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- - - - Christian Janssens Maurice Maeterlinck et le cinéma Stratégies autour de l'adaptation de L'Oiseau Bleu par la Paramount
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Reporticle : 173 Version : 1 Rédaction : 04/03/2016 Publication : 27/04/2016
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1Par « stratégies », on entend les choix des différents intervenants ; ces choix – qui ne sont pas que conscients, mais aussi inconscients – portent sur les relations avec les autres agents, la trajectoire dans le champ culturel ou les prises de positions esthétiques.
2JANSSENS (Christian), Maurice Maeterlinck, un auteur dans le cinéma des années 1910 et 1920 : une approche historique, sociologique et esthétique, Thèse (non publiée), Université libre de Bruxelles, Faculté de Philosophie et Lettres, 2012.
3GORCEIX (Paul), « Les étapes d’un parcours », in Maeterlinck : l’arpenteur de l’invisible, Bruxelles, Le Cri, Académie royale de langue et de littérature françaises, 2005, pp. 19-110.
4ROBICHEZ (Jacques), Le symbolisme au théâtre : Lugné-Poë et les débuts de l'Œuvre, Paris, L’Arche, 1957 ; « Maeterlinck hors de France », in Annales de la Fondation Maurice Maeterlinck, t. 30, 1997.
5Dans L’Oiseau bleu, Maeterlinck traite de la vision panthéiste du monde, des relations entre les morts et les vivants, thèmes qui apparaissent dans plusieurs de ses œuvres.
6BEACHBOARD (Robert), Le théâtre de Maeterlinck aux États-Unis. Thèse soutenue à l’Université de Paris, Faculté des lettres, Paris, Société d’édition d’enseignement supérieur, 1951, p. 44.
7 Resurrection, d’après Léon Tolstoï, 1909 ; Francesca da Rimini, d’après Gabriele D’Annunzio, 1910 ; The Vampire, d’après Rudyard Kipling, 1910. Sur l’adaptation au cinéma des écrivains français, voir CAROU (Alain), Le cinéma français et les écrivains : histoire d'une rencontre, 1906-1914, Paris, École nationale des chartes, Association française de recherche sur l'histoire du cinéma, 2002.
8Sur les transformations du cinéma mondial, voir THOMPSON (Kristin) et BORDWELL (David), Film History: An Introduction, 3e éd., New York, McGraw-Hill, 2009.
9En février 1910, la Gaumont Company, filiale britannique de la maison de Louis Gaumont, réalise la captation d’une partie du spectacle théâtral (une quinzaine de minutes). Cette captation est la première trace d’un contact entre l’œuvre de Maeterlinck et le cinéma – Voir « The Blue Bird on the Bioscope », in The Bioscope, 10 février 1910, p. 13 (British Film Institute).
10DAISNE (Johan), Dictionnaire filmographique de la littérature mondiale, t. 2, Gand, Story-Scientia, 1975, p. 46.
11 Sur les projets d’adaptation de L’Oiseau bleu en Allemagne, en France et aux États-Unis, voir Lettres de Stefan Epstein à Maurice Maeterlinck, Paris, 21 avril 1914, 28 mai 1914, 30 octobre 1917 (Stadsarchief Gent).
12STAIGER (Janet), « Combination and Litigation: Structures of US Film Distribution, 1896-1917 », in ELSAESSER (Thomas) et BARKER (Adam) (dir.), Early Cinema: Space, Frame, Narrative, Londres, British Film Institute, 1990, pp. 189-210.
13GOMERY (Douglas), The Hollywood Studio System: A History, Londres, British Film Institute, 2005, pp. 13-14.
14The Story of the Famous Players-Lasky Corporation: Paramount-Artcraft Motion Pictures, [New York], Famous Players-Lasky Corporation, 1919, p. 16. https://archive.org/
15Par exemple, « la Famous Players-Lasky Corporation n’a reculé et ne reculera devant rien pour disposer des meilleures histoires au monde ». Ibid., p. 9.
16 Voir les titres de films repris dans l’Internet Movie Database, http://www.imdb.com/.
17Le contrat n’est pas conservé ; la date est citée dans le document annexe à la Lettre d’Alfred Bloch [directeur de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques – SACD] à Maurice Maeterlinck, Paris, 24 avril 1939 (Stadsarchief Gent).
18 Le film est produit par la Famous Players Film Company (ou par la Famous Players-Lasky Corporation) et distribué par Artcraft Pictures, une filiale de Paramount Pictures. L’ensemble de ces sociétés est désigné par le terme Paramount.
19 Sur le parcours de Maurice Tourneur (Maurice Thomas, dit) (1876-1961), réalisateur et producteur, voir « Tourneur, Maurice », in WAKEMAN (John) (éd.), World Film Directors, 1 : 1890-1945, New York, H.W. Wilson, 1987, pp. 1103-1107 ; « Le grand Français du cinéma : Maurice Tourneur », in LE ROY (Éric) et BILLIA (Laurent) (dir.), Éclair : un siècle de cinéma à Épinay-sur-Seine, Calmann-Lévy, 1995, pp. 69-73 – Sur le classement réalisé par Photoplay, voir John Wakeman (éd.), op. cit., p. 1105.
20The Wishing Ring: An Idyll of Old England (1914) raconte la rencontre entre Giles, fils d’un aristocrate anglais, et Sally, fille d’un simple pasteur.
21« “Blue Bird” special », in Variety, vol. 49, no 12, 15 février 1918, p. 56. http://www.mediahistoryproject.org/ – Le portrait de Tourneur est en couverture du numéro, avec la mention « Director of Maeterlinck’s “The Blue Bird” ».
22MELNICK (Ross), American Showman : Samuel "Roxy" Rothafel and the Birth of the Entertainment Industry, 1908-1935, New York, Columbia University Press, 2012.
23« Program : Week Commencing Sunday March 31, 1918 », in Rivoli Revue, [New York, 1918] (British Film Institute).