reyes católicos, Maximiliano I y los inicios de la Casa de Austria en España (cat.d’exp.), Tolède, Museo de Santa Cruz, 1992, n°8.
35Voir, sur cette œuvre, F. ABBAD RÍOS, Catálogo monumental de España : Zaragoza, Madrid, 1957, p. 80 (fig. 320, et non 319).
36ABBAD RÍOS, op.cit., p. 278 ; M.J. FRIEDLÄNDER, Early Netherlandish Painting VII : Quentin Massys, Leyde/ Bruxelles, n°82.
37C. MORTE GARCÍA, dans Tesoros artísticos de la Villa de Tauste, Saragosse, 2003, pp. 67-69.
38Voir, sur ces œuvres, M.L. CANCELA RAMÍREZ de ARELLANO/ C. GÓMEZ DIESTE, « El Renacimiento, sala 16 », Museo de Zaragoza. Guía, Saragosse, 2003, p. 282. Voir en particulier, sur le Saint Jérôme de Colyn de Coter, M. DlìAZ PADRÓN, «Dos pinturas de Colijn de Coter y Scipione Pulzone identificadas en el Museo de Bellas Artes de Zaragoza », Homenaje al Prof. Martín Almagro Basch, Madrid, IV, pp. 161-162; sur la Madone de Veruela, C. MORTE GARCÍA, dans Las tablas flamencas en la Ruta Jacobea (cat.d’exp.), Léon (...), Sala Cultural Gaudí, 1999, n°1.
39Je laisse délibérément de côté un triptyque flamand du Museo de Huesca (BERMEJO MARTÍNEZ, op.cit., pp.90-91) qui peut être attribué à un imitateur du Maître de Francfort. L’œuvre a été donnée au musée en 1873 ; on ignore sa provenance ancienne (informations transmises par María de la Paz Cantero Paños, courriel du 27 janvier 2006).
40Voir notamment POST, op.cit., 1941, p. 6 ; M.C. LACARRA DUCAY, dans Arte gótico en el Museo de Zaragoza, Saragosse, 2003, pp. 65-66.
41Voir, à ce sujet, M.C. LACARRA DUCAY, « Bartolomé Bermejo y su incidencia en el panorama artístico aragonés», dans La pintura gótica hispanoflamenca: Bartolomé Bermejo y su época (cat. d’exp.), Barcelone (...) , Museu Nacional d’Art de Catalunya (...), 2003, pp. 41-47.
42Voir, sur cette œuvre, S. ANDRÉS ORDAX, dans Isabel la Católica. La magnificiencia de un reinado (cat. d’exp.), Valladolid (...), Monasterio de Nuestra Señora de Prado (...), 2004, n°12. Cet auteur met clairement en évidence les relations entre les Mendoza et l’atelier du Maître des Luna.
43Voir, pour les informations résumées ci-après, NAVAL MAS, op.cit., p. 112.