Les recherches en archéologie funéraire ont généralement tendance à se focaliser sur l’étude des vestiges monumentaux de l’élite de la société. En comparaison, les tombes de la population ont longtemps souffert d’un manque d’intérêt en raison de leur extrême simplicité, ainsi que de leur anonymat. Par conséquent, elles sont mal connues du grand public qui considère les pratiques funéraires élaborées et onéreuses de l’élite comme identiques pour l’ensemble de la société égyptienne. Dès lors, ce reporticle vise à présenter les adaptations des pratiques funéraires auxquelles a dû se résoudre la majorité de la population avec les moyens limités dont elle dispose.