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Peinture - Epoque contemporaine - Europe - Histoire de l'art Anthony Spiegeler Dépasser la nature Voir le paysage par l’abstraction
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Reporticle : 145 Version : 1 Rédaction : 14/04/2015 Publication : 18/09/2015
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1Avocat (C.), « Essai de mise au point d’une méthode d’étude des paysages », in Lire le paysage, actes du colloque organisé à Saint-Étienne à l’Université de Saint-Étienne, Centre interdisciplinaire d’étude et de recherche sur l’expression contemporaine, 1984, pp. 11-20.
2Loc. cit.
3Collot (M.), « L’horizon du paysage », in Lire le paysage, op.cit., p. 23.
4L’interprétation de la contraction nature naturante est à comprendre dans le sens d’une interaction entre Dieu et le monde, de l’union qui en découle et de l’image transcendantale qui peut apparaître lors de la contemplation de la nature. Ce concept est brillamment mis en exergue au sein de l’ouvrage suivant : Cauquelin (A.), L’invention du paysage, Paris, PUF, 2000.
5A titre d’exemples, en 1911, en prenant l’arbre comme sujet, Piet Mondrian atteint l’abstraction par un processus de décantation du réel. Il réduit la nature à quelques plans colorés et affirme la fragmentation des surfaces ; dès 1885, en épuisant le geste, Paul Cézanne arrive à dégager la Montagne Sainte Victoire de sa référence au réel. La série lui permet de faire la négation du sujet et d’affirmer la primauté de la couleur et de la construction.
6Bachelard (G.), Le droit de rêver, Paris, PUF, 2007, p. 71.
7La première exposition Apport 41 s’est tenue du 7 au 18 juin 1941 au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
8Artiste et historien de l’art, Jo Delahaut se consacre en 1954 à la valorisation de l’œuvre des pionniers de l’abstraction belge. En ce sens, il trouvera en Maurits Bilke un allié avec qui poser les jalons d’une réhabilitation de la forme construite. Cette collaboration aboutira à l’exposition Les premiers abstraits belges à la Galerie Saint-Laurent, à Bruxelles. Impulsée, la redécouverte de cette génération d’artistes — qui opéra jusqu’en 1928 et qui traversa les crises successives, l’ignorance de leurs pairs, les imprécations lancées à l’égard de leur art et pour d’aucuns, un retour à la figuration — permit à Jo Delahaut de légitimer le développement de l’abstraction géométrique.
9Pour un complément d’informations sur La Jeune Peinture Belge, le lecteur se référera à l’ouvrage suivant : Mertens (P.), La Jeune Peinture Belge, Bruxelles, Laconti, 1975.
10Casielles Paz (S.), Le développement de l’abstraction chez Louis Van Lint (1909-1986) : un parcours représentatif de la peinture belge d’après-guerre ?, 2 vol., Université Libre de Bruxelles, Faculté de Philosophie et Lettres, Section d’Histoire de l’Art et Archéologie, mémoire de fin d’études, sous la dir. du prof. Michel Draguet, 2003.
11Pour des informations sur la création, la vie et le dépassement de ce groupe, voir : Stokvis (W.), Cobra. Mouvement artistique international de la seconde après-guerre mondiale, Paris, Albin Michel, 1988.
12Jorn (A.), Discours aux pingouins et autres écrits, Paris, École Nationale supérieure des Beaux-Arts, 2001.
13Laoureux (D.), L’art abstrait en belgique (1910-2010), Bruxelles, Fonds Mercator, 2010, p. 76.
14Pour compléter la lecture, voir : Paquet (M.), Bram Bogart, Paris, Éditions de la Différence, 1978.